L’idéologie de la qualité


Pourquoi une nouvelle idéologie ?

L’esprit humain fonctionne par croyances ; croyances au sens du mécanisme et pas au sens du religieux. On le perçoit mieux quand on considère l’harmonie de croyance moderne pour d’écologie, pour l’hygiénisme anti-viral ou pour l’ultra-ordo-libéralisme.

Appuyées sur nos désirs et nos peurs, ce sont nos croyances qui nous mènent; individuellement et collectivement, engendrant souvent les passions, d’autant plus volontiers que l’individu hésite à s’écarter et se sent conforté dans la croyance commune que forgent, à grands coups de titres racoleurs, de sondages biaisais, d’affirmations gratuites et de mensonges enchâssés dans des demi-vérités,….. les grands médias.

Actuellement, les croyances économiques dominantes et le désir de dominer, le besoin de l’aristrocratie étatico-financière d’évacuer son impuissance, les croyances en différents boucs émissaires, nous mènent au désastre.

Désorientés, pressentant l’inéluctable violence sacrificielle, psychologiquement interdites de socialisme ou pire de communisme, les classes moyennes supérieures, les 40 % disposant d’un capital-maison, se réfugient dans la croyance écologique. Ils ne voient pas que l’écologie sert pour moitié à stimuler de nouvelles productions par de nouveaux marchés (éoliennes, voiture électrique…) et pour moitié des avancées sociales. C’est ainsi qu’on voit une gamine donner des leçons au monde entier sur une question de climat entièrement fausse ; aussi fausse que la question de la grippe version 2019 dont le remède très connu a été interdit autant que la pourtant sacro-sainte liberté médicale de prescrire.

L’une comme l’autre reposent sur des méconnaissances d’une société qui croit tout savoir et qui ne sait pas grand-chose ; ni sur le cosmos avec pourtant les cycles connus et bien démontrés de Milankovitch ni sur les virus dénigrant l’intéressante théorie des exosomes et de l’équilibre compétitif des innombrables formes de vie microscopiques qui peuplent chacun de nos organismes.

« L’idéologie de la qualité » a vocation à nous sortir des ornières idéologiques dans laquelle nous enfonce la mécanique des 0,1% et 1% les plus riches avec l’aide des 10 ou 20% de CSP+.

L’idéologique de la qualité, de la qualité de vie pour tous, ou comment rendre les pauvres et tous les autres riches est sans doute un mauvais titre au plan marketing. Cependant, je refuse de me laisser dicter le choix des mots par l’étiquetage orienté qu’en a fait une classe sociale et ses médias ; pas plus que par la réputation dans de mauvais emploi.

C’est celui qui me semble le plus juste sur le fond ; à condition de bien s’entendre sur le mot qualité.

la qualité dans l’esprit

L’idée de base consiste à privilégier le principe de qualité à terme, dans l’intérêt général et non pour certains sur toute autre considération. Par qualité, j’entends évidemment l’intrinsèque, la rigueur tempérée permettant de s’appuyer sur les principes mais aussi de savoir les tangenter pour s’adapter au réel. Par qualité j’entends encore celle des organisations en particulier industrielles et gouvernementale et de leur « sanité » (corruption, équilibre des pouvoirs, représentativité, coordination…) Bref, la qualité dans l’approche par la qualité. Rien de plus éloigné de la forme bureaucratique qui s’est fait une image si malheureuse dans les entreprises et dont on parle tant, qu’on certifie à qui mieux mieux et à laquelle on donne si peu de principes moraux et de moyens pour la pratiquer vraiment.

N°1 : la régulation de l’économie aux frontières

Le point de départ repose sur la régulation de l’économie. Je me la suis représentée sur le modèle de la distribution électrique avec des niveaux de tension allant de réseau à très haut voltage (Europe Ouest, Amérique du nord, Japon…), jusqu’à des réseaux basse tension (Amérique du Sud, Afrique sub-sahrienne…) séparés au moyen de transformateurs par des réseaux moyenne tension (Inde, Chine, Russie…). Des taxes d’équilibrage environnemental et social aux frontières pour compenser les différences entre pays ne seraient pas autre chose que des transformateurs. En veillant à ce que l’argent fruit de la régulation aille pour partie aux peuples c’est-à-dire aux infrastructures et aux travailleurs des pays producteurs et pour partie à l’état du pays acheteur. Cela calmera à la fois l’exploitation esclavagiste et le saccage environnemental tout en permettant à chaque réseau de faire monter sa tension sans perturber les autres.

N°2 : l’étanchéité économique aux frontières

Quand l’état d’un pays investit 1, s’il n’y avait pas de perte, il recevrait en théorie 4,   en pratique 2,4. Il faut donc limiter les pertes que sont les achats ou investissements à l’étranger sans la régulation compensatrice précédente, les profits mis en bourse, la fraude et l’évasion fiscale. Implicitement, cela condamne la corruption même légale puisqu’étant au détriment de l’intérêt général, elle contrevient au principe de qualité. Moyennant quoi l’investissement contra-cyclique pourra rétablir l’emploi, moderniser des infrastructures capillaires dans le pays et redonnera à l’état le moyen d’assumer sa fonction sociale au lieu d’accorder par privatisation une rente aux riches sur le dos des pauvres

N°3 : le dynamisme et la stabilité par résorption des inégalités

La cohésion étant une qualité fondamentale de vie société et le vrai prix à payer pour les inégalités (Stiglitz). Le déterminant me semble encore économique et les recommandations de Thomas Piketty dans son « Capital au 21ième siècle » sur l’impôt progressif me semblent tout à fait indiquées. Les entreprises, assurances et banques ne seraient alors plus des pompes à fric de riches mais des outils de socialisation en même temps que de création de richesse collective ; ce qui n’interdirait pas une richesse individuelle. Au passage on les socialiserait jusque dans leur gouvernance et on les pacifierait par une régulation de la concurrence et en les incitant à faire beaucoup de marge économique mais aussi de fonctionnement (stocks, effectifs disponibles, compétences..). Cela rétablira à la fois le dynamisme collectif et les relations entre public et industrie ; entre patrons et actionnaires plus ou moins riches et employés ou chômeurs plus ou moins pauvres.

N°4 : Diminution des volumes et augmentation des qualités

Dissocier la variable extensive qu’est le volume de la variable intensive qu’est le prix revient à dissocier la croissance en volume physique, nuisible pour le vivant vu le nombre d’humains d’avec la croissance en volume économique, indispensable à la qualité de vie de cette même population. On pourrait d’ailleurs mettre dans la même veine le volume de nourriture et la qualité de cette nourriture et même généraliser jusqu’à la pensée et ses médias.

La seule difficulté est de revoir l’idéologie de supermarché consistant à vanter les prix bas, flatter les bas instincts pour faire de l’auditmat, fabriquer une hystérie collective avec du sensationnel épidémique, etc…

Le consumérisme capitaliste serait remplacé par la qualité à l’ancienne, ou par la qualité à l’allemande. On consommerait une fois, « bien », au lieu de quatre ou cinq fois « mauvaises ».

On éviterait aussi dans les infrastructures, comme dans la télécommunication d’aujourd’hui, d’investir quatre ou cinq réseaux et organisation concurrents délivrant chacune un mauvais service avec du personnel éreinté. On les remplacerait par une seule peut-être doublée pour être fiable cette fiabilité étant l’un des paramètres de qualité ; y compris d’effets sur la santé et sociaux avec en point de mire la qualité maximale du service rendu à la collectivité. Même chose pour l’industrie lourde depuis y compris l’extraction de l’or ou de l’iridium jusqu’au recyclage de combustible nucléaire

N°5 : rémunération du travail et des organisations  

Une très forte augmentation des prix est donc nécessaire pour compenser et même dépasser la réduction des volumes et reconstituer diverses marges de fonctionnement et économique. Il faut donc à l’abri du transformateur, organiser une hausse encore plus significative des rémunérations du travail ; de l’ordre du triplement pour faire face au doublement des prix. Tout le monde votera pour cela

La hausse des rémunérations du travail calmera les revendications de ceux qui en ont, incitera à sortir des minimas sociaux qu’on pourrait simplifier avec le revenu universel à vie mais elle n’en donnera pas à ceux qui en veulent.

N°6 : amputation de la durée du travail

Par conséquent, la durée légale du travail serait significativement réduite et il a été étudié avant les innombrables licenciements récents que 24 heures par semaine seraient suffisantes pour le plein emploi. Il est de qualité sociétale et de vie que l’avancée technologique profite au plus grand nombre et pas au 1% qui se l’accapare depuis deux siècles au moins.

Les machines faisant le travail, l’impôt pourrait leur être imputé et les heures libérées réorientées vers l’instruction et la conception desdites machines ou les activités artistiques et sociétales améliorant la vie en société.

Certes, une augmentation des salaires conduira à une dévalorisation relative du capital et probablement à une inflation mais, derrière le transformateur-frontière, l’équilibre se rétablira bien vite.

N°7 : Les entreprises organismes d’abord sociaux

Mélenchon cite souvent Jaurès disant que la grande révolution a laissé le citoyen cerf dans l’entreprise. L’entreprise doit rester l’instrument de la coordination des forces et des compétences pour produire de la valeur ajoutée mais elle doit cesser d’être considérée comme une pompe à fric et arrêter de servir de système d’asservissement au profit des capitalistes. Elle doit être vue comme une communauté émancipatrice comportementale, entraide sociale, sociétale transparente et naturellement répartir la valeur ajoutée financée par les ventes à parts équitables entre les différents rôles : investisseurs, directeurs, employés, collectivités, fournisseurs d’infrastructures… Les formes de pouvoir au sein des entreprises doivent changer et permettre l’intervention de tous les acteurs : coopératives, mutuelles, gouvernances paritaires, etc…. Cette approche bien connue à l’état d’ébauches pilotes doit devenir la règle et s’appliquer y compris aux banques.

N°8 : Gouvernance et décision

L’approche décisionnelle privilégierait le bénéfice collectif des français, fusse au prix d’un risque identifié et maîtrisé plutôt que par la protection individuelle du risque juridique des décideurs (port du masque en été) ou le transfert forcé par les entreprises d’un risque sur tous (Linky, 5G, vaccins, néonicotinoides, perturbateurs endocriniens…)

Outre qu’un état redevenu réellement démocratique, c’est-à-dire dont les médias ne sont pas aux mains des milliardaires, dont les hauts fonctionnaires ne peuvent pas pantoufler, dont les politiques n’ont pas des avantages exorbitants, où la corruption n’a plus officiellement cours (lobbying)…..

L’Etat doit commander aux entreprises, orienter les développements industriels, veiller à l’indépendance, favoriser les recherches vers le bien commun (le fondamental) plutôt que de sacrifier au court terme économique et technologique. Il doit avoir le pouvoir de coordonner et réguler partout. 

La « sanité » de ce cerveau de la société française égalisant les niveau de service sur tout le territoire, veillant à l’égalité en droit, favorisant la fraternité, et garantissant la liberté Hommes et des idées, suppose la promotion d’une culture managériale et organisationnelle de très grande qualité avec des mécanismes de pouvoirs et de contre-pouvoirs bien pensés aussi bien pour contrer les déstabilisations lentes et sourdes que pour faire face efficacement aux évènements soudains.

N°9 : La conquête des esprits

Votre classification des consciences collectives suicidaires, fausses, …. en fonction des classes sociales m’a parlé. Je me promets d’intégrer cette notion au modèle que j’avais baptisé « Tour Eiffel »  mais il me semble qu’il y a dans ces 8 points précédents de quoi fédérer sur l’essentiel toutes les classes ; sauf celles au sommet et sauf les dogmatiques de partis.

N°10 : Anticiper la réaction de l’idéologie en place

L’oncle Sam, la reine d’Angleterre, les Saoud, bref le 0,1% n’ont jamais su ou voulu mettre un système social en place. Le 1%, ses multinationales et l’aristocratie étatico-financière française dans ses geôles dorées, risquent fort de ne pas être content de l’avènement de cette idéologie de la qualité de vie pour tous qui rognent leurs revenus ou leurs pouvoirs.

Ils vont convaincre les CSP+ que le bien commun ne doit pas passer avant le leur. Pour cela ils feront passer leur intérêt pour celui des CSP+ en leur disant ce sont eux ou vous. Il faut donc diviser et écarter les CSP+ du 1%. Comme entre 1790 et 1870, comme pour l’Amérique Latine, la Russie, la Corée du Nord, la Lybie, l’Irak, la Syrie… ils lutteront, le 0,1% uni au 1% par la force et la ruse contre la ruine de leur système de domination et de pillage en bande organisée. Il faut donc prévoir de pouvoir leur résister avec de solides organisations de renseignement, militaires, économiques, informatiques et médiatiques bien gouvernées et bien coordonnées.

N°11 : bénéfice et risques

Quatre possibilités émergent dans le prolongement de la révolte des Gilets-Jaunes : la révolution, la guerre civile, la sédation, et la guerre.

Ceux qui dévissent ont intérêt à changer l’idéologie ;

Les excès dans l’idéologie dominante sont source des maux associés. Qu’ils soient résignés, suicidaires, fausse-conscience tous ceux qui dévissent ont  intérêt à la révolution plus ou moins émaillée de coups-d’états. Dans ce cas, même si personne ne le souhaite, l’Histoire nous apprend le montant du sacrifice. Non par la révolution elle-même mais par l’entêtement à maintenir le système en place. Le prix c’est une terreur, une épuration ou une purge à la Staline, Mao des 0,1, 1, et 10 % « du haut. Le nombre des sacrifiés est cependant faible et de courte durée même s’il existe aujourd’hui comme hier bon nombre de Marat et de Danton et autres commissaires du peuple prêts à se transformer en prêtres sacrificateurs disposant de moyens technologiques bien supérieurs. (Nous avons même tout prêt en la personne de JL Mélenchon un brave futur Robespierre pour leur servir ensuite de bouc émissaire). 

les politiques ont intérêt à continuer à diviser pour régner;

et donc à prolonger le communautarisme, minimiser et justifier les méfaits idéologiques et entretenir les consciences suicidaires et autres fausses consciences des « looser d’en haut » avec leurs « Nouveaux chiens de garde ». C’est l’option sacrifice par guerre civile de tous contre tous ; sauf la caste (au comportement très communiste entre eux) des très riches. Comme à Gravelotte, serviront de sacrifiés tous ceux qui ne pourront pas passer entre les gouttes :  Les sacrifiés continueront d’être les chômeurs, les syndicalistes, les Gilets-Jaunes, les plus délaissés, les SDF, les noirs, les arabes, les LGBT… dans leurs relations avec les différentes polices ou milices.

les technoaristocrates ont intérêt à poursuivre le contrôle

La solution « douce », celle du 0,1%, promue par sa tête de liste Bill Gates armé de l’OMS, exploitée par le 1% corrompant gaillardement les marionnettes étatistes avec l’assentiment des journalistes et autres CSP+. Elle consiste à mettre toutes les populations du monde sous contrôle informatique et sédatif vaccinal.

Cet hiver, les vieux sont moins morts du virus de la grippe que du manque de précautions contre la contamination. Ils sont morts du refus spécieux et criminel d’administration préventive d’hydroxychloroquine + azithromycine + Zinc combinée à l’audacieuse « libéralisation de l’euthanasie médicale» sans contrôle des familles par le Rivotril. C’est la forme moderne sournoise de l’épuration eugéniste nazie d’avant la dernière guerre. Ce dévoiement médical n’est qu’une prémisse des formes de l’épuration totalitaire sacrificielle à venir quand, devant les évènements, la sadisation par la matraque, les amendes ou le masque des classes inférieures ne suffira plus à extirper la violence latente.

Le grand sacrifice n’arrange personne

La bonne vieille guerre, du genre de « celle que moi mon colon je préfère » reste une éventualité. Qu’il s’agisse de pétrole de gaz ou de religion, les problèmes de frontières sont nombreux, les embargos pleuvent et les traités de limitation d’armements tombent… L’issue étant l’holocauste, elle semble cependant, au-delà des rodomontades et escarmouches moins probable car le « terrain de jeu du profit » serait alors « nettoyé ».

N°12 : sortir du déni

Paradoxalement, ou peut-être précisément parce qu’elle ressent tout cela, la société apeurée bannit tous les termes ou comportements clairs, francs, « crus et drus » dans les échanges.

Les sanctions expiatoires de la violence accumulée au travers des innombrables difficultés à fonctionner qui assaillent les entreprises sont de plus en plus fréquentes comme celles de syndicalistes pour confettis ou chemise déchirée… Ces sacrifices sont devenus tellement nombreux qu’ils ne fonctionnent plus. Même la mascarade généralisée en forme de pénitence n’y suffira pas. Il faudra à la société soit un grand sacrifice bien plus puissant, soit, ce que je propose, une prévention de la violence.

N°13 : provoquer le moindre mal

De deux maux, la peste ou le choléra, Charybde ou Scylla, il faut choisir le moindre. Le moindre, c’est la révolution ; et pour elle l’union. Je vous sais pacifique, moi aussi ; comme toute cette nouvelle classe qui, émergeant pour la première fois après-guerre, a réussi à se constituer un petit capital personnel et qui craint de le perdre. Mais la nature humaine est ainsi faite qu’il lui faut du sacrifice ou de la construction pour évacuer les tensions du groupe.

Tentons ensemble le mouvement de la reconstruction révolutionnaire pacifique avant que le sacrifice ne s’impose !

Articles détaillés :

http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-1-besoin-dideologie-nouvelle-et-definition-de-la-qualite/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-2-croyance-dominante-et-alternative/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-3-modeles-pedagogiques-de-leconomie-et-changement-de-paradigmes/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-4-rendre-les-pauvres-riches-ou-quand-lheure-de-la-qualite-a-sonne/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-5-le-deni-par-utopie-des-dominants/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-6-les-motifs-de-refus-de-la-qualite-par-les-dominants/
http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-7-sappuyer-sur-le-modele-tour-eiffel-pour-installer-la-qualite-malgre-les-dominants/

Rendre les pauvres riches partie 7 s’appuyer sur le modèle tour Eiffel pour installer la Qualité malgré les dominants


1         Le modèle tour Eiffel de la société

1.1         Introduction

Emmener ce changement fondamental d’idéologie et ses conséquences nécessite une tactique d’approche et donc une connaissance du terrain et des arguments qui peuvent convaincre un maximum de français.

J’ai donc baptisé ma modeste classification personnelle : le modèle tour Eiffel car j’ai trouvé que sa forme imageait bien à la fois les divisions verticales et horizontales qu’il faut faire converger même si la situation y pousse par la simple maladresse des dominants et la puissance de leur système de pillage.

1.2         Les trois étages

1.2.1        Au niveau du sol

on trouve les prolétaires, la France qui se lève tôt, et chaque pilier peut illustrer sa tendance idéologie et d’autres divergences de vue sur telle question. A l’extérieur de chaque pilier, il faut regarder ceux sortis du système depuis longtemps, parqués dans des ghettos de pauvres ou dans la rue (il existe des ghettos de riches – ce ne sont pas les mêmes conditions de vie). Ce sont les soufre-douleur de la société.

C’est la France du drame, la France brame parfois mais qui surtout  rame.

1.2.2        Au premier étage les méritants dominés courageux

Nous allons trouver les gens qui n’ont pas de problèmes de fin de mois mais qui voient leurs conditions de travail, de vie, leur pouvoir d’achat s’éroder d’années en années depuis 40 ans et qui portent le poids du fonctionnement des structures étatiques sur leurs épaules. C’est la France qui rame mais qui ne brame que dans les situations exceptionnelles.

1.2.3         Au deuxième étage : les méritants dominants médiocres malgré eux

Nous allons trouver les couches aisées de la population, les piliers se resserrent et les divisions idéologiques ou autres sont moindres. On vit bien et les services rendus aux plus puissants ou d’un commerce protégé par un numérus clausus. Les retombées des puissants permettent d’entretenir et même d’améliorer son niveau de vie. Le niveau de revenu est élevé et on jouit de tous les bienfaits du système consumériste avec plus ou moins d’ampleur.

1.2.4        Au troisième étage : les zélites médiocres-zélés

Nous y trouvons les personnages connus, riches, la noblesse bureaucratique, les hommes politiques, les membres du club Bilderberg ou du Cercle. Des héritiers, des grandes familles d’intellectuels ayant toujours fréquenté depuis leurs créations les grands lycées parisiens et les prestigieuses grandes écoles. Des patrons, des grands patrons et des dirigeants syndicalistes. Là, encore moins, sauf exception, de divergences idéologiques. Le niveau de revenu est faramineux. Beaucoup ne travaillent plus ou simplement encore pour amasser assez pour ne plus travailler ou par volonté de puissance pour monter à l’étage suivant ou encore pour satisfaire ce fichu besoin incoercible d’exister dans le groupe.

1.2.5        Au quatrième étage : les parasites

La caste des hyper-riches. On y est depuis des générations. Là on ne travaille plus, on gère son argent, on ourdit des complots pour faire élire un président. Ces antennes à quelques oligarques près sont peu visibles mais largement maintenues dans le brouillard par une grande prudence et une grande discrétion mais ils règnent de haut sur la tour et communiquent avec les autres tours des autres pays

2         Gagner et non pas conquérir le pouvoir

2.1         On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre

Doubler les prix, tripler les revenus du travail ! Mais que voilà un bon slogan politique ! Il y aurait pire comme remède à la pauvreté et la régression !

L’attrait de revenus sensiblement meilleurs, relayé sans doute par les moqueries médiatiques trop contentes d’en faire leurs choux gras au début, nous attirerait d’abord les moqueries puis les curiosités avant que l’idée ne fasse son chemin. Il en va toujours ainsi des idées nouvelles

Le mouvement des Gilets Jaunes me semble le bon moment pour engager ce changement idéologique car les esprits sont réceptifs et ont besoin d’une idéologie même s’il s’agit plus de conquérir le pouvoir que de le gagner.

Un tel changement permettrait de rétablir ce déséquilibre creusé depuis 40 ans entre capital et travail qui mine notre économie et notre société.

2.2         L’approche par la richesse des pauvres plutôt que la pauvreté des riches

« Je ne suis pas contre qu’il y ait des riches, mais je ne veux pas de pauvres » écrivait une de mes correspondantes. Les riches eux c’est différent, ils ont besoin de créer des pauvres pour se sentir dominants. Je m’étais moi-aussi souvent fait cette réflexion qu’il ne fallait pas agir par envie, par jalousie envers les riches mais par le désir simple de bien vivre en harmonie avec les autres et la nature.

Les riches développent une idéologie selon laquelle les pauvres sont coupables de leur état. Ce mythe est venu remplacer celui plus anciens des animaux à visage humain. Cet alibi faisant l’hypothèse implicite que la naissance, l’éducation, les conditions de vie,… bref que le système et son contexte ne comptent pour rien, leur permet de se donner bonne conscience dans le pillage légalisé et l’idéologie glorifiante de leurs méfaits.

A l’échelle systémique c’est exactement comme la petite dame qui ayant assassiné son mari, le gardait dans un grand congélateur au salon, histoire de continuer à profiter de sa retraite et d’éviter le jugement de la société. Ici, le jugement ce ne peut être que la révolution idéologique.

Mais allons au-delà de ce cynisme, de ce déni du réel et de toutes les bonnes raisons des dominants pour dominer les intermédiaires qui eux même domineront les dominés de base. Aucun, n’hésitera à une cruauté à l’égard des dominés de bases récalcitrants devenus souffre-douleurs ou indépendants selon qu’ils ont ou non la force de résister.

2.3         Briser la collusion des médiocres-zélés et des médiocres malgré-eux autour de la caste des dominants

L’appétit profiteur amoral d’une caste oligarchique dominante d’hyper-riches se combine à sa surpuissance idéologique, systémique, technologique.

Ce pouvoir attire la convoitise de nombre d’aristocrates, bureaucrates, technocrates intelligents, politiques connus : les médiocres zélés (concept Alain Deneault). Immoraux, ils trouvent plus simple de hurler avec les loups dans leur intérêt personnel que de mériter leur appellation d’élite en assurant courageusement le bien public. Ils font partie généralement de la France qui se pâme et la bradent à l’encan depuis des lustres.

Viennent ensuite toutes sortes de médiocres plus ou moins malgré-eux. Politiques moins connus, directeurs de sites ou de petites entreprises, notables, ingénieurs, cadres…. ils croient de bonne foi les chiens de garde médiatiques et autres pseudo-philosophes à la pensée courte mais à la langue bien pendue.

Ces thuriféraires d’une fallacieuse idéologie justifient les pillages par le système en place (Frédéric Bastiat). Ils sont le plus souvent eux-mêmes médiocres malgré-eux plus que médiocres zélés de par leur conditions de vie et leur intelligence.

Ils doutent parfois un peu ces braves journalistes ; parfois même leurs cœurs penchent vers l’altruisme chez les plus modestes. Mais dès qu’on leur agite l’éventualité d’un totalitarisme sensiblement moins optimisé, plus visible que le système totalitaire industriel, financier et maintenant policier actuel, ils se remettent sagement à son service.

Tous ceux-là évidemment non seulement ne participent pas aux manifestations mais les déplorent façon « j’ai honte pour la France » ou encore « ils nous prennent en otage » quand ce n’est pas « ils nous em… »

2.4         La juste résistance des justes

Ces Français du rez de chaussée et du premier étage de la Tour Eiffel, aux yeux de la collusion dominante et souvent méprisante des deuxième et troisième étages, tentent de résister à la déliquescence morale de ces pilleurs de société et d’environnement en bande organisée; vautrés dans les péchés capitaux ; notamment la gourmandise (André Comte-Sponville).

2.4.1        La FI face au système de pillage, c’est l’équivalent de Luther face à la chrétienté dévoyée des papes. Les réseaux sociaux, c’est l’imprimerie.

Ces héros de la résistance agissent pour l’instant dans l’opprobre idéologique culpabilisatrice. Ils sont victimes de campagnes incessantes de déstabilisation des chefs, une dévalorisation constante des leaders, toutes trois entretenues par des médias à la solde et d’un pouvoir corrompu. Le pire c’est que tous ces médias « dits privés » sont subventionnés avec nos impôts. Pourtant, à l’opposé de la caste dominante et de ses nombreux complices, ils œuvrent dans l’intérêt de tous et non pas d’une catégorie. Cette France qui rame, rame encore pour résister. Qu’elle rame beaucoup ou pas importe peu ; la France Insoumise résiste avec courage au nom d’idées généreuses et constructives. A sa manière le Rassemblement National résiste aussi.

Malgré son succès et sa victoire volée aux présidentielles, la lutte contre la casse sociale a montré que le mouvement France Insoumise restait cependant faible face à cette armée de collaborateurs-complices de médiocres. Dès lors, elle a beau jeu la caste des Gattaz, de Castries, Bolloré, Drahi coordonnée au sein du Cercle-Bilderberg, d’envoyer ses soudards prétentieux en cols blancs défoncer la société d’en bas, broyer plus encore les individus au travail, surveiller et contraindre toujours plus étroitement les modestes, calomnier en bloc les dominés, brutaliser jusqu’à la torture ou l’assassinat les récalcitrants. Ce qu’elle veut c’est détruire le bien commun, détruire toute structures collective et en particulier les états pseudo-démocratiques (la représentativité des élus est d’autant plus douteuse que l’abstention est élevée) semer le chaos pour garder plus économiquement le contrôle. La dictature pour sortir du chaos se trouve justifiée aux yeux même des dominés comme à ceux des dominants-dominés. Elle convient surtout aux dominants à qui de toute manière aucune loi ou aucune peine ne s’applique et qui peuvent ainsi introduire un contrôle total.

2.4.2        Les faiblesses des résistants

Mais si l’on voit bien la paille dans l’œil du voisin (et quelle paille !) il ne faudrait pas pour autant oublier de voir la poutre qui est dans le nôtre. A la tête des valeureux résistants règne la désunion des chefs. Vercingétorix est là mais les chefs de tribus ne se rallient pas ; c’est déjà le cas à Alesia…..

Les dominants n’ont même pas besoin de semer la zizanie chez les chefs comme le conseille Sun Ze.  Elle vient toute seule à la moindre divergence, la moindre variante et naturellement trouve la complaisance de la caisse de résonnance médiatiques ajoutée à l’émotionnel irrationnel des militants plus prompts à en découdre entre eux qu’à servir intelligemment leurs intérêts à terme

2.5         La démission des désabusés

Dans la France du drame, celle du rez de chaussée de la tour, c’est la démission -en particulier chez les souffre-douleurs, qui est le problème. Ils ne se rendent pas compte qu’en adoptant une position de fatalistes, ils travaillent de manière suicidaire à leur propre perte.

En favorisant le pouvoir mal élu en place par leur absence d’opposition ils donnent carte blanche aux dominants qui continuent à se prétendre légitimes alors qu’ils sont simplement légaux.

De dominés, ils deviendront souffre-douleurs car il n’y a pas de limite à la violence structurelle comme à la violence physique.

L’extrême-centre du troisième étage s’emballera toujours de bonnes intentions pour justifier l’enfer au rez de chaussée et la maltraitance au 1er. Cette veulerie démissionnaire d’une base potentielle s’ajoute donc à la bêtise des chefs de cette même base.

Au bilan, non seulement ces deux phénomènes empêchent toute régulation par l’exercice d’un contre-pouvoir et amplifient les mécanismes de domination.

3         Implanter l’idéologie de la Qualité dans les esprits ?

3.1         Unir les chefs et les causes

Face à cette Beresina électorale, de direction et dans les sondages de la FI, face à la même débâcle du syndicalisme, il faut à l’évidence que les chefs se mettent un peu de plomb dans la cervelle et s’attachent à être à la hauteur de l’histoire plutôt que de leurs petits pouvoirs.

Un leader, Mélenchon ou Ruffin a émergé, il défend une bonne cause, on se range derrière lui et on le soutient face aux dominants.

On arrête de croire que les partis communistes et socialistes, trop marqués pourront jamais renaitre de leurs cendres et on discrédité les apparatchiks vendus tels Hamon et son épouse.

Tout est politique ! Surtout à cette ampleur de maltraitance systémique systématique. Par conséquent, on unifie toutes les causes syndicales, sociétales, santé-alimentaire, santé-pharmaceutique, écologique, tiers-monde, animalière, défense des conducteurs et des victimes de la route…. derrière la revendication d’une révolution politique : celle de la vertu, celle de la FI, celle de l’idéologie de la Qualité mise en application.

Le surgissement des gilets jaunes pendant l’écriture de cette apologie de la qualité, rend le choix d’un chef une peu superflu. Cependant, il est important que tous les chefs d’obédiences populaires se fédèrent derrière les Gilets Jaunes et proposent des orientations de prise de pouvoir et non de sortie de crise.

3.2         Donner espoir au Rez de chaussée

Cette orientation a été mise en œuvre pendant la campagne et elle a porté ses fruits. C’est encore elle qui est à l’œuvre dans le mouvement des Gilets Jaunes

C’est l’approche traditionnelle que de s’appuyer sur le gens modestes, hier ouvriers à la ferme ou à la ville, aujourd’hui habitants des cités, chômeurs, modestes fonctionnaires, ouvriers

Cependant dès le leader charismatique battu au premier tour, on a vu retomber l’enthousiasme des habituels démissionnaires. Ceux-là ne sont pas intéressés par les petits changements ; ni même par les riches qui se gavent chaque jour un peu plus et ils méprisent le spectacle théâtral médiatico-politique.

Ce qu’ils veulent ces démissionnaire c’est au minimum le dégagisme, c’est la révolution démocratique de fond, voire la révolution tout court; n’importe quoi qui leur donne l’espoir sérieux d’être sincèrement reconnus, considérés et que leurs vies et celles de leurs enfant vont changer.

Et j’ajouterais qu’en prime, ils ne sont pas naïf au point de vouloir servir de chair à canon pour d’autres intérêts que les leurs ; raison pour laquelle ils rejoignent à l’étranger des démarches qu’ils jugent sincères et à la hauteur de leur désespoir; celles que nos médias des riches appellent terroristes et qu’utilisent les services secrets des états pour permettre aux riches de s’approprier les richesses locales.

De ce point de vue les ambitions des responsables syndicaux, des partis politiques et de la FI ne sont pas assez radicaux ; pas à la hauteur pour mobiliser « le bas » du 1er étage. Il faut une grande idée simple dont le principe républicain regorge : la dignité et intégration pour tous en plus ? L’application vraie de la devise républicaine ? Quelque chose de crédible, fort, simple et clair. Alors, au moment critique, ils sortiront brusquement des cités pour se battre. J’avais écrit cela avant les Gilets Jaunes et les évènements me donnent raison.

3.2.1        Convaincre les français moyens de droite

On peut encore leur expliquer que tous les phénomènes pervers liés à des salaires très bas, tellement bas qu’ils sont beaucoup trop près des minimas sociaux et génèrent des comportements aussi profiteurs que ceux qui ont mis en place ce système de surexploitation généralisée du travail. Ces comportements cesseront progressivement si eux cessent de montrer l’exemple.

Enfin, le rétablissement des marges en même temps que le grossissement du volume économique permettra le financement de tous les systèmes qui se mettront à fonctionner mieux, simplement parce qu’on aura, qu’il s’agisse de privé ou de public, les ressources pour les adapter aux besoins au lieu de réduire sans le dire les besoins et la qualité au motif des budgets insuffisants.

Marge, carnet de commande, stabilité des employés l’ensemble des PME hormis quelques exploiteurs devraient y voir du bon.

3.3         Conquérir le premier étage

Le premier étage du modèle tour Eiffel, est peuplé de gens aux aisances matérielles diverses. Ce sont tous les gens qui croient aux vertus de l’effort et de la soumission aux lois et à l’autorité. C’est la France qui rame, éventuellement dans un râle mais sans trop râler.

Elle a trop d’intérêts personnel et des conditions de vie encore trop supportables pour se lancer dans une quelconque action radicale même si elle a peur et déplore l’évolution.

Elle croit parfois sincèrement que le communisme n’a qu’une seule forme, soviétique ou chinois forcément totalitaire, que toute forme de société des dominants est légitime. Elle va à l’église, au temple, à la synagogue ou la mosquée plus par soumission aux usages que par conviction.

Il est profondément convaincu ce premier étage, qu’entre le rez de chaussée qui bénéficie de mécanismes de solidarité et le troisième qui profite du bien commun, c’est lui qui, à des degrés divers, porte sans aide ni passe-droits, toute la société !

Cet étage, en particulier le haut de l’étage, a donc besoin d’être convaincu qu’il a intérêt à appuyer l’étage en dessous. Ce qu’il fait dans son appréciation sur les Gilets Jaunes.

Contrairement à ce que font beaucoup les discours de la FI, il faudrait leur démontrer que pour eux personnellement, l’idéologie de la Qualité (l’Avenir en Commun) constituerait un progrès, un rétablissement de la justice.

Il faut aussi pour pouvoir déclencher leur écoute, s’affranchir de l’étiquetage « communisme autoritaire et révolutionnaire sanglant » que les dominants s’appliquent à coller sur la Fi (et depuis peu aux Gilets Jaunes).

Il faut lui proposer de prendre des renseignements alternatifs auprès d’autres journalistes et progressivement lui démontrer l’existence de manipulations historiques pour sa parfaite exploitation.

Il faut le convaincre que la Qualité est meilleure pour lui parce qu’il sera le premier à bénéficier non seulement du pouvoir d’achat remis à niveau des pauvres mais aussi du réajustement du sien par ricochet.

3.4         Déstabiliser le deuxième étage

Les riches, ceux qui payaient l’impôt sur la fortune sans faire partie des 500 familles, ceux qui font travailler plusieurs centaines de gens, ceux qui héritent d’un patrimoine industriel ont trop à perdre pour vouloir changer l’ordre établi. La difficulté à vivre des étages précédent leur créée de difficultés mis eux voient la situation comme excellente puisque leurs revenus augmentent significativement tous les ans. Il est illusoire de vouloir les convaincre même s’ils ne devraient pas être insensibles à « l’apologie de la qualité » parce qu’elle offre la possibilité d’enrichir toute la société. Il faut donc leur promettre que le changement leur conservera au moins leurs acquis et que même il les augmentera d’une façon morale et mécanique par le redressement de l’économie et d’une façon amorale par transfert d’une partie des biens des hyper-triches (1%)

3.5         Convaincre les dominants

Rompre avec cette idéologie du « tout pour rien », avec l’obsolescence programmée, la mode, la publicité omniprésente, au profit de la vertu environnementale et l’hyper qualité durable pour tous, nous reposera tous et favorisera le savoir être plutôt que l’avoir.

On pourra aussi leur démontrer aux possédants que plus d’employés pendant moins de temps au travail, cela signifie plus de temps pour les associations, la vie en société, la santé, les loisirs et tous ces services modernes, ce sont des activités économiques dont ils pourront tirer profit puisqu’ils sont les mieux placés pour le faire et d’autant plus vite que les coefficients de changement seront importants.

Ils ne seront guère sensibles à l’orientation en PIB positif de ces nouvelles activités par rapport au PIB négatif des soins médicaux de malbouffe ou de pénibilités mentales. Mais qu’importe, ce pourrait être l’opportunité de racheter les pillages passés qui leur ont permis d’installer les systèmes légalisé avec lesquels ils saccagent la planète et ruinent la vie des gens. Ce serait plus fondamentalement honnête que de se donner bonne conscience avec une fondation-évasion fiscale qui offre quelques soulagements à quelques déshérités.

3.6         Arrêter les émetteur au sommet

Les membres de la caste dominante comportent leurs français mais en réalité, ils sont mondialisés, apatrides et souvent plurinationaux.

Son idéologie la rend collectivement et individuellement imperméable à toute notion d’intérêt général voire au concept d’humanisme.

La domination par la force toujours subtilement emballée dans de la théorie économique ou idéologique, ils ne savent fonctionner que comme cela. Entre-eux car ils ne sont pas nombreux, une solidarité de classe que ne renierait pas le communisme règne. Mais dès qu’il s’agit des autres c’est la force.

Leurs capitaux sont partout et ils pilotent tout dans le monde entier, notamment les ONG, les banques et les entreprises,  par leurs réseaux et leur argent.

Mais on peut imaginer un quatrième axe pour sortir de cette équation destructrice de l’environnement et de la société. Cela consiste à expliquer aux riches, comment en rendant la partie pauvre riche et la partie moyenne plus riche, ils deviendraient eux encore plus hyper-riches. Bref utiliser leur appétit pour l’argent pour soulager le peuple tout en redressant l’économie avec eux.

 

Rendre les pauvres riches partie 6 les motifs de refus de la Qualité par les dominants


1         Après l’incrédulité intéressée, les motifs prosaïques d’opposition

1.1         Les vieilles lunes ont la vie dure.

L’idée de faire le bien des plus pauvres, hormis que ce n’était pas avec ces modalités, n’est pas nouvelle. Elle est même fondamentalement l’idée chrétienne faut-il que je le rappelle, moi l’athée aux croyants des trois grands bords où préside la même philosophie.

Les bourgeois du XIXième qui allaient à l’église mais n’avaient pas mieux compris la vie que les « zélites » d’aujourd’hui, y objectaient que les ouvriers ne sauraient pas user sagement de leur temps libre et de leur argent. Un peu comme l’idée actuelle que si on laisse voter le peuple, il va voter des erreurs.

Non, le peuple n’est pas, n’est plus ce troupeau d’imbécile de Maupassant dans le Horla. Il est intelligent et sage, mais aussi généreux. A la différence de la fourmi qui vote pour son intérêt particulier, il votera dans l’intérêt général et ce faisant empêchera la domination des riches; car là est le vrai problème.

Bien sûr il y a des risques de manipulation médiatique : la maxime de Tocqueville sur le peuple qui votera comme on le lui dira reste un risque. Mais depuis lors nous avons les réseaux sociaux, l’instruction publique généralisée et nous pouvons construire des systèmes médiatique plus sains qu’aujourd’hui en même temps que des pouvoir mieux contrôlés et mieux répartis. On peut même envisager des éducations civiques et des droits de votes par niveaux ou thèmes.

Seules sont à redouter les influences sourdes étrangères genre révolutions orange financées par Soros ou services secrets. C’est une bonne incitation à disposer d’un contre-espionnage efficace et à imposer la transparence sur les financements des organisations non gouvernementales et les rémunérations et en regard des trains de vie des personnes en charge du bien public….

L’arrière-pensée de l’absence de renoncement à exploiter est donc patent derrière cette argumentation fallacieuse d’inconséquence du peuple.

1.2         Où les temps ne deviennent pas si durs pour les riches

Un tel repositionnement d’un coup permettrait d’abord de rétablir ce déséquilibre creusé depuis 40 ans entre capital et travail. Il ne serait donc que justice. Outre qu’il calmerait immédiatement les tensions sociales, il ne minerait plus sourdement notre économie mais il rendrait la dynamique collective dont le  pays a besoin.

Les possédants, qui comprennent mieux les systèmes économiques que la vie en société, verront bien qu’il s’agit d’une forme de dévaluation de leur capital. Mais on pourra leur expliquer qu’il s’agit d’une perte fictive puisque d’abord les prix des biens réels augmenteront aussi et qu’ils conserveront leurs biens.

C’est simplement le rythme d’accumulation qui sera réduit. Mais surtout on pourra utiliser leur logique pour leur expliquer qu’il s’agit d’un investissement massif à grande échelle ; un investissement très rentable à terme puisque l’économie s’en trouvera stimulée pour 30 ans avec en plus des marges augmentées de par l’augmentation des prix.

Ils peuvent partir s’ils veulent mais leurs entreprises restent, les capitaux ne leur appartiennent plus et s’ils détiennent des actions dans des entreprises étrangères, les produits sont d’autant plus surtaxés par rapport à la règle de base du pays d’exportation que leur participation est importante. En d’autres termes, où qu’ils s’expatrient, ils ne tirent plus d’argent sur les français à travers leurs activités. Le contrat est rompu.

Entre une grosse carotte et un petit bâton, le choix sera vite fait. L’économie des français est une valeur sûre. Cet épouvantail-là n’a pas de réalité.

1.3         Mais pour « les pauvres » qui ne travaillent pas ?

D’abord les besoins de modernisations de nos infrastructures sont immenses. « Les pauvres » en sont conscients et travailleront volontiers pour une grande ambition collective d’amélioration de qualité de vie de leurs enfants et même de celle des pays ayant besoin de soutien pour se développer.

Les pauvres travailleront s’ils sont bien payé pour : passer à deux réseaux d’eau, l’économie de la mer, l’agriculture respectueuses de la nature, des animaux et des consommateurs, l’amélioration de santé des procédés agro-alimentaires et leur déconcentration, les dépollutions de toute sortes, la sortie du nucléaire ou mieux son évolution vers le Throrium, la transition énergétique, l’amélioration en maillage irrigant les territoires des transports, l’amélioration en vitesse en qualité des réseaux de transports comme par exemple les trains sur coussin d’air à 500 km/h,, l’amélioration des  logements, l’entretien et la réparation des infrastructures, l’augmentation de la vitesse des télécommunications, la recherche fondamentale et appliquée comme la magnéto-hydro-dynamique et toutes les recherches oubliées (Pierre Lance Chercheurs exclus Savants maudits), le fret ferroviaire au lieu des noria de camions qui usent les routes, le rétablissement des structures éducatives, de santé, de justice de proximité avec de gros moyens, le rétablissement de l’autorité des enseignants….

Tout cela peut facilement conduire au plein emploi et au boom économique comme en Chine il y a quelques années.

1.4         Changer la qualité des productions, produits

Mais cette relance par les capacités d’investissement n’a de sens que s’il existe aussi un débouché pour ces investissements, comme on ne veut pas produire plus mais mieux, il faut augmenter les prix déjà « doublé » des produits pour garantir des produits d’excellente qualité à commencer par les produits alimentaires.

Comme l’économie est mue à l’origine par la consommation et que la consommation est essentiellement le fait des revenus du travail, il faut donc les « tripler » aussi ; rapport à la situation réajustée.

Nous voilà donc avec des produits d’excellente qualité achetables par tous et des capacités d’investissements dans l’économie réelle environ triplés en valeur mais modulés par l’exigence supplémentaire de qualité : qualité des procédés permettant la qualité des produits à faire pâlir les naturopathes ; qualité environnementale desdits procédés ; en particulier par exemple arriver à faire disparaître les taux affolants de cancers dus à la zone industrielle à Fos sur Mer.

1.5         Le risque de réaction des dominants et l’enjeu

Avec un peu d’ambition et surtout en faisant FI des restrictions financières que les dominants ne manqueront pas de vouloir imposer quand ils verront un marché comme la France échapper non pas tant en terme de profit qu’en termes de contrôle. L’histoire de l’anarchisme le montre (

Si le ou les meneurs de cette politique ne peuvent pas être neutralisés, ce pourrait même la cause possible d’une troisième guerre mondiale ; car la véritable cause de la seconde était que l’Allemagne, après la Russie, échappait à son tour à la finance mondiale et risquait de montrer la voie à toute l’Europe. J’en veux pour preuve ces deux citations de Churchill : « Le crime impardonnable de l’Allemagne avant la deuxième guerre mondiale a été le fait, réussi,  d’extraire sa force économique du système  d’échange International en créant son propre système de troc de sorte que la finance mondiale ne pouvait plus faire de profit. » (la finance mondiale ce sont les détenteurs privés de la banque d’Angleterre et de son colosse de rejeton les détenteurs privés de la FED et aujourd’hui aussi détenteurs de la BCE et de bon nombre d’autres banques centrales de pays) et puis encore : « Il faut que vous sachiez que cette guerre  n’est pas contre Hitler ou le national-socialisme, mais contre la force du peuple allemand, une force que nous voulons anéantir à jamais, peu importe si elle est entre les mains de Hitler ou d’un père jésuite. »

Mais cette fois si l’idée d’une troisième guerre reprenait les dominants, nous sommes prévenus et ce serait l’holocauste pour tous.

A l’opposé de cette approche, il y a de quoi permettre à tous de travailler, de travailler dans de bonnes conditions, à tous ceux qui le veulent et si les dominants facilitent ils en tireront les profits ;  mais leur domination du peuple français, dans le cadre ou pas d’un gouvernement européen ou mondial occulte, n’est pas négociable.

1.6         Comment permettre aux pauvres de se payer des produits de qualité durable ?

Tout simplement en augmentant les rémunérations du travail. J’imagine les cris d’orfraie de certains employeurs en lisant cela. Mais à supposer que je multiplie par trois le smic, mes produits vont être trop cher ? et mes concurrents ? A cela je réponds qu’aucun produit n’est trop cher si les consommateurs qui sont aussi les travailleurs peuvent l’acheter et que les concurrents seront mis dans la même situation ce qui fit que les règles ne seront pas faussées. Si les employés gagnent mieux leur vie de manière à pouvoir consommer ou investir, les carnets de commande se rempliront.

Pour ce qui est de la concurrence, elle se régule avec des clauses environnementales et sociales qui précisément permettent une concurrence équitable. Si en France on est payé trois fois plus qu’en Allemagne, revenus différés et assurances sociales comprises, alors il suffit de taxer les produits allemands en fonction de leur proportion de main d’œuvre mettons 50% et de sa différence de prix soit dans cet exemple 3×0,5.

Naturellement dans cette concurrence non faussée, la liberté commençant là où s’arrête celle du voisin suppose de revenir sur le libre-échange au sens des échanges incontrôlés pour passer à un échange tout aussi libre mais régulé par les taxes compensatrices basées sur des réalités.

Cela est sans rapport avec le protectionnisme.

Pour prendre une comparaison, les frontières seraient des transformateur et non plus des résistances chauffantes pour quelques profiteurs, ni non plus des disjoncteurs.

Cela suppose soit une harmonisation intra européenne et des frontières communautaires soit le retour aux frontières françaises donc une rupture des traités. Les conditions de cette rupture sont prévues et quand on voit la situation en France depuis deux mois, la clause est applicable.

Ces dispositions, ont aussi pour effet d’empêcher que l’argent de la consommation fuie vers les produits producteurs au lieu d’alimenter notre économie en circuit fermé.

Même avec un partage entre les pays exportateurs et importateurs, cela aura aussi pour effet d’assurer des rentrées à l’Etat français et par là de sortir des griffes des marchés financiers tout en disposant des moyens d’investir.

1.7         L’objection environnementale

Nous enfreignons la règle verte chaque année plus tôt et si l’on développait la consommation des pauvres ce serait encore pire !

Oui, on pourrait aussi à l’inverse tuer tout le monde, comme ça on consommerait moins !

Plus sérieusement, pourquoi serait-ce les pauvres qui devraient se sacrifier pour les autres ?

Mais surtout, le raisonnement ne vaut que si l’on n’a pas compris la profondeur de l’approche par la qualité et en particulier la dissociation du volume physique et du volume économique.

En réalité si l’idéologie s’oriente vers la recherche de la qualité durable, tous, riches et pauvres réduiront leurs consommations en volume. Certes les infrastructures pèseront sur l’empreinte environnementale mais si tout est conçu pour ensuite minimiser la consommation de fonctionnement et de déplacement, alors la consommation évoluera vers des services dont le seul impact environnemental est énergétique.

1.8         L’intérêt bien compris des possédants

Les possédants, qui comprennent mieux les systèmes économiques que la vie en société, verront bien qu’il s’agit d’une forme de dévaluation de leur capital. Mais on pourra leur expliquer qu’il s’agit d’une perte fictive puisque d’abord les prix des biens réels augmenteront aussi et qu’ils conservent leurs biens.

Mais surtout on pourrait utiliser leur logique pour leur expliquer qu’il s’agit d’un investissement massif à grande échelle très rentable à terme puisque l’économie s’en trouvera stimulée en plus des marges et même en arrêtant le « tout pour rien », l’obsolescence programmée, la publicité omniprésente, au profit de la vertu environnementale et l’hyper qualité durable pour tous.

On peut aussi leur démontrer que plus d’employés pendant moins de temps au travail, cela signifie plus de temps pour les associations, la vie en société, la santé, les loisirs et tous ces services modernes, ce sont des activités économiques ; de surcroit orientées PIB positif et non pas négatif comme les soins des pénibilités mentales.

 

On peut encore leur expliquer que tous les phénomènes pervers liés à des salaires très bas, tellement bas qu’ils sont beaucoup trop près des minimas sociaux et génèrent des comportements aussi profiteurs que ceux qui ont mis en place ce système de surexploitation généralisée du travail. Ces comportements cesseront progressivement.

1.9         Le rétablissement des moyens pour les infrastructures

Enfin, le rétablissement des marges en même temps que le grossissement du volume permettra le financement de tous les systèmes qui se mettront à fonctionner mieux, simplement parce qu’on aura, qu’il s’agisse de privé ou de public, les ressources pour les adapter aux besoins au lieu de réduire sans le dire les besoins et la qualité au motif des budgets insuffisants.

1.10     Avantages pour les industriels

Marge, carnet de commande, stabilité des employés l’ensemble des PME hormis quelques exploiteurs devraient y voir du bon.

Même Niel, Drahi, Roger, Arnaud, Pinaud, Bouygues, Bolloré,  et de Castries devraient dire à Gattaz, Mink, Attali et Rothschild que c’est une bonne voie puisque leurs profits, même avec la suppression de l’évasion fiscale, n’en sera que plus grande.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ils ne le feront pas car pour eux dominer et surtout rester dominants est encore plus important que gagner de l’argent et ce qui les gêne c’est le paragraphe suivant.

1.11     Réactions probables à la démocratie dans l’entreprise et la cité

La prise de pouvoir par des représentants de tous ces travailleurs pauvres, indigents, modestes, moyens, aisés, ces patrons de PME, ces indépendants, toutes ces forces vives de la nation tendraient à faire perdre aux dominants actuels, leur mainmise sur cette démocratie qu’ils ont si bien su subvertir dans la société et neutraliser dans leurs entreprises.

Le plein emploi rétabli, les ouvriers en position de négocier, les travailleurs fournis par une bourse et actionnaires, le pouvoir est équilibré dans les entreprises et dans la cité. Ils le verront comme pris par les ex-dominés devenus dominants.

Quelques ordonnances sur les règles d’importation pour appliquer les clauses environnementales et sociales aux bornes des territoires français, plus une loi suivie d’un décret d’application sur l’indépendance des médias, un renforcement énergique des services fiscaux et douaniers assorti d’un contrôle des transactions financières avec les pays offshore et voilà les parasites de la caste des riches remis à leur place de contributeur à la société. C’est moins confortable et cela ne leur plaira pas.

Comme ils ont des réflexes de dominants, il faut s’attendre à des réactions brutales, bien pires mais dans la prolongation de celles qu’on a observé dans le passé vis-à-vis des anarchistes et qu’on ré observe actuellement vis-à-vis de leurs dignes héritiers que sont spontanément les Gilets Jaunes.

Rendre les pauvres riches partie 4 Rendre les pauvres riches ou quand l’heure de la qualité a sonné


1         Rendre les pauvres riches

1.1         Renverser la vapeur

Cela peut paraître paradoxal mais dans la vie, dans la nature, la règle n’est pas la logique. La règle, c’est le paradoxe !

Il ne serait pourtant pas très difficile de renverser la vapeur.

Même si elle ne va pas sans problème, les puissances énergétique et technologique dont nous disposons, les masses gigantesques d’argent en circulation dans la stratosphère financière, la possibilité de création monétaire infinie, nous offrent la possibilité de changer tout sans autre problème que de réviser l’idéologie dominante.

Ce qui nous bloque, c’est l’idée très répandue, très chrétienne qu’il faudrait souffrir pour vivre….  du moins quand on est pauvre !

Mais « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » ne doit pas s’interpréter dans le sens qu’il faut travailler dur pour avoir le droit de se nourrir. Cela veut dire qu’il ne faut pas le gagner à la sueur des fronts des autres ! Cet aphorisme est à la fois une anticipation de l’abolition de l’esclavage et un principe de la construction par coopération en lieu et place de celle par la domination (si chère au système capitaliste-ultra libéral actuel).

1.2         Rendre les pauvres riches

Bien payer tous les travailleurs, et même de payer tous ceux qui, sans travailler, assurent l’importante fonction de redistribution de l’argent dans la société par le biais de la consommation (revenu de base à vie) de payer toutes celles ; reconnaître la valeur ajoutée et payer tous ceux qui travaillent aux générations futures et à l’avenir en assurant l’éducation et l’équilibre psychologique des enfants.

Les « pauvres » devenus « riches » dépenseraient leur argent; heureux de bien vivre; et ce faisant alimenteraient l’unique moteur fondamental de l’économie : la consommation.

Avec la consommation énergique, on passerait d’un maigre ruissellement fallacieux et indigent par les riches, à un véritable fleuve économique par les pauvres devenus « riches ».

1.3         Démarquer les revenus des minimas sociaux

Imaginer que l’on gagne environ trois fois plus (en fait de quoi nourrir, habiller, loger, éduquer une famille de quatre avec un salaire comme pour le smic à son origine)  tout en travaillant deux fois moins ; cela :

  • Écarterait les revenus du travail des minimas sociaux, limitant ainsi les tentations d’exploitation des systèmes sociaux et réduisant du même coup les différents motifs de récrimination contre les « profiteurs », et induisant donc une meilleure cohésion de société,
  • Permettrait, soit de gagner plus en travaillant à deux, soit de rémunérer implicitement le parent éducateur au foyer mais en tout cas de réduire les divorces, les suicides et le stress,
  • Permettrait le plein emploi (et donc sans doute une itération d’augmentation de la rémunération du travail)

 

 

 

1.4         Du travail pour tous

Dans cette situation, on aura relancé l’économie mais on n’aura résolu que le problème de ceux qui travaillent. Et encore on le résout sans améliorer leur qualité de vie autrement que par les équipements de vie courante et l’environnement.

Pour faire société, il faut encore améliorer la qualité de vie des précaires, des chômeurs, des sans-abri, des malades, des infirmes….? Les entreprises ne sont pas juste des pompes à dividendes pour actionnaires. Elles sont des mitochondries de cellules dans la société par laquelle les groupes tirent leur richesse.

Le fait qu’elles appartiennent à tel ou tel n’y change rien. Il faut donc externaliser l’actuel mal de société vers les entreprise en retour de le leurs externalisations de coûts par licenciements. Cela signifie partager la contribution à la société dans ces éléments de création de richesse matérielle collectifs que sont les entreprises.

Entre autre, il faut partager travail ou rémunérer les contributions à la société ; comme par exemple parent éducateur au foyer ou membre d’association reconnue d’utilité publique. La société de demain demandera une population non seulement instruite mais éduquée au supplément d’âme que nécessiteront les nouvelles technologies.

Il ne faut pas le partager le travail en entreprise à la marge, il faut le partager vraiment, en grand pour que le nombre de consommateurs augmente. Comme la quantité produite n’augmente pas sauf pour des productions technologiques ou stratégiques reconstituées, il faut environ diviser la quantité de travail par deux.

1.5         Conséquences pratiques de marchés

Pour un temps puisqu’ensuite la disponibilité supplémentaire de toute une frange de personnes en activité déplacera les marchés et donc les sources de revenu des actionnaires d’entreprises. Au passage on peut en profiter pour payer les femmes autant que les hommes et mécaniquement cela renflouera les systèmes de salaires différés.

La loi du marché aidant, les salaires vont partir à la hausse et les prix vont suivre. Nous serons partis pour 30 nouvelles glorieuses et on peut en espérer que tous ceux qui travaillent s’assumer sans aucune aide sociale au motif d’insuffisance de revenu. Et les quelques-uns qui ne travailleraient pas, soit par goût soit par incapacité bénéficieraient de minima sociaux nettement différentiés des revenus du travail ; ce qui rétablirait des relations saine « pauvres » qui travaillent, travailleurs pauvres et « assistés sans travail ».

1.6         Rendre les riches encore plus riches

Les riches ne sont pas plus intelligents que les pauvres. Ils ont soit hérité soit eu de la chance dans leur courage. Bien que se baptisant élite comme autrefois on s’affublait de titres de noblesse pour se considérer aristocrate, ils n’ont pas vu qu’en rendant les pauvres riches, ils seraient eux encore plus riches. IL faut dire, j’y reviendrai avec Monique et Michel Pinson-Charlot que tout n’est pas dans l’argent malgré leur adoration du veau d’or. Une part obscure est dans la maltraitance perverse qui fait qu’on se ressent riche parce qu’on ne souffre pas tandis que le Pauvre soufre.

Il n’en demeure pas moins que concrètement et hors des représentations de leur statut dans leurs têtes, les riches d’aujourd’hui tireraient encore plus de profits du système si son moteur économique tournait confortablement à la base. En l’état actuel des choses, ils seraient donc encore plus riches ;  hyper-hyper riches.

Les futilités de Monaco ou de Saint Barth ne s’en plaindraient pas.

1.7         Le ruissellement et le puits artésien de richesse vers les couches intermédiaires aisées

Si les pauvres devenaient riches par le fait d’être bien rémunérés de leur travail, si les riches étaient encore plus riches, les couches intermédiaires verraient elles-aussi, l’augmentation de la demande comme de la valeur de leurs services et par là même l’augmentation de leur richesse. Pour refaire société, il faudrait même que ce soient à elles que bénéficie l’augmentation de richesse après le recalage énergique de celle des pauvres.

1.8         Régner sur des gens heureux

L’humanisme le plus élémentaire consisterait dès aujourd’hui, au moins dans les pays développés, à supprimer les atroces conditions de vie des souffre-douleurs que sont les SDF, les immigrés, jeunes et vieux dans la misère, les banlieues….

Les extraordinaires richesses matérielles et développement scientifiques permettraient d’améliorer très sérieusement la qualité de vie des dominés autour du seuil de pauvreté : rendre les pauvres riches.

Pour en convaincre les dominants, les grandes fortunes capitalistes monétaires, banquières ou industrielles qui sont le seul véritable obstacle à cela, l’argument massue, c’est qu’ils seraient, avec leur couches de dominants-dominés aux ordres, encore plus riches s’ils permettaient aux prolétaires de redevenir aisés.

Ne serait-il pas beaucoup plus moralement flatteur pour chaque niveau de « régner » sur des gens heureux que de les mépriser régulièrement dans les médias comme le fait le pervers narcissique Emmanuel Macron ?

1.9         Permettre à l’humanité de jouir des bienfaits technologiques

A plus long terme, nous n’avons pas encore compris que notre puissance technologique est maintenant telle que le travail sera d’ici peu largement robotisé et qu’à terme très peu de gens travailleront et seulement dans des métiers de très haute qualification intellectuelle ou de très grande habileté manuelle ou de créativité artistique. Il faut donc inventer de nouveaux systèmes sociaux orientés vers l’éducation, la création, l’instruction, l’habileté corporelle.

Le sens de la vie n’est pas le travail, le sens de la vie c’est la perpétuation de l’espèce dans de bonnes conditions pour chaque individu de chaque génération. Il faut donc jeter aux orties le masochisme consistant pour certain à subir la vallée de larmes que leur imposent d’autres ; en particulier, réduire les temps d’aliénation au travail en plus de bien le payer.

2         Les rôles de l’idéologie

2.1         Son rôle d’entrainement collectif

L’idéologie dicte l’économie et l’économie conditionne le bain dans lequel sont placés les gens. Gramsci l’avait bien expliqué, ce ne sont pas les raisonnements qui dictent les votes (ou les refus de vote) mais le cadre de vie. Le vote vient du limbique pas du cortex.

Quand les conditions deviennent trop difficile, ce n’est plus le limbique qui commande mais le reptilien, cette partie du cerveau chargée de la survie et qui se soucie fort peu de la morale.

C’est sans doute la même partie du cerveau qui pousse certains individus pathologiquement dominants à s’imposer de manière amorale ou immorale.

Quand le peuple, dont l’immense majorité est saine, est tellement malmené que c’est le reptilien qui prend les commandes, le cortex ne sert plus à rien car le limbique le déborde. Ventre affamé n’a pas d’oreilles dit-on plus simplement. Quand ce stade est atteint par un seuil critique en nombre de personne, c’est l’explosion « façon nucléaire » sous forme par exemple des parisiennes à Versailles ou des Gilets Jaunes sur les ronds-points et qui vont une fois par semaine rappeler leur existence dans les beaux quartiers de la capitale.

Tant que ce stade critique n’est pas atteint, voici comment l’idéologie cherche à contenir les effets de la réalité en projetant le cortex à l’encontre du limbique avec d’autant plus de succès que le vécu individuel est cohérent avec les arguments.

2.2         L’interférence de l’argent dans l’économie et l’idéologie

Faisons un bref détour par la monnaie, l’impression de billets par les banques centrales privées. Ces petits groupes d’individus tiennent à la fois toute l’économie et toute l’idéologie.

Mayer Amschel Bauer, alias Rothschild 1er, l’avait bien compris quand il a dit vers 1800 « donnez-moi le contrôle des banques centrales et je n’aurai plus à me soucier de qui gouverne ».

Un président américain avait déploré à quel point il était facile pour un petit groupe d’homme de prendre le contrôle  d’une société; confirmant la citation du financier.

2.3         L’emprise de l’argent sur l’idéologie.

L’argent n’achète pas l’idéologie mais il peut en faire produire une ou ses évolutions comme c’est le cas actuellement avec Sapiens qui nous prépare à accepter le monde de contrôle et de mutations génétiques forcées de demain.

L’argent peut aussi acheter les porte-voix c’est-à-dire les médias pour les esprits simples et les intellectuels pour les esprits plus compliqués mais bien sûr tous tenant de l’idéologie glorificatrice de sa domination. Ensuite elle monte un système habile de filtrage à l’entrée, de cooptation, d’échange de mauvais procédés et d’autocensure pour entretenir la pureté congénitale des thuriféraires. Heureusement que nous avons RT, le Média, Thinker View et quelques autres… valeureux journalistes indépendants quoique censurés sur Youtube et Facebook car les chiens de garde de tous poils (CF Paul Nizan les chiens de garde; Serge Halimi les nouveaux chiens de garde) seraient tous verrouillé par 10 industriels sous la férule de Bernard Henry Lévy lui-même répondant au pilleur de l’Afrique et oligarque Bolloré.

2.4         Les limites de l’argent sur l’idéologie

Avec la démocratisation des réseaux sociaux la propagande médiatique ne fonctionne plus.

De plus, et les dominants, Attali en particulier, l’ont bien compris, les réseaux sociaux permettent de répandre très vite une nouvelle idéologie. Je compte bien en profiter avant qu’ils n’aient verrouillé Facebook et Google à coup d’algorithmes réducteurs, censeurs ou déviants, de censures par la doxa, de lois fausses nouvelles dès lors que les nouvelles déplaisent au pouvoir accompagné de lois d’état d’urgence établie par des opérations terroristes sous faux-drapeaux mais autorisant la vraie tyrannie des vrais dominants sur les vrais braves gens dominés.

La dégradation de la qualité de vie créée par l’accroissement des inégalités et l’austérité pousse les limbiques des couches de plus en plus malaisées de dominants-dominés vers l’alternative idéologique.

2.5         L’effet fédérateur populaire d’une alternative idéologique

La pression économique et les pénibilités au travail du quotidien rendent la sensibilité du limbique aux raisonnements du cortex moindre. L’effet médiatique et bien-pensant-conforme est d’autant moindre que des idéologies alternatives, beaucoup plus en phase avec le vécu perçu par le limbique se présentent.

La conjonction a pour premier effet d’abolir les divisions « idéologiques verticales » (type droite-gauche, noirs/beur/blanc, PMA/Mariage pour tous….) artificiellement entretenues pour mieux dominer un peuple divisé.

Elle a aussi pour effet de limiter la division horizontale de classes ou encore de couches sociales entre dominants-dominés (CF les expériences du chercheur lorrain de Vandoeuvre-les-Nancy  Didier Desort et ses expériences sur les rats ; popularisées dans l’encyclopédie du savoir relatif et absolu associé aux romans « les fourmis » et « la révolution des fourmis » de Werber).

L’ancienne idéologie de l’argent roi est discréditée dans l’esprit des dominés par la réalité économique. Ses laudateurs sont discrédités par leur appartenance aux auteurs de l’argent roi et leurs manipulations médiatiques patentes (élection présidentielle, couverture gilets jaunes sans le « dégage » sur la pancarte Macron, omettant les violences et les provocations policières pour les susciter (nassage) et ignorant les morts comme les blessés graves, sans parler de l’absence d’enquêt sur l’organisation au plus haut niveau de l’état des casseurs médiatisés voir d’un attentat…, invités partisans engagés présentés comme personnes ordinaires….).

Tout cela fait que les divisions des classes moyennes et basses disparaissent « sur fond jaune ». Tout cela aussi discrédite les « élites » auto-proclamées mais en réalité médiocres zélés (alain Deneault) qui servent les dominants ; cette nouvelle version des aristocrates d’avant 1789.

Naturellement, avec l’indifférence aux divisions idéologiques et de classe, les partis politiques qui ne vivent que là-dessus, sont tous morts.

2.6         L’heure de l’idéologie de la Qualité a sonné

Pour donner un nouvel élan à la société, pour fédérer ses forces créatrices et productives, c’est-à-dire hors des dominants parasites actuels et de leurs principales couches de médiocres zélés et malgré-eux, il faut une idéologie démarquée des anciennes et fédératrice des idées environnementales et sociales les plus avancées.

La vocation est de rassembler suffisamment de couches sociales et de diversité idéologiques anciennes et de lui donner suffisamment de conviction pour qu’elle ait, en confiance et, aussi sereinement que le permettra la résistance des dominants et de leurs alliés, mais avec une constance et une détermination sans faille, de balayer énergiquement leur ancienne structure de pillage des peuples pour la transformer en système équitable d’intérêt général.

Ensuite, comme dans toutes les révolutions (CF Révolutions Quand les peuples font l’histoire par Chartreux, Chirio, Larrère, Lemire, Palieraki) il sera temps de créer un parti plus structuré et de refaire des structures de gouvernance démocratiques du pays, des entreprises, de l’Europe des peuples…. !

 

Rendre les pauvres riches partie 1 Besoin d’idéologie nouvelle et définition de la qualité


1         Introduction

1.1         Le besoin de renouveau idéologique

Tout mouvement, pas seulement de renouveau politique, systémique, a besoin d’une idéologie pour faire coopérer les individus. Le jeu des dominants, des adversaires est de diviser. Celui des dominés doit donc être de s’unir et pour cela, il faut une puissante idéologie susceptible à la fois de rassembler largement et de surmonter les divisions

1.2         Les idéologies éculées

Les idéologies religieuses datent d’un ou deux millénaires ; elles sont épuisées et inadaptées. Il faut les laisser se retrancher dans l’obscurantisme ou les réserver à la spiritualité.

L’idéologie socialiste a été déconsidérée d’abord par la mise en œuvre soviétique et chinoise d’un communisme autoritaire et bureaucratique puis achevé par l’évolution manquée de sa réforme.

L’idéologie capitaliste-libérale présente depuis deux siècles montre ses limites. Elle est déconsidérée malgré la propagande médiatique à la fois par ses conséquences humanitaires, sociales et écologiques.

1.3         Les limites de l’approche corrective

Tenter de balayer l’idéologie ultra libérale par une reformulation du communisme serait une erreur tant a été médiatiquement dévalorisé le concept de communisme à la faveur de son totalitarisme trop brutal.

Ce serait aussi une erreur car l’approche ne ferait qu’entretenir un antagonisme entre communisme et capitalisme alors qu’il faudrait au contraire trouver une coopération entre dominants et dominés pour refaire société et ainsi préserver la nature.

1.4         La dispersions des causes

Il suffit de lire les réseaux sociaux, de suivre les mouvements de protestations, de s’intéresser aux associations humanitaires pour constater que les causes, toute plus valables les unes que les autres sont de plus en plus nombreuses. La majorité traitent superficiellement les problèmes, apportent indirectement une caution aux dysfonctionnements en cherchant à vivre avec plutôt qu’à en supprimer les causes qui souvent sont communes. Cette diversité entretenue par la propagande autour du maintien de l’idéologie et du système pour l’essentiel nuit à l’action collective au fond.

1.5         L’écologie ne suffit pas

L’écologie aurait pu être assez puissante pour jouer un rôle fédérateur car tout le monde y est sensible. En plus d’être fondée pour arrêter le pillage planétaire des ressources et les génocides d’espèces animales, elle est tactiquement habile car elle s’appuie sur de bons sentiments permettant la propagande médiatique. Mais elle ne remet pas frontalement en cause le système. Elle ne le fait qu’à la marge en ne poussant pas sa logique jusqu’à considérer que les êtres humains sont une faune qui a droit à la joie de vivre en bonne santé.

Sauf en Amazonie, en Inde, en Asie et à Fos sur Mer les humains n’en meurent ou n’en souffrent que peu immédiatement et visiblement ; même avec l’aide des industries alimentaires et pharmaceutiques. L’écologie ne touche donc pas assez directement pour mobiliser. Les fins de moi et la vie dure sont plus efficaces.

De plus l’écologie est encore associée pour bon nombre de gens à régression soit technologique, soit économique ou à privations de confort.

1.6         Conclusion de l’introduction

Il faut donc du neuf idéologique. Si le besoin de sécurité est ancré en chacun, il ne peut venir qu’en trame de fond car si pour certaines composantes, il peut représenter un mieux, pour d’autres, il est déjà acquis. Ce sont donc les besoins supérieurs dans la pyramide de Maslow qu’il faut viser : l’épanouissement.

Car si le moteur peut bien être l’insécurité de vie, pour séduire largement, au moins en Occident, il faut beaucoup plus qu’une sécurité matérielle améliorée, il faut un défi : s’épanouir dans le jardin d’eden.

2         Les composantes de la qualité

2.1         La définition globale

Qualité de vie, qualité écologique (dont la règle verte), qualité sociétale, qualité sociale, qualité des produits, qualité économique, qualité des organisations, qualité des procédés, qualité des individus, voilà la notion fédératrice !

 

Chacun peut y placer l’accent sur la cause qui répond à sa sensibilité. Les engagements des uns renforceront ceux des autres puisqu’ils sont tous composants d’une même direction. C’est ce que je baptisé « idéologie de la qualité ».

2.2         La régulation, une composante de la qualité

Les industries de procédés, en particulier les industries avec dangers intrinsèques comme le nucléaires, le pétrolier et le chimiques, mais aussi tous les organismes vivants ne fonctionnent que parce qu’ils sont régulés.

Seuls leurs composantes meurent, l’organisme lui vit parce ses composantes se renouvellent mais aussi parce rien ne se fait indépendamment du reste. Il y a toujours une régulation qui vient commander l’ajustement aux évolutions et au contexte. Les endocrinologues le savent bien, le corps humain est une merveille de régulation comme le tourbillon pour un mécanisme horloger.

Réguler une organisation, une économie, un système de pouvoir, un système d’organisation, fait partie de la qualité. Ainsi les règlements, les taxes, les contrôles, les référendums révocatoires…. sont des éléments de régulation et donc de la qualité, se confondant ici avec la santé, des organisations et systèmes.

2.3         Régulation de la concurrence

La concurrence, lorsqu’elle est émulation, peut être stimulante. La concurrence lorsqu’elle devient combat de gladiateur à mort où tous les coups sont permis pourvu que le mythe de la concurrence libre et non faussée soit entretenu est délétère.

Dans les communautés juives d’autrefois, les rabbins qui géraient tout décidaient du nombre d’artisans maximum de la communauté. C’était une régulation de la concurrence. Dans certaines corporations d’aujourd’hui comme les dentistes, les pharmaciens ou les notaires, le numérus clausus et la répartition géographique protègent contre une concurrence trop vive comme celle qui dévalorise les professions d’ingénieurs et techniciens.

La qualité c’est donc le contraire de la libre concurrence, c’est la régulation de la concurrence : assez pour garder une dynamique de santé, pas trop pour éviter la guerre de chacun contre chacun et contre tous.

2.4         Le modèle sain des tailles d’organisations de création collective de richesses

La relation de force permanente entre les entreprises aboutit à transformer un ensemble d’entreprises variant autour d’une taille moyenne, en deux pôles : d’un côté les grosses qui ont absorbé beaucoup de moyens et se sont imposés  et les boutiquiers indépendants qui ont quitté les entreprises moyennes et survivent dans les niches délaissées par les grosses.

Le schéma de distribution de taille d’entreprise d’un pays passe ainsi du modèle sain de société des entreprises de type « ballon de rugby » au modèle malsain du bilboquet (Fernand Brodel). On aurait pu dire du modèle de la brousse à celui des dinosaures et des rats.

Il suffit de comparer, sans que ce soit péjoratif l’économie de boutiquiers des pays du tiers monde et l’économie d’il y a un siècle en France. Laquelle était la plus prospère ?

La qualité de création de richesse, création toujours collective, consisterait dans ce domaine à entretenir la diversité des tailles d’organisation en établissant des dispositions régulatrices de la position de force des grosses entreprises face aux petites. En instaurant parallèlement des mécanismes de coopération plutôt que de compétition la société conserverait une distribution en tailles et en chiffres d’affaire d’entreprises homogène, favorisant l’intérêt général de la société et non plus l’intérêt de quelques entreprises en particulier. Un modèle de paix au lieu d’un modèle de guerre entre entreprises car tout ce que gagne l’une revient dans l’économie pour toutes les autres.

2.5         Le commerce équitable

Qui du concepteur, du producteur, du transporteur, du distributeur crée le plus de valeur ajoutée. C’est bien difficile à dire. Actuellement le plus fort, le plus gros, le plus concentré dans son métier impose sa loi aux plus atomisés. Un des mécanismes pour garder des tailles d’entreprises bien réparties consisterait à utiliser les paramètres capitalistiques et de main d’œuvre, à les comparer tout au long de la chaine du berceau à la tombe et d’en déduire la part proportionnelle de valeur ajoutée allouée à chaque étape ; corrigée de différences sociales et environnementales. Cela aurait en outre l’avantage de pouvoir réguler en fixant une valeur intrinsèque aux ressources naturelles avant même leur extraction.

 

2.6         La régulation du pouvoir : l’autonomie de décision

Établir une constitution pour tous par tous et non par quelques délégués lus ou moins personnellement intéressés au résultat, voter plutôt qu’élire, tout ce que diffuse Etienne Chouard participe de la qualité.

Tout système d’exercice du pouvoir qui soit à la fois consensuel et muni d’une protection immunitaire contre la mainmise d’une catégorie, susceptible de maîtriser ses tentations et tensions internes, capable de réguler impartialement les mécanismes de domination des forts par les faibles et d’ assurer l’entrainement vers l’intérêt général à terme sera valable.

Appliquer des logiques d’organisation par processus, soigner les interactions de chaque processus, réguler les pouvoir dans les processus par des mécanismes de tirage au sort et l’attribution temporaire du pouvoir à ceux qui n’en veulent pas forcément mais qui ont à cœur de bien l’exercer sont des principes d’une refondation du système de gouvernement utilisant les sciences en lieu et place d’un plagiat des mécanismes ancestraux ou animaux.

L’an- archie au sens le plus pur, c’est-à-dire l’absence de hiérarchie révélée remplacée par des règles dosant et équilibrant les pouvoirs ; laissant assez de liberté pour prendre des décisions mais pas assez pour se fourvoyer ou tomber dans l’intérêt particulier.

Les mécanismes de pilotage existent partout, dans toutes les entreprises, les organisations, les gouvernements. Il faut les adapter en fonction de la nature et la vocation des organisations mais toujours dans une approche de véritable démocratie. Plus de citoyens dans la cité en même temps cerfs dans les entreprises donc.

Les Gilet Jaunes l’ont revendiqué les référendums d’initiative populaire et cela me semble intégralement relever d’une philosophie de régulation de la qualité du mécanisme de pilotage ; d’un mécanisme de sécurité dans l’organisation du pouvoir.

Quels que soient les mécanismes retenus, ce soin apporté à l’intégrité, la robustesse et l’efficacité du fonctionnement du mécanisme de pilotage relève de l’idéologie de la qualité.

2.7         La hiérarchie des ordres, autre composante de la qualité sociétale

L’ordre technico-économique des réalités a besoin d’avoir un champ régulé dans les excès qu’offrent les possibilités physiques.

C’est l’ordre juridico-politique qui s’en charge, les lois, les règles étant là pour limiter les excès en fonction de ce qu’une société pense bon.

Mais dans le temps, dans la géographie, les sociétés n’ont pas les mêmes idées sur ce qui doit être permis ou pas. C’est l’ordre moral, le consensus sociétal qui en décide. Il fixe la limite du bien et du mal.

Cependant cette limite varie elle aussi avec les sociétés et pour se guider sur la position entre le bien et le mal elles utilisent l’ordre d’amour.

Lorsque cette hiérarchie des ordres est respectée la régulation macroscopique du fonctionnement de la société est saine.

Lorsque qu’un ordre inférieur dicte sa loi à un ordre supérieur – comme par exemple quand la cupidité économique fait voter des lois qui favorisent le pillage par quelques-uns,  ou quand la volonté de mater brutalement des révoltes pacifiques, instrumentalise des agresseurs potentiels pour aboutir à des lois liberticides – alors on entre dans une barbarie.

Évidemment, la qualité c’est l’évolution de la société dans la hiérarchie des ordres; et surtout, les mécanismes de maîtrise du maintien dans cette hiérarchie stable des ordres. Ainsi, le spirituel prime sur le religieux, l’intégrité sur la corruption et la manipulation, la sincérité sur le mensonge, l’altruisme sur l’égoïsme, le courage sur la veulerie, le général sur le particulier, le légitime sur le légal, le fond sur la forme (procédure comprise). La frugalité législative et réglementaire permise par ces principes. La qualité c’est aussi toute cette étique et ses mécanismes de maintien.

2.8         La prévention à la source facteur de qualité sociale

Beaucoup d’activité générant de l’économie sont des réparations d’une mauvaise qualité. Par exemple les réparations automobiles suite à accident ou suite à obsolescence programmée sont des activités économiques intéressantes pour les assureurs et les garagistes mais sans valeur pour la société.

Il en va de même pour les médicaments qui entretiennent la maladie au lieu de guérir, les analyses médicales inutiles, et surtout les produits alimentaires qui rendent malade et alimentent les activités de santé. Même si la majorité ne s’en rend pas compte, il ne suffit donc pas d’avoir une économie prospère pour avoir une société prospère. L’approche par la qualité recherche la minimisation des activités réparatrices par une prévention à la source permettrait de revenir sur ces dérives économiquement tentantes pour les entreprises du PIB négatif

2.9         Le bonheur intérieur brut

Cela n’est pas nouveau mais les indicateurs de la qualité de vie primeraient sur les indicateurs économiques qui retrouveraient le place de moyen et non plus de fin. La fin ce serait un indicateur de bonheur intérieur brut, probablement associé à une disparité maximale pour veiller à ne pas avoir d’écarts anormaux comme aujourd’hui et par là conserver la cohésion et le dynamisme de société.

2.10     Reconnaître la contribution de parent pour les enfants et la société

Le travail en pratique n’est qu’un des moyens d’apporter une contribution individuelle à la société. Elever des enfants est aussi une contribution au fonctionnement de la société. Elle est même plus importante que produire sur l’instant parce que la société ne manque pas de denrées mais elle manque de supplément d’âme et d’intelligence.

Elles aiment souvent, et parfois ils aiment aussi ; Tous forgent la société de demain, font 100 métiers, mais ne sont pas reconnus. Faute de rémunération, elles ou ils, se trouvent placées en dépendance de leurs conjoints devenant ainsi leur dominant. Les conjoints salariés sont eux-mêmes dominés par leurs. Pas étonnant que les femmes, majoritairement concernées, soient devenues nombreuses des combattantes-féministes. Leur choix n’est pas enviable soit elles luttent contre un seul niveau de domination en s’épuisant comme salariée, soit elles prennent les risques de dépendance par deux niveaux de domination. Toute femme, sauf quelques médiocres-zélées égoïstes, quelques dominantes pathologiques et quelques médiocres malgré-elles, devrait contester plus qu’un homme le système de domination en place.

2.11     Le revenu de base garantie à vie

Comment s’épanouir lorsque les incertitudes des fins de mois, de l’emploi s’ajoutent encore et toujours aux avatars de la vie ?

L’Homme est un animal grégaire, il ne peut pas vivre sans apporter sa contribution à d’autres.

Chacun apporte ce qui lui fait plaisir et il n’est pas plus ridicule de croire que ces contributions feront société sans être organisées que de croire que la somme des intérêts particuliers aboutit à l’intérêt général.

Le revenu de base à vie, garantissant une vie de sécurité matérielle fonction de la richesse de la société, permettrait aussi l’appartenance, la reconnaissance et même l’épanouissement des moins gourmands.

Plus de pauvreté donc, la forfaitisation des apports de chacun porterait certes un coup au désir de travailler, surtout dans les conditions actuelles mais comme il y a pléthore de travailleurs pour un travail désormais raréfié parce que massivement mécanisé ce n’est qu’une forme de régulation.

Celui qui ne fait qu’apporter une modeste contribution à la société joue cependant un rôle économique important en dépensant son revenu de base. Comme la pluie des nuages, il redistribue l’argent qui alimentera les circuits de production vente des entreprises. Sans même la contribution sociétale que chacun ne pourra s’empêcher d’apporter, on pourrait déjà dire que le revenu de base est l’organisation d’un moyen de faire tourner l’économie. C’est déjà le cas avec les minimas sociaux à ceci près que le revenu de base ne serait pas en dessous mais sensiblement au-dessus du seuil de pauvreté.

2.12     Réduction drastique du temps de travail

Si la qualité c’est entre autre la qualité de vie, pourquoi s’aliéner, voir s’abrutir au travail. Les deux approches réduiraient le nombre des candidats au travail rémunéré au-delà du revenu de base ou pour l’éducation de ses propres enfants. Cependant pour ceux-là qui l’ont choisi, un rythme trop soutenu, jour après jour, donne à la fin l’acédie (burn-out). Sans même parler des consommations inutiles de soins et de médicaments, ce n’est pas l’épanouissement. Pourquoi s’en priver puisque générations après générations, l’humanité a su développer des technologies qui permettent de faire à quelques-uns entourés de beaucoup de machines, plus que des armées d’hier. La richesse et la puissance actuelle permettent déjà de diviser le temps de travail par deux environ.

2.13     Population et ressources terrestres

Les humains prolifèrent sur la planète et cela les expose à des équilibrages violents entre besoins et ressources disponibles par la mort des plus faibles. C’est ce qui se passerait pour des animaux mais les humains, à partir de leur base animale peuvent faire mieux. Certes, le reptilien commande au limbique pour lequel le cortex invente un « emballage » logique décent.

La reproduction humaine obéit aux règles du reptilien. Rendez les individus misérables, vulnérables et paradoxalement ils feront des enfants pour assurer la survie de l’espèce. C’est une réponse naturelle et rien ne peut l’empêcher. Rendez les gens riches, sûr de leur vie et ils feront peu d’enfants ; c’est la même réponse naturelle mais à l’inverse. C’est pour cela que l’Allemagne se dépeuple tandis que l’Afrique explose.

La qualité c’est d’utiliser notre capacité corticale à prendre conscience de nous- même et à élaborer des stratégies pour utiliser notre tendance naturelle dans le sens de la régulation de notre nombre sur la planète terre.

Bien mieux que de laisser les migrations tenter de réguler maladroitement par le conflit, les risques et les mauvaises conditions pour les uns et les profits pour les autres, nous avons dont tout intérêt à répandre le confort matériel et la confiance en l’avenir partout. La solidarité internationale venant remplacer le colonialisme. La qualité remplacera le nombre.

2.14     Conclusion sur l’idéologie de la qualité

Cette qualité au sens large englobe une série de notions existantes qu’elle unifie. A travers le souci de faire bien, très bien, sur tous les plans qui ne sont certainement pas tous cités précédemment. Elle remet en avant l’intérêt général et dans le but de faire société pour lui apporter le meilleur en respectant tout et donc sans broyer les individus, ni martyriser les animaux, ni saccager la nature.

Le nouveau portrait de « l’ange Gabriel »


Mais contrairement à ce que dit Juan Branco, ce n’est pas la France qui est une « idée morte », car la France est une réalité géographique politique et sociale qui existe encore, bien que malade. C’est la démocratie qui est une idée morte parce qu’elle se heurte à l’impossibilité à la fois matérielle et morale pour le peuple d’exercer le pouvoir, comme le montrait il y a près d’une siècle René Guénon dans « La crise du monde moderne » (1927).

    Or tout pouvoir factice aboutit à un Etat Voyou dirigé par des voyous. Cet Etat ne peut être fondé que sur la violence et la loi du plus fort. La décrépitude de la démocratie française est donc simplement l’aboutissement logique des principes faux et artificiels de 1789 d’où découle l’actuelle dérive idéologique qui nous ronge et nous tire vers la ruine et le néant.

    Ce n’est que dans des cas exceptionnels comme la Suisse que la démocratie a pu avoir un semblant d’existence, mais cela suppose une très longue tradition de liberté et d’autonomie, une population homogène et peu nombreuse et un haut niveau de vie…Et encore, la démocratie directe helvétique n’a pas été capable de tenir en échec la dictature covidienne en dépit de deux votations ! Le peuple suisse est d’ailleurs sous l’influence permanente de puissants lobbies financiers, politiques et médiatiques.

    Quoi qu’il en soit, la situation de la France n’est pas sans rappeler l’histoire de la démocratie athénienne qui sombra dans l’incompétence et la décomposition, avant d’être vaincue par Sparte et tomber dans la dictature odieuse des Trente Tyrans.

                                                                                                                                                            OT

Faut-il encore présenter l’avocat Juan BRANCO ? 

Avocat d’affaires franco-espagnol et polémiste, défenseur de Jean-Luc Mélenchon… etc…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Brancocat

Condisciple de Gabriel Attal à « l’école alsacienne », il est revenu récemment au premier plan, Gabriel Attal ayant révélé que Branco l’avait harcelé durant leur scolarité.

Il faut lire ce qu’écrit Branco d’Attal dans le texte ci-dessous, depuis la désignation de Gabriel comme premier ministre.

Plus inquiétantes sont les perspectives que nous décrit Branco… Juan Branco ✊ @anatolium
Crépuscule

Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.

Un certain Gabriel Attal.

Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, montrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulsera.

J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, fait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandront dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.

Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primo député de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.

La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargent. 500.000 en écoutent la version audio, puis, une fois éditées en librairies, 170.000 achetèrent.

Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses têtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous que Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.

Lorsque le livre paru – nous étions à l’automne 2018 – les gilets jaunes ne s’étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionner d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourner l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il est ce jour là, de la Macronique, le parfait instrument.

La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.

Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés.
Gabriel, qui n’était alors qu’un primo député pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé – des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.

Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcours Up et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.

Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas furent immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongée, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.

Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisit. C’était eux qui, à la manœuvre, avaient fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.

Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.

Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne puisse lui être imputé.

Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuit au ministère du budget.

Comme partout, il en partira sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevée et que la moindre mesure qu’il ait annoncée n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.

Agitation, mouvement et une importante équipe de communication – les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions: l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.

De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bilderberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaînes de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation: préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.

La France, nous l’avons dit, n’est pas une démocratie. Elle est une oligarchie où le contrôle de l’image vaut politique et façon de l’opinion.

Seuls ceux qui n’ont pas lu Crépuscule s’étonnent, a fortiori, se félicitent, de ce parcours prodigieux que toute la presse va vous louer. Pour Gabriel Attal, c’est un soulagement. Le voilà à la tête de l’Etat, comme il en rêvait et l’annonçait depuis l’âge de 14 ans. Lui qui posait dans son yearbook de l’école alsacienne avec sa tête accolée à la photographie de Georges Pompidou, qui n’a jamais eu d’expérience professionnelle si ce n’est un stage pistonné à la Villa Médicis, a été incapable de compléter sa scolarité à SciencesPo, rit en privé des SDF et de l’école publique, qui n’a en lui la moindre once d’humanité, aura toujours su comment resquiller pour avancer. Alors même que son diplôme de Master a dû être arraché par la grâce d’une faveur de François-Antoine Mariani, bientôt conseiller d’Edouard Philippe, qui voulut lui éviter un humiliant redoublement, il est consacré.

Cet homme, comme tant d’autres avant lui, est désormais celui qui aura à décider de notre politique nucléaire et étrangère, antiterroriste, éducative et industrielle.

Cela doit nous amener à nous interroger, et nous interdire de nous étonner que l’on manque demain d’amoxicilline, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, suite à des décisions prises par de tels gouvernements.

Je ne rentrerai pas dans des considérations personnelles, sur le caractère profondément pervers et fourbe d’un être qui aura, tout au long de sa vie, fait montre d’une grande capacité à la cruauté et à la violence, elles-mêmes fruits de blessures mal pensées.

Il y a plus grave et plus dangereux, car ces êtres le sont, et prêts à tout pour asservir et dominer. Je vous raconterai la façon dont, se présentant en victime, ils auront, à de nombreuses reprises, tenté de dévaster ceux qui les menaçaient. Leur instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police, pour semer la terreur dans un pays que l’on rêve démocratique.

Il y a plus important que ces méfaits qui toucheront ceux qui s’y sont opposés. Car la violence est l’instrument de ceux qui sont sans pensée et sans idée, et pour lesquels la politique n’est qu’un rapport de force dont le peuple est le nutriment. A peine arrivé au pouvoir, il faudra à Gabriel rémunérer et récompenser tous ceux qui, comme son maître, l’auront jusqu’ici appuyé. Et ce n’est que le début, puisque d’ores et déjà, 2027 est annoncé. La course sera effrénée. Tandis que des notes, sondages et fiches Bristol préparées par des conseillers, vont se multiplier pour nourrir ses interventions au cours d’un dîner, d’une invitation télévisée, d’un débat parlementaire pour parler de sujets dont il n’ont aucune idée, le fond va se voir rapidement évacué.

Car si vous pensez que ces êtres vous gouvernent dans l’ambition de faire quelque chose d’un pays qu’ils n’ont jamais pensé, vous vous trompez. Les avez-vous un jour entendus parler de ce qu’ils pensent, de ce que nous sommes et deviendront ? Ce n’est pas un hasard.

Être un politique aujourd’hui, c’est se vouer à décider chaque année, de la distribution des ressources de l’Etat, ces milliards que nous produisons chaque année, et qui sont chaque année collectées par nos bureaucrates avinés. C’est être la personne qui pourra trancher en faveur de telle ou telle puissance, nommer les hauts fonctionnaires, recevoir les informations qui, collectées par les services de renseignement, remonteront incessamment pour détruire ou protéger, distribuer privilèges et faveurs, opprimer ou dévaster.

Voilà le pouvoir, pour les êtres avinés. Alors qu’importe Gabriel, ses failles et ses blessures. Son intimité, et ses béances, explorées et exposées. Son absence d’intellectualité, de rapport au monde et d’expérience d’un quelconque réel, cette ambition sans bornes et sans scrupules qui le consume et le dévore depuis qu’il est enfant, l’empêchant à tout rapport à l’autre et à toute pensée. Tout cela est de qualité dans un monde où les vices sont toujours récompensés.

Ce qui compte, c’est que ce qui vient sera d’une violence difficile à imaginer. Et nous en porterons tous une responsabilité collective.

Je prédis, dans un environnement médiatique parfaitement contrôlé qui va lui attribuer mille succès, un jeu de massacres. Une rupture anthropologique. Car nous atteignons avec ces êtres, de nouveaux sommets. Que même Gérald Darmanin et Bruno Lemaire se soient inquiétés de sa nomination dit beaucoup de ce qui s’apprête à nous être présenté.

Il nous faudra l’assumer. Prévenus, passifs, silencieux et pour beaucoup égoïstes et sans solidarité nous l’aurons cherché.

Notre société, qui ne sait plus s’exiger, prospère sur le pillage de pans entiers de l’humanité. Repue et confuse, médiocre, elle ne se donne plus aucune arme, ni pour protéger ceux qui cherchent à la féconder, ni pour abattre ceux qui n’ont pour objectif que de la piller. Voilà un jeune premier, millionnaire avant ses trente ans de ce que lui offrait la société, que nous nous sommes montrés prêts à consacrer. Sans résister. Cela doit, sur nous et non sur lui, nous interroger.

La France est-elle une idée morte, au point que l’on accepte de la placer entre les mains d’êtres mortuaires et que la vie a depuis longtemps quitté ? N’est-elle plus qu’un système où la prédation, la dévastation, normalisées, justifient qu’à sa tête, des êtres sans beauté ni humanité soient propulsés ?

Je prédis à Gaby, qui n’a, en trois ans au gouvernement et sept ans de carrière politique, jamais rien fait ni démontré, mais surtout rien apporté à la communauté, de grands succès. Et je vous prédis que vous aurez, encore à encore, à les payer pour en maquiller les insuffisances, de façon sonnante et trébuchante, comme nous l’aurons toujours fait.

Un dernier point. Que cela ne nous fasse en rien envie. Gaby, comme tant de ceux qui nous dirigent, n’est qu’un symptôme, et non, en soi, la difficulté.

Ce à quoi il a dû sacrifier pour devenir est difficile à concevoir. Je le connais, intimement. Je sais ce qu’il a à combler.

Je sais qu’il se vengera de ce que j’ai écrit, de ce qui a été dit de lui, et de la violence qu’il considère avoir subi, parce que des personnes auront osé dire de lui sa vérité.  

Pronostiquez-moi des heures sombres, alors que tout un appareil d’État est à ses pieds. Mais prenez le d’abord en pitié. D’être ce qu’il est.

Et prenons en pitié, d’avoir accepté que nous dominent des hommes dont la médiocrité ne cesse de prospérer, et qui n’ont que la violence, à défaut d’âmes et d’idées, comme qualité à nous proposer.

Police, justice, gouvernement : les joies du ménage a trois !


Les entreprises ont transféré les coûts sur l’Etat et la Société sociétés pendant que leurs dirigeants et complices politiques évadaient l’argent.

Asservi aux marchés financiers des riches pilleurs précédents par Giscard et Pompidou dès 1972, l’Etat impécunieux a mis la panique dans la justice en ne lui donnant pas les moyens de fonctionner et encore moins de condamner. La justice a donc par ses décisions , souvent en plus de classe ou de copinage, sapé l’autorité en général, plus spécifiquement celle de l’Etat et des citoyens notamment les pères, mais aussi et surtout celle des policiers.

Les policiers ulcérés en ont progressivement conçu une rancœur à la fois envers la justice et envers les gouvernements; au point de décider de faire leur loi; comme on le voit bien concernant le terrain mais jusqu’au plus haut niveau avec les réflexions du directeur général et du préfet de Paris.
Parallèlement le gouvernement dicte a une justice égarée dans les principes du droit coutumier a l’anglo-saxonne ce qu’elle doit juger; ce qhttps://youtu.be/-AZkomJj-eEui continue de la monter contre les gouvernements et l’Etat.
Enfin nous sommes gouvernés par des collabos qui veulent garder le pouvoir dans leur intérêt propre en servant les intérêts de l’Etat Profond; ceux servis par l’idéologie capitaliste bourgeoise anglo-saxonne via les mécaniques mondialistes et EUA, les médias des milliardaires et la CIA infiltrée partout.
Nous, les citoyens, avons donc trois pouvoirs rivaux dont un corrompu et trois infiltrés qui se font la guerre sous prétexte de maintenir l’ordre tout en bafouant paradoxalement chacun a qui mieux mieux les lois de l’Etat de Droit. (CF https://youtu.be/-AZkomJj-eE )
Il faudrait soit que l’armée quoiqu’infiltrée elle aussi vienn au secours du peuple en prenant le pouvoir, soit que le peuple uni et protégé par la police au lieu d’être mutilé viennent mettre bon ordre dans tout cela.

A défaut il faut souhaiter que la police gagne car il est temps de se débarrasser de l’Etat Profond, des mondialistes et de réindustrialiser la France et la francophonie au profit des peuples.

Ensuite on pourra équilibrer son pouvoir avec celui de la justice avant de cadrer les médias du capital et les agents de l’étranger qui les peuplent ainsi que les administrations de l’industrie de la santé ou de l’éducation ce qui permettra de remettre démocratiquement des gens compétents et intègres comme François Asselineau au pouvoir …. Et pourquoi pas de substituer à l’adoration du veau d’or concurrentiel dérégulée, l’idéologie de la qualité a lire sur ce site (rechercher en bas a gauche)

Marquage idéologique inconscient ? Opposition contrôlée ? ou auto-discréditation forcée ?


Dans l’interview d’Alexandra Henrion-Caude par Xavier Azalbert, il est apparu que généticienne ne signifiait pas statisticienne et que s’entourer de gens compétents -surtout quand on en connaît de compétents- est un art.

Faire une émission avec 3 transparents rébarbatifs, hors de son domaine de compétence il fallait oser. France-Soir a-t-il tellement besoin de se remettre en odeur de sainteté auprès de la moyenne bourgeoisie parisienne qu’il compromette son image dans une émission de faire valoir réchauffée, incolore, inodore et sans saveur réalisée dans un grenier ?

La confusion d’Alexandra Henrion-Caude attribuant au confinement ce qui résulte des abandons de soins est inquiétante. Elle pourrait pourtant ne rien ignorer de l’article : « Des statistique aux scandale » (à lire entre-autres sur ce site) réalisé très tôt par un statisticien compétent (lui).

Comment peut-on se présenter comme chercheuse de haut niveau et faire une bourde pareille ?

Pas une seconde il n’a été question d’abandon de soins comme cause de la différence France Allemagne ! Or les abandons de soins amènent ipso facto au totalitarisme effaceur de prescription par les généralistes alors qu’une semaine après les premières inquiétude le Pr Raoult avec publié une solution efficace d’ailleurs aujourd’hui revalidée par étude en plus de la significativité initiale de ses résultats pratiques tellement ils étaient probants .

L’abandon de soin amène aussi à la déliquescence orchestrée dans le long terme à travers le médical, d’un système social efficace pour en faire un marché moins efficace pour les français mais plus lucratifs pour le 1% (comparaison France Etats-Unis il y a 40 ou même encore 20 ans)

Le raisonnement long compliqué sur le deuxième transparent manque de rigueur. Les graphes Euromomo de l’Allemagne montrent qu’il y a moins de différence entre la Hesse et Berlin qu’entre les départements français. Comme Egalité devise de la France on fait mieux.

Plus important : ses graphes pléthoriques évitent le principal sujet : l’éventuelle différence de qualité des soins. On y aurait probablement vu que les grandes villes aux hôpitaux bureaucratiques et serviles avaient de moins bons résultats que les campagnes qui échappaient vaguement à la dictature criminelle du pouvoir grâce au simple sens de l’humanité et de dévouement selon le serment d’Hypocrate de leurs soignants.

Mais comparer des tout petits nombres et des petits nombres de malades sans rapporter cela aux densités de population de chaque département pour analyser comparativement les surmortalités régionales, ne pas tenir compte des âges, des catégories socio-professionnelles, des injectés et des pas vaccinés… tout cela relève de l’amateurisme.

Pas un mot non plus, même pas le sommaire sur le contenu de son livre. Les apprentis sorciers, je l’avais déjà écrit sous une autre forme dès mai 2020 en annonçant le génocide dont on sait maintenant qu’il est avéré ; même édulcoré sous le terme « effets secondaires » alors qu’il s’agit de séquelles immédiates graves et fréquentes» et que l’on peut redouter le pire avec les effets à long terme sur le système immunitaire.

En sa réponse positive à la question de Xavier Azalbert sur la différentiation de traitement politique selon les régions sous la forme « C’est ce que je souhaite » est typique des dominants exigeant du bout des lèvres de leurs collaborateurs qu’ils exécutent la volonté du patron. Typique de son milieu bourgeois dominant.

Mais pour qui se prend-elle cette non élue avec cette réponse à une question de surcroit « queue de cerise » ?

La question est plus insidieuse qu’il n’y paraît car l’Egalité en France va avec égalité de traitement partout d’une part et d’autre part Liberté signifie qu’on ne peut enfermer ou bâillonner les gens.

Encore un mot sur la Suède présentée seulement sur le troisième transparent presque copie du premier. Pourquoi cette ajout après-coup ? Le gouvernement suédois aurait mieux fait circuler le virus en n’enfermant pas sa population ce qui expliquerait que par immunité collective il y ait moins de rémanence un hiver plus tard. Mais quelle est l’influence des injections sur ces rémanences ? jusqu’en 1900 la Suède était le pays le plus dominé par les propriétaires capitalistes. Le peuple n’avait aucune influence malgré des systèmes de vote aux mains des riches sur les décisions. Ce joug des nobles et bourgeois du XIXieme a engendré une telle réaction au XX ieme qu’ils sont allés plus loin que les autres dans le socialisme. D’où l’impossibilité d’enfermer contre la volonté du peuple. Mais on sait par démonstration scientifique publié par les meilleurs que l’enfermement est contre-productif. Comment une prétendue chercheuse peut-elle ignorer ces publications ?

Et aussi : Pourquoi focaliser sur la Suède capitaliste en diable ? Pourquoi ne pas focaliser sur un pays aux mains d’un peuple ? Un gouvernement par exemple qui aurait utilisé et même fourni gratuitement en préventif de l’ivermectine ?

Pour terminer, je ne me souviens pas avoir jamais entendu Xavier Azalbert tutoyer ses invités.

Bref les non dits, la timidité des sujets, les manquements aux règles de rigueur dans la constitution et l’interprétation des chiffres, le tutoiement comme la conduite de l’entretien font penser à de l’opposition contrôlée aux mains de bons petits bourgeois faisant leur opération marketing pour leurs bonnes œuvres.

Cette émission très décevant et compromettante pour l’image des deux. Je ne crois pas à l’incompétence et l’étude bâclée me semble révéler un travail dans l’urgence.

Une première hypothèse serait qu’elle ait été forcée sous la menace pour l’un comme pour l’autre. Une autre hypothèse m’amène à me demander si le traducteur de l’étude Kokopelli à propos d’Henrion-Caude n’aurait pas raison et si elle ne serait pas une infiltrée chargé d’amortir le mouvement de contestation. Action pour laquelle il lui faut rester médiatiquement sur le devant de la scène ? (lire propagande et fausses nouvelles tactique numéro 10 sur ce site). Dans ce cas c’est Azalbert qui n’aurait pas dû s’y prêter.

Ecocide au Parc de la Tête d’Or par les écologistes de Lyon


Havre de verdure, port d’évasion, paradis de la botanique, je croyais naïvement le parc de la Tête d’Or, ce poumon de Lyon en de bonnes mains. Pourtant, depuis quelques temps d’avais des doutes, barrières travaux, restrictions diverses au public, désagréable prosélytisme covidolâtre et Ukro-nazi de l’Ambassade d’Allemagne en bordure avaient envahi la quiétude tranquille des années Barre et Colomb. Mes doutes étaient fondés.

Depuis la malheureuse chute d’un arbre sur une paisible maman avec son enfant, qui dénotait à la base un manque de surveillance de la santé des arbres la zone avait été bouclée. Au lieu d’étayer les arbres malades et de chercher pourquoi ils étaient vacillants, il fallait montrer à la vue de tous qu’on réagissait. Bref de la com politique au choix à l’Ukrainienne ou à l’anglo-saxonne de toute manière ce sont toujours les mêmes du 0,1% qui sont derrière l’armée de leurs thuriféraires Médiocres-Malgré-Eux.

Paradoxalement, la dégradation de vitalité du parc, certes d’abord due à la sécheresse est arrivée avec la mairie écologiste. On se demandait pourquoi l’écologie était si promue médiatiquement à grand renfort de peur et de catastrophisme ; et bien on a maintenant la réponse :

– Dans un premier temps, disons les années 70 à 2000, c’était pour effectivement arrêter les pollutions des usines de transformation. On avait juste oublié les exploitations du sous-sol, l’agriculture, le transport, le tourisme. Fallait pas tuer les rouages de base du mondialisme dérégulé capitaliste tout de même !…. Le système, l’idéologie qui le sous-tend ce sont des tabous.

– Dans un deuxième temps est venue la manipulation des foules : Al Gore, Greta, l’argent et l’armée des ONG de Soros, et tous les scientifiques de seconde zone en mal de notoriété ou corruptibles ont été mis à contribution. Naturellement les médias du grand capital aux frais de fonctionnement assumés par les états des peuples ont battu le tam-tam tandis que les prêts à croire comme les Médiocres-Zélés (ceux qui savent qu’ils font le mal mais à qui ça profite) ont repris les sornettes habillée de scientificisme en chœur. Bref il s’agissait de profiter des bons sentiments de la majorité des gens à l’égard de la nature et des rouages systémiques en place pour créer de toute pièce une religion et son clergé.

Tous les petits cadres zélés jusqu’à Polytechnique, tous les gens entrainés à l’obéissance physique comme idéologique dans les universités de la république, ou presque, se sont mis à bêler réchauffement climatique en cadence. Quelle imposture ! Encore une … plus récente mais majeure se superposant à celle du Covid et de tout le pharmaceutico-médical depuis un siècle ; vaccins compris.

Les glaces millénaires nous ont révélé que l’élévation de température précédait l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère. Probablement précisément parce que c’est la température qui fait fondre les glaces et que les glaces fondues libèrent du CO2. La terre c’est grand, le cosmos encore plus ; L’Homme sur le plan du climat ne compte que pour 1% des variations. Mais la prétentieuse grenouille se voit en bœuf ; c’est la marque de sa bêtise. Par ailleurs des écrits d’il y a 15 ans nous annonçaient pour maintenant des élévations catastrophiques du niveau des mers. Rien de tout cela ne s’est produit. On nous a manipulé par la peur avec de la modélisation fausse ; du scientisme. Le nouveau gestionnaire de la station météorologique de l’Antarctique est accusé par l’ancien de falsifier les relevés pour coller au dogme. Voilà 15 ans que la température moyenne n’augmente plus ; ce qui signifie la ruine de la propagande et donc de la suite du projet (un peu comme les soins par l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine pour l’hystérie médiatique sur commande dite COVI19) Mais le plus démonstratif, ce sont les cycles de Milankovitch, ces petites variations des mouvements de la terre et des planètes dans le cosmos qui induisent de grands changement à l’échelle des Hommes. La corrélation de la théorie avec l’Histoire est « parfaite ». C’est du même niveau que l’héliocentrisme de Keppler par opposition au géocentrisme de Gallilée (eh oui c’était un pourri mis en avant par la bourgeoisie pour lutter contre le pouvoir de l’église)

Que le pékin moyen ne sache pas tout cela je veux bien mais que des gens qui ont été en factulté ou dans les plus prestigieuses grandes écoles ne le sachent pas ou ne veuille pas le savoir est consternant.

Pourquoi tout ces préparatifs ? c’est le ….

  • troisième temps : à partir de 2020, curieusement synchronisé avec le passage de la guerre secrète à la guerre ouverte contre les peuples. Il s’agit non plus seulement de continuer à stimuler le commerce mais aussi et surtout prendre le pouvoir politique en Europe. Il ne s’agit plus seulement d’imposer investissements somme toutes bénéfiques aux entreprises même si le rythme forcené éveille les soupçons quant à une intention de couler les petits. Application anticipée de la théorie fasciste du Forum Economique Mondial emmené par ce fils de nazi nommé Klaus Schabb qui nous dit froidement qu’on n’en a plus besoin ; tout comme des gens simples…. Fantasme de riche qui se croit seul important alors que depuis Fernand Braudel, on sait que c’est le modèle « ballon de rugby » c’est-à-dire les petites et moyennes entreprises et non le modèle « bilboquet » qui, au même titre qu’une faible inégalité, fait la dynamique d’une société.

Le but de ces 20 ans de préparation, c’est ce raz de marée vert des femmes et hommes politiques un peu instruits, totalement incultes, mais très autoritaires et très idéologiquement soumis aux puissants, quand ils ne sont pas choisis pour leur perversité comme à Givors ou à l’Elysée, qui nous assaille aujourd’hui.

Le but c’est de les lâcher ces Kmers-Verts à prendre des décisions extrémistes irréalistes et absurdes ; Ménageant toujours les puissantes grandes entreprises du secteur et maltraitant tout aussi systématiquement les citoyens (composteurs, tris à la source, absence de ramassages d’encombrants, remplacement des voies de circulation par des encombrements routiers consommateurs de carburant…). Bref le but c’est le profit de pillage légal par le contrôle politique

L’enfer est pavé de bonnes intentions, le mal se présente toujours sous les traits du bien. Quel meilleur prétexte que l’écologie après 20 ans de campagne médiatique pour installer un mensonge en vérité afin de mettre au pouvoir des tartuffes utiles aux desseins long terme de destruction de l’Europe au profit de la grande bourgeoisie financière apatride à l’idéologie individualiste et propriétariste ; bref de répandre l’égoïsme du marche ou crève, du struggle for life, à l’anglo-saxonne, à l’anglicanisme protestant tellement puritain dans la face éclairée qu’il ne peut être que vicieux dans l’ombre.

L’abattage des arbres malades du Parc de la Tête d’Or, sans la moindre consultation publique des citoyens, sans doute décidé par cet avatar de cette vision bureaucratique adémocratique nommée « communautés de communes » sans la moindre information du public, relève de ce totalitarisme sécuritaire et vert, exercé par des incompétents fanatisés ; des idiots utiles mais au 0,1% pas au bien commun; donc parfaitement nuisibles au peuple comme à la nature.

Les arbres alimentent et puisent dans les nappes phréatiques mais pour cela ils ont besoin d’eau. De plus les forêts produisent des nuages par évaporation et les nuages protègent de l’évaporation de l’eau sol. Or il y a belle lurette que les fameux brouillards lyonnais ont disparu. Les forêts d’Allemagne comme les forêts du Morvan sont décimées ; tout simplement parce que les arbres n’ont plus assez d’eau ni en surface ni en sous-sol. N’ayant plus assez d’eau, ils vivotent et le premier parasite venu à raison d’eux. C’est un SIDA contagieux au rythme de la propagation des parasites qui se régalent des arbres. C’est le même genre de phénomène que le déplacement d’équilibre rénine-angiotensine des systèmes immunitaires dû aux récentes injections géniques expérimentales. Ces injections dont on sait maintenant clairement non pas pudiquement « les effets secondaires » mais crument « les séquelles » ne manqueront pas en plus plus tard de décimer discrètement et d’ailleurs en plus de la surmortalité augmentée déjà visible, on commence à voir que l’espérance de vie aux Etats-Unis diminue.

S’il n’est pas envisageable d’arroser les forêts, c’est en revanche parfaitement envisageable au parc de la tête d’or. Ne serait-ce qu’à titre pédagogique pour démonstration du problème des forêts. Aussi est-ce une solution ridiculement simpliste que de traiter les effets au lieu de la cause. Une réplique de la médecine allopathique par opposition aux médecines naturelles ou homéopathiques. Vous êtes malade donc on vous saigne. Les grands arbres sont malades donc on les coupe.

Dire que l’on en replantera de plus résistants, c’est du même bois que Napoléon, ce nabot pervers, cupide, sanguinaire, contemplant le champ de bataille jonché de morts qui a osé dire cyniquement « une nuit à Paris réparera tout cela » C’est demain on rase gratis. C’est une explication à la noix pour se débarrasser du problème à peu de frais. A peu de frais tout est là…

Dans le cas des grands arbres centenaires du Parc de la Tête d’Or, il faudra des dizaines d’années voire un siècle pour récupérer le massacre. Si l’on traite pas le problème à la source dans le temple de la botanique aucune chance de sauver la nature. Si l’on suit le raisonnement de fuite devant l’effort, le parc finira en micro-steppe avec quelques cactus près d’un oued capricieux.

Le 0,1%, sa propagande, sa CIA détruisent notre environnement, nos vies. Ne les laissons pas faire.

N’écoutons plus les écologistes religieux bêlants et remettons une bonne fois pour toutes en cause le système financier capitaliste dérégulé et la dominance de ceux qui ont déclaré la guerre ouverte aux peuples et à la nature. A l’heure où j’écris ces lignes c’est le moment ; à commencer, nonobstant la lutte pour empêcher les étangs ou lacs artificiels de plaine comme de montagne (en langage médiatique édulcoré les bassines) par remplacer l’abattage par l’arrosage.

Soyez amoureux de la nature : fuyez les écologistes politiques… votez anti-capitaliste ! Mieux : dégageons tous ces apparatchiks collabos de l’extrême centre et construisons l’avènement de l’Idéologie de la Qualité en tout et pour tous…. (à lire sur ce site)

Et pour l’heure substituons des Parc de la Tête d’Or sains à l’adoration malsaine du Veau d’Or

Les usines bulgares tournent à plein régime pour fournir discrètement des munitions à l’Ukraine


Le 22/03/2023 à 7:59


Une ligne de fabrication d’obus de l’usine d’Arsenal à Kazanlak en Bulgarie – DIMITAR DILKOFF

Officiellement la Bulgarie n’exporte pas d’armes vers l’Ukraine. Ses usines de l’ère communiste fonctionnent pourtant à plein régime et elles embauchent à tour de bras.

La Bulgarie fournit-elle des armes à l’Ukraine? Officiellement, non du fait de sa proximité historique avec la Russie. Pourtant, ses usines fonctionnent à plein régime et elles embauchent à tour de bras. L’an dernier, les exportations du secteur ont frôlé les 4 milliards d’euros, selon des estimations – soit le triple du précédent record de 2017. La Pologne et la Roumanie font office d’intermédiaires, sur la route vers l’Ukraine.

Depuis l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022, une vallée du centre du pays, blottie au pied de la chaîne des Balkans, n’a jamais aussi bien porté son surnom: « Guns and Roses ». Les vastes champs de roses y côtoient en effet la fabrication d’armements. Laminée après l’effondrement du bloc soviétique en 1989, l’industrie avait connu une renaissance dans les années 2010, à la faveur des conflits au Moyen-Orient. Rien de comparable toutefois à la situation actuelle.

La « Kalachnikov bulgare »

A Kazanlak, les ouvriers se pressent devant l’entreprise privée Arsenal, qui compte quelque 7000 salariés.

« On nous a assuré qu’il y aurait des commandes pour au moins cinq ans! », lance une quadragénaire ayant décroché un CDD renouvelable qui chaque jour voit arriver de nouvelles têtes.

Armements produits par l’usine d’armement Arsenal © Nikolay DOYCHINOV

Kazanlak a affiché l’an passé un taux de chômage de 2,37% », deux fois moins que la moyenne du pays. Les carnets de commandes d’Arsenal, où est notamment fabriquée la « Kalachnikov bulgare », réputée pour son bon rapport qualité-prix, « tirent l’activité de toute la ville », souligne Yordan Ignatov, vice-président de la chambre de commerce locale. Les commerçants voient affluer les clients, comme les agences immobilières: « tout ce qui se construit s’achète », assure Teodor Tenev.

Thierry Breton visite une usine d’obus

Spécialiste des munitions pour armes soviétiques, la Bulgarie veut désormais moderniser ses infrastructures de l’ère communiste pour les mettre aux standards de l’Otan, dont elle est membre depuis 2004. Cette modernisation est financièrement appuyée par des fonds européens. L’UE a débloqué lundi deux milliards d’euros pour accélérer la production pour l’Ukraine.

Thierry Breton, commissaire européen en charge de l’industrie, était de passage la semaine dernière en Bulgarie pour visiter l’entreprise VMZ de Sopot, dans la même région. Lors d’une séquence à l’abri des médias, il a notamment visité les lignes de production d’obus de 155 mm, dont l’armée ukrainienne manque cruellement pour ses canons.

Car le sujet est très sensible. Quand le conflit a éclaté, le Premier ministre pro-européen Kiril Petkov a manoeuvré en coulisses pour épauler Kiev, « à un moment décisif pour l’Ukraine », explique l’ex-ministre de la Défense Todor Tagarev. Kiril Petkov a même affirmé au quotidien allemand Die Welt, qu' »un tiers des munitions dont avait besoin l’Ukraine dans la première phase de la guerre venaient de Bulgarie », via des pays tiers.

Refus d’afficher publiquement son aide

Après la chute de son cabinet en juin 2022, alors que le pays reste enlisé dans une crise politique, les gouvernements intérimaires n’ont pas entravé les contrats commerciaux existants, malgré les fortes réticences des socialistes et des ultra-nationalistes. A l’exception d’un seul envoi autorisé par le Parlement, Sofia n’a jamais livré directement d’armes à Kiev et n’a pas signé la déclaration commune européenne sur les munitions.

Le colonel à la retraite Vladimir Milenski regrette que la Bulgarie refuse d’afficher publiquement son aide. « Cela aurait envoyé un signal politique fort, montrant que nous ne sommes pas un pion politique de Moscou », dit-il.

« Appartenir à l’UE et à l’Otan mais ménager les intérêts de la Russie revient de fait à soutenir l’agresseur », lâche-t-il, sans espoir que les nouvelles législatives du 2 avril changent la donne.

PS avec AFP