Rendre les pauvres riches partie 5 le déni par utopie des dominants


1         Les étapes d’acceptation de l’idéologie de la Qualité

1.1         Doubler les prix, tripler les revenus du travail pour tous

Mais que voilà un bon slogan ! et surtout une belle perspective !

L’attrait réaliste de revenus sensiblement meilleurs, sera relayé par les moqueries médiatiques trop contentes d’en faire leurs choux gras d’audimat et de passage à tabac médiatique au début. Cela nous attirerait donc d’abord le sensationnel décrédibilisant. C’est un risque mais ce qui n’est pas forcément mauvais dans la société spectacle actuelle où chacun peut ensuite aller se renseigner. Au moins l’idée qu’une autre économie avec d’autre base est à considérer existerait dans l’esprit des peu politisés.

1.2         Après les moqueries, la curiosité

Chaque fois que j’ai expliqué ce principe, les gens ont été d’abord incrédules. Après discussion, ils ont conclu : « si vous vous présentez, je voterai pour vous » !

Il n’en ira pas de même des journalistes et des politiques mais c’est heureusement en démocratie le peuple qui décide. Il faudra juste que le porteur ne meure pas d’un bête accident ou d’un attentat en route car sur une perspective de cette importance l’approche juridique ne suffira pas pour juguler ; au même titre que l’attentat de Strasbourg n’a pas arrêté les Gilets-Jaunes

Les interviews seront plus discrètes, les combats à coup de calculatrices et d’idées reviendront avec seulement des adversaires choisis, et il faudra toute la constance du peuple pour imposer la supériorité de ses idées face aux innombrables critiques, manipulations, déformations et désinformations.

Espérons que le pouvoir aura chuté avant cette étape ou au moins que la partialité des médias aura pu être circonvenue. Mais dans tous les cas, il faudra convaincre le maximum de gens à travers les couches sociale car de la force de ce nouveau logiciel dépend la capacité à reprendre notre avenir en main et évoluer ensemble. L’avènement de la nouvelle idéologie n’est qu’une question de temps et donc de tactique.

1.3         Après la découverte, l’évidence

Après l’incrédulité, l’idée fera son chemin à son rythme comme avait fait en son temps l’idée écologique du candidat Dumont.

Lorsqu’elle s’installera, elle paraîtra évidente à tous comme toutes les idées nouvelles qui ont percé.

L’Avenir en Commun emballé dans l’avènement des principes de la qualité deviendra possible et même la référence ; qui sait francophone, européenne, méditerranéenne ou mondiale.

2         Utopie ou absence d’envergure ?

2.1         Si j’avais su j’aurais fait mes rêves plus grands

Déjà deux mois que les gilets jaunes, en plein hiver, tiennent jours après jours, nuits après nuits dans le froid et la pluie ces nouvelles barricades symboliques que sont les ronds-points et que les citadins s’impliquent semaines après semaines dans l’actes sabbatiques ; N° 7 à l’heure où j’écris ces lignes en pensant affectueusement à eux et aux victimes des traquenards et des violences du gouvernement devenu ouvertement totalitaire.

(comme je l’avais prévu entre les deux tours de la présidentielle et écrit dans Facebook et à Jean-Luc Mélenchon accompagnant le chèque pour sa campagne: « si vous n’êtes pas au second tour je voterai Front National car il ne faut surtout pas laisser passer ces totalitaires masqués là »).

Les Gilets-Jaunes n’auraient fait tout cela que pour 100€ et un RIC éventuel ?! Comme une banale grève dans une entreprise où le patron attend que les ouvriers soient au bout du rouleau pour reprendre comme avant ou pire qu’avant ? Tout cela pour garder le même président tyrannique pervers et narcissique avec désormais ses morts et ses estropiés sur sa conscience et celle de l’ignoble Castaner ?

Il n’en est pas question et l’idéologie de la qualité est à la hauteur des appels de Commercy qui m’ont beaucoup touché et rendu fier des lorrains.

Vous voulez la misère secourue, moi je la veux supprimée

avait écrit Victor Hugo. C’est aussi l’ambition de l’idéologie de la Qualité et plus encore pour l’Humanité et la planète.

2.2         Les utopies d’hier, évidences d’aujourd’hui

2.2.1        L’esclavage

Durant ou peu avant la révolution, les braves gens de Champagney découvraient qu’il existait des individus noirs et qu’ils étaient esclaves. Aussi braves et généreux que les gilets-jaunes d’aujourd’hui, scandalisés, ils écrivaient au roi avec des arguments religieux d’humanisme pour faire cesser ce traitement indigne des créatures de dieu.

Les bourgeois, allant certainement tous à l’église au moins une fois par semaine avaient moins bien compris l’enseignement du même dieu. Ils avaient donc considéré l’abolition de l’esclavage comme une utopie ; et évidemment s’y opposaient pour des motifs économiques.

L’esclavage a été aboli une première fois par Robespierre à l’occasion de la grande révolution française de 1789 : « que périssent les colonies plutôt qu’un principe ! » avait-il répondu aux industriels de l’époque qui prédisaient la ruine du commerce de la canne à sucre.

Naturellement ce commerce n’en avait pas été ruiné ; pas plus que celui des planteurs du sud après la guerre de sécession. Il s’établit simplement un autre équilibre fonction de l’offre et de la demande, elles-mêmes dépendantes de la valeur d’usage et de « la main invisible du marché »

Napoléon ce boucher, ce tyran rétablissant l’ordre et sacrifiant un maximum de français dans des guerres imbéciles l’a rétabli. Il a fallu attendre une autre révolution 1848 pour qu’il soit aboli.

Ce qui ne l’a pas empêché de perdurer ailleurs et d’exister sous d’autres formes. Comme disait Coluche : « avant les esclaves on les enchainait, maintenant on leur donne 5 semaines de congés payés et ils reviennent tout seul »

Néanmoins, l’esclavage est condamnable et condamné sans appel.     L’utopie d’alors est devenue évidence d’aujourd’hui.

2.2.2        l’école gratuite, laïque et obligatoire, la sécurité sociale

En son temps, l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire avait été difficile à amener. Les réactionnaires d’hier qualifiaient cette idée nouvelle et saugrenue d’utopie.

Pourtant un siècle après, quelle puissance cette instruction publique généralisée n’a-t-elle pas donné à la France ? A toutes les nations occidentales ? Que serions-nous derrière les nations éduquées si nous avions gardé une population inculte avec quelques « zélites » instruites ?

L’instruction ce ne sont pas seulement les besoins industriels et économiques, c’est toute la vie en société ; bien plus importante.

On voit bien à l’heure actuelle que les prétendues élites coulent le pays, pillent le bien commun et que ce sont les gilets jaunes ou leurs successeurs du peuple, grâce à leur instruction qui vont le sortir du mauvais pas où ils l’ont mis. Jusqu’à cette idéologie de la qualité pondue par un presque-gueux tout juste sorti de la paysannerie il  y a deux générations grâce à l’accès à l’éduction permise par le Front Populaire en 1936.

Et si l’on peut évaluer que l’époque actuelle compte plus de savants que toute l’histoire avant elle n’est-ce pas dû à cette formidable mécanique d’instruction généralisée et systématique ? Quelle stimulation l’instruction n’a-t-elle pas apporté à nos qualités de vie à tous ?

A qui viendrait l’idée aujourd’hui de contester l’avantage de l’instruction généralisée de bonne qualité pour tous pour faire société et la développer ? Là encore l’utopie est devenue évidence.

2.2.3        Cas de la Sociale

La sécurité sociale, la retraite par répartition, les 5 semaines de congés payés, la semaine de 40 heures, le travail seulement après 14 ans ont toutes été qualifiées d’utopie ; et toujours par les mêmes individualistes, égoïstes, dominants maladifs et adorateurs du veau d’or.

Notre système de santé était, et malgré sa mise à mal scandaleuse pour transférer cette manne et rente sur la population au privé, reste peut-être encore le meilleur du monde après celui de Cuba et loin devant celui des états-unis d’amérique à la fois privé, bureaucratique, socialement sectaire et inutilement coûteux.

Les américains n’ont même pas réussi, un siècle après nous à le mettre en place et les anglais ne connaissent même pas en pratique la notion de médecine du travail.

Notre qualité de société a des années lumières d’avance sur la qualité de société sécrétées par les dominants anglo-saxons. Mais nos « zélites » appâtées par leur argent et séduit par leur puissance brutale ont épousé leurs thèses et les médias ont travestis ces bienfaits, cette supériorité sociétale et sociale en une curiosité, une erreur, une anomalie ; bref en moins bien qu’eux.

Tout cela parce que notre système s’apparente trop à l’approche collective communiste, nom péjoratif qu’ils donnent à un système de coopération et de fraternité avant d’être comme chez eux un système de domination et d’individualiste. Bref un système trop près des révolutionnaires de russes et trop loin des dociles ex colonies britanniques.

Notre système de retraite par répartition s’appuie sur la totalité de l’économie et sur la solidarité sociétale au lieu de s’appuyer sur des gains de casino. Il est intrinsèquement meilleur que le leur.

Nos utopies collectives et collectivistes sont devenues réalité et ont donné de meilleurs résultats que leurs archaïsmes de dominants égoïstes et individualistes et il leur a fallu 60 guerres et toute la brutalité de leur ex colonie surpuissante avec des millions de morts au travail et dans les guerres pour arriver à faire croire le contraire.

Nos utopies ont fait et feront encore école dans tous les pays du monde à commencer par l’Europe continentale, le Royaume-Uni sauf les anglais, le Maghreb et l’Afrique. C’est pour cela qu’ils les redoutent et les combattent. Il est temps de restaurer la grandeur de la France dans le monde, de souder les peuples du monde autour d’idées généreuses ; ne serait-ce que pour diminuer la natalité. Il est temps pour les dominants anglo-saxons de réviser leur sordide idéologie d’un autre âge et de s’adapter.

2.3         L’utopie : entre intérêt, domination, déni et perversité

2.3.1        Opposition par désir de dominer

La domination est dans les gênes ; rien ne sert de vouloir la combattre.

Les expériences de Didier Desort le démontrent pour les rats, Henri Laborit le confirme comme toute l’Histoire, pour autant qu’on la connaisse vraiment, des homo-sapiens : il s’établit toujours une hiérarchie dominants, dominants-dominés sur plusieurs couches, dominés dans les sociétés humaines. A cette hiérarchie s’ajoutent les indépendants et les souffre-douleurs.

Il serait aussi illusoire de vouloir changer cela que de vouloir changer la nature humaine ; mais on peut en changer les modalités.

2.3.2        Le rôle subtil du déni

De toutes les formes de résolution de problème, le déni est la plus « efficace ». Puisque le problème n’existe pas, on n’a pas à le résoudre !

La société française a été obligée récemment de voir sa misère. Elle s’est rendue d’autant plus visible qu’elle a choisi le gilet jaune fluo comme signe de reconnaissance. Le déni n’est plus possible les 9 millions sous-estimés de pauvres, les 5 millions sous-estimés de chômeurs ont pris médiatiquement corps et se sont mis à exister aux yeux des dominants et dominants dominés ; aux yeux des médiocres zélés et malgré-eux.

2.3.3        Après le déni, l’utopie

Quand on est bien obligé de prendre acte du problème, la deuxième défense consiste à dire quand on est anglais « lovely French idea » ! Ou quand on est français : utopie !

Aujourd’hui qui aurait l’idée de revenir sur ces utopies d’alors;  Les dominants bien sûr ! Grâce au travail des autres, ils peuvent mener une utopie du peuple : ne pas travailler de leur vie ! Ils ont de naissance gagné au Loto ou à l’Euromillion et peuvent chacun se payer chacun instruction sur mesure, soins, confort pour les vieux jours et même vacances permanente.

2.3.4        L’intérêt et la domination cachés derrière l’utopie

2.3.4.1         Le besoin de dominer même sans profits

La domination des riches se trouve renforcée chaque fois qu’une forme d’écart avec les pauvres se creuse ! Il faut donc garder voire amplifier les moyens de creuser l’écart et non les réduire.

2.3.4.2         Les motivations derrière les refus de rémunération de base garantie à vie.

Rendez-vous compte, si le revenu décent garanti à vie, motivé par le seul fait que l’être humain est un individu social ne pouvant s’empêcher d’apporter au groupe, devenait le système !  Mais alors comment ferait le dominant pour dominer ?

Il perdrait son atout essentiel dans la négociation: la peur de manquer du travailleur. Il ne disposerait plus que du désir du dominé pour le faire travailler à son profit ?!

Autre inconvénient pour les dominants, l’insécurité ne serait plus un facteur d’asservissement comme aujourd’hui le caractère provisoire de toute aide. Pourtant la simplification serait dans l’air du temps…. Oui, mais pas là !

Peut-être aussi s’inquièteront-ils d’une possible reconversion des contrôleurs de chômeurs en contrôleurs des évadés fiscaux….

2.3.4.3         Les motivations derrière les refus de réduction par deux du temps de travail avec triplement du revenu.

Même déni au second degré par utopie, et toujours pour cette même raison de domination-profit mêlée avec la réduction par deux du temps de travail, assortie d’un triplement de la rémunération. Vous n’y pensez pas ! La rentabilité du capital et même toute l’économie s’écroulerait… !

Eh bien même pas ! Certes le capital des dominants serait dévalorisé au regard du travail puisque la part de marge en proportion des coûts de main d’œuvre diminuerait. Mais cela, malgré l’augmentation des prix, disons par entre deux, ne ferait que relancer l’économie par le plein emploi et la consommation.

Plein emploi avez-vous dit ? Mais vous vous rendez compte ? Comment allons-nous pouvoir dominer les gens s’ils ne sont plus à la porte de nos entreprises forcés de quémander leur survie ? Cette sortie de leur situation mi aliénation, mi esclavage est presque pire que la rémunération garantie à vie !  Elle sape notre domination.

2.3.4.4         Les motivations derrière les refus de rémunération du parent éducateur de ses enfants

Toujours le même déni au second degré par qualification d’utopie et toujours pour dominer, avec la rémunération suffisante du parent préférant se consacrer largement aux soins puis à l’élévation de ses enfants.

Même refus sadique d’assurer la qualité de vie du plus grand nombre afin non seulement de dominer mais surtout de se sentir plus fort, plus intelligent, mieux que les dominés.

2.3.4.5         Pourquoi l’organisation centralisée de recrutement de travailleurs et l’octroi d’une juste part des profits aura du mal à passer

Avec cette idée d’avoir des organismes collectifs chargés de fournir des collaborateurs aux entreprises. Ces « pôles emplois » pourraient en outre négocier, percevoir et redistribuer la part de profits née du collectif à côté des impôts sur les sociétés, la part des dirigeants et la part des actionnaires.

Donner leur part de profit aux employés, réduire la proportion des profits des actionnaires, de l’Etat et des dirigeants en les faisant passer d’un tiers à un quart ! Mais vous n’y pensez pas !

En plus cela reviendrait à créer une sorte « de syndicat global des prolétaires » qui mettraient les entreprises en dépendance ! Mais ce serait la dictature du prolétariat ! Plus rien ne fonctionnerait !

Pas si sûr, certainement même que les employés feraient mieux fonctionner les entreprises parce que partageant les fruits, ils veilleraient à ce que leurs efforts soient bien utilisés.

C’est ce qu’on constate pour les RES d’entreprises en dépôt de bilan quand les gens investissent pour remettre au capital et repartir. C’est aussi ce que l’on constate dans les entreprises libérées ayant frôlé la mort. Mais ce qui est sûr, c’est que dans ce schéma, les dominés ensemble réguleraient les actuels dominants; Et ça pour les actuels dominants style députés REMs et petits chefs d’entreprises pressureurs, c’est inconcevable !

Pour les dominants mais pas pour les dominés….

L’utopie des dominés est l’ennemie de la domination – Leur masochisme son ami.

 

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