Résister à la torture psychique massive


Par expérience, j’avais reconnu très tôt le caractère pervers narcissique et le danger grave du « il sera parfait pour le job » d’Alain Mink. Je connaissais le harcèlement moral relationnel, le harcèlement moral feutré de pouvoir et c’est pourquoi bien que sympathisant de la FI je m’étais commis à voter RN au deuxième tour dans le seul but de faire échouer le plan.

Cependant, je n’avais pas deviné que nous allions entrer dans un harcèlement moral systémique à l’échelle planétaire. Je remercie chaleureusement Jean-Jacques Crèvecoeur d’avoir amplifié dans une visio au sein d’un groupe de résistants et la pertinence de la détection d’Amazin Polly quant à l’application dans cette opération des 8 principes de Biderman pour la torture psychique des prisonniers militaires.

https://lbry.tv/@MargueriteRothe:8/Charte-de-coercition-de-Biderman-_-JJ-Crevecoeur:7?fbclid=IwAR2XrWotzVfd41lzCqj0jd-Rmtxa2d4pXpWE0SP14DkoU1_JHTbRxRGTsus

Je les remercie de m’avoir décillé et jjébauche ici mes antidotes à ces 8 injections répétées de poisons psychiques que force non seulement le président du 1% mais avec lui nombre de notables petits bourgeois tous plus ou moins médiocres malgré-eux (Alain Deneault).

Les vampires qui vous pompent votre énergie psychique chassent en bande on l’a déjà observé. Je l’ai par exemple vécu en entreprise lorsque les collaborateurs croyait que j’allais être nommé chef au départ du chef et qu’il fût préféré par une bande qu’un DRH membre des 5 instigateurs d’un management par le harcèlement moral dans le groupe (affaire Orange qui n’est pas sortie) aurait la place. Tous étaient instantanément passés de l’amabilité empressée à l’agression en signe d’allégeance et pour se dédouaner des bonnes relations antérieures… Ainsi va la veulerie moyenne des collabos.

L’appartenance au groupe est un facteur puissant (Solomon Ash) et la soumissions à l’autorité en est un autre tout aussi puissant (Milgram). Zimbardo a montré ce que pouvait donner la combinaison des deux et nous y sommes….

1) Isoler

Sans surprise, pour lutter, il faut entretenir et même resserrer tous les liens : familiaux, amicaux, sociaux. Il faut sortir, bouger, communiquer, aller travailler…. On peut même envisager de se saluer à la française comme avant… Faites l’amour pas la guerre ! Et même quand vous êtes physiquement seul, pensez aux amis qui vous soutiennent.

2) Focaliser l’attention

Pour contrer ce risque d’auto-destruction sournoise, d’abord et de toute urgence éteindre la télé, la radio et ne plus lire ni journaux ni magazines (le Monde est financé par Bill Gates). On vit très bien sans catastrophisme permanent anxyogène et on a du temps pour réfléchir. Cela fait 15 ans déjà pour moi….

Ensuite limiter son temps sur les réseaux sociaux et choisir de préférence des sources d’informations factuelles pas censurées par les GAFAM (complices des big pharma car détenus par les mêmes financiers) comme Odysee ou crowdbunker et tous les individuels transfuges du journalisme d’exploitation servile qui en profitent pour se lancer. Il ne faut cependant pas oublier de garder tout de même une oreille sur la propagande; mais en général les résistants sont un miroir suffisamment fidèle.

On peut profiter de ce temps libéré et choisi pour se cultiver sur les informations périphériques : les sources de données sanitaires et les mécanismes qui les faussent, la manière de bidonner ces données ou des études scientifiques, la bonne utilisation des statistiques et les biais manipulatoires, l’agnotologie, les théories de manipulation les foules (de ce bon Gustave le Bon), les méthodes comme le biais de lorgnette pour supprimer la référence contextuelle et donc la capacité de jugement, l’usage des facteurs d’ambiance perçus inconsciemment par le cerveau limbique ou reptilien pour conditionner la peur, l’étouffement des scandales pharmaceutico-médicaux depuis un siècle (grippe espagnole, Judy Mikovits), les mécanismes biologiques à l’intérieur des cellules, la naturopathie et autres médecines traditionnelles; l’économie et les relations d’actionnaires….

Attention cependant, ça change un peu les idées, ça ouvre la réflexion mais ça ne défocalise pas et par conséquent il ne faut allouer qu’une durée choisie chaque jour à ces sujets permettant de contrer la focalisation sur les conséquences en oubliant les causes.

Défocaliser plus complètement suppose de ne pas penser à la situation ni actuelle ni future; ne pas penser donc à tout ce qui fait le sommaire des médias…. Soyez cigale ! Chantez, jouez (avec les enfants), entretenez votre forme physique, dansez, donnez libre cours à vos passions, travaillez même, mais toujours comme si ne rien n’était. Musique et littérature, … sont de bons dérivatifs. N’importe lesquels pourvu que vous en ayez. N’importe lesquels pourvu qu’il n’y soit question ni de distanciation, ni de bâillon, ni de virus, ni de test, ni de vaccin, ni de situation sanitaire, psychique, sociale ou économique. Léger, léger, léger…..

3) Fatiguer

Dans les prisons, on prive les prisonniers de sommeil; on les interrompt sans arrêt pour un rien. Dans la vie courante ordinaire, le consumérisme, les carences d’infrastructures, les complexités bureaucratiques, les difficultés informatique, les surcharges de travail, la pression sur les volumes et la qualité, tout ce qui stresse fatigue énormément. la fatigue est perçue à l’échelle de la sensations générale mais elle existe sans perception aussi à l’échelle biologique du système immunitaire.

Si vous essayez de maintenir une vie normale avec toutes sortes de contraintes supplémentaires à celles déjà nombreuses, vous vous dirigez vers la case épuisement en passant éventuellement par la case dépression. Les anxiolytiques communs (nourriture, tabac, alcool, canabis) ne vous sauveront pas plus que les anti-dépresseurs destructeurs de la mémoire (mieux vaut encore s’adresser au professeur Fourtillan pour mettre un patch à la valentonine pour dormir)

Plus on est stressé, moins on dort, moins on dort plus on fatigue, plus on fatigue et plus on perd lucidité et volonté. Or le courage pour résister avec lucidité demande de la volonté. Par conséquent il faut tout faire pour rester en forme.

La règle essentielle, c’est bien sûr de défocaliser comme indiqué au paragraphe précédent, d’évacuer les tensions par l’exercice physique mais c’est surtout de choisir de se consacrer uniquement à des activités importantes et pour les indispensables de s’entraider collectivement pour les réaliser. Par exemple pour éviter la torture par le port hyper rigoureux du baillon, pour éviter les vaccins forcés particulièrement dangereux entre 12 et 17 ans, inscrire les enfants au CNED et faire école à la maison (beaucoup plus efficace que le conditionnement scolaire https://www.youtube.com/watch?v=H8p-7N_DNVk)

4) Menacer

La menace c’était l’annonce du président comme quoi des décisions difficiles l’empêcheraient de se représenter. Une fois entendue la menace doit être prise au sérieux. Mais il faut juguler la crainte, l’inquiétude, et tout ce qu’on peut regrouper comme sentiments sous le terme de « peur ».

« De tout ce qui vit, la peur est ce qui nait le plus vite » a dit le philosophe. Les neurologues le savent bien, l’activation d’une peur émotionnelle du limbique incontrôlée par le rationnel du cortex est très dangereuse pour les décisions. L’état de sidération (troisième état différent de la lutte et de la fuite) désactive le cortex et donc laisse libre cours au pilotage de l’individu exclusivement par sa peur irrationnelle.

S’attendre au pire, reconnaître la terrifiante finalité, avoir identifié la tactique des petits pas et deviner le prochain coup évitent l’effet de sidération. Le narcisse au pouvoir adore l’audace et donc joue à fond sur la sidération. Il faut le remettre en perspective. Seul, même à cette place, il ne peut pas plus qu’en matière de latitude économique vis à vis de l’Europe, c’est à dire …. rien ! Et même tous les valets du 1% ensemble, sans les médias sans la peur, ne peuvent rien. Ce sont des colosses financiers aux pieds d’argile. Un peu « d’eau » (ici union, organisation, discipline) et il (ils) tombe(nt)…..

Ecoutez la menace, prenez-la au sérieux et agissez. Après les nouveaux « ausweis bitte », quelle est la rétorsion suivante ? Préparez comment lutter contre cette ou ces menaces et dormez tranquille ! Restez confiant quoiqu’il advienne et si vous avez coupé les médias c’est plus facile. La biche hypnotisée par les phare de la voiture qui fonce sur elle se fait percuter. Celle qui fait un bond n’a rien. On a vu des troupeaux de buffles chasser des lions.

Jaugez la menace, trouvez les parades à plusieurs, imaginez les contre-attaques, préparez l’organisation de combat immédiate et de longue durée et appliquez. Tout le reste, et notamment les états d’âme, peut-être même bien les amendements aux lois et les actions juridiques… ne sert à rien.

Les apparences de la résistance juridico-politique sans les faits concrets au niveau technico-économiques sont inefficaces et même contre-productives car pendant ce temps on ne contrarie pas vraiment et on se berce d’illusion.

La barbarie commence dès qu’un ordre inférieur commande à un ordre supérieur. Nous avons à faire à des barbares parce qu’ils s’assoient sur les lois qui protègent le peuple et créent les lois qui vont l’asservir. Ce faisant, ils font prévaloir leurs intérêts technico-économiques sur l’ordre normalement supérieur du juridico-politique qui protège le faible et l’intérêt général contre les dérives ne répondant pas aux limites du bien et du mal découlant de l’ordre d’Amour.

Engagez-vous, faites confiance au collectif, faites-vous confiance tous bords confondus, unissez-vous concrètement….. et dormez sereins… Les menaces ne doivent pas plus vous impressionner que les rodomontages de combattants ou de rugbymen avant un combat ou une compétition.

Parce que ce sont nos vies et celles de nos enfants, nous sommes déterminés; et parce que nous sommes tous si fermement résolus, si complètement concentrés sur la victoire, c’est vous, c’est nous qui gagnerons cette guerre que le le 1% vient de déclarer au peuple toutes classes confondues !

5) Soulager ponctuellement

Dans sa grande bonté, les tortionnaires vous autorisent d’une main à baisser les baillons mais dans certaines circonstances, à circuler non pas librement mais presque dans des limites étroites, tandis qu’ils se préparent à vous inoculer de force des produits inutiles et dangereux.

Il n’y a là aucune bonté, c’est jusque que comme disait le grand Jacques Brel, « on s’habitue, c’est tout » Or les tortionnaires ne veulent pas que vous vous habituiez parce que cela émousse leur pouvoir de vous briser phychiquement pour arriver à leurs fins.

Pour contrer cela, il faut simplement connaître le procédé et s’y attendre. Campagnol l’avait signalé dans une de ses chroniques hebdomadaires https://odysee.com/@campagnoltvl:2? la rémission annonce la reprise des hostilité.

Il convient de saisir ces rémissions pour préparer la lutte contre la prochaine salve; comme on fourbirait ses armes dans la tranchée avec la ferme intention de repousser le prochain assaut de l’ennemi. Dans le désert, si vous proposez de l’eau à un bedouin, il va la refuser. Il ne veut pas perdre ses habitudes. Il faut faire comme lui et mépriser la « magnanimité » des tortionnaires. On peut en profiter pour respirer mais il ne faut surtout pas espérer, ni même reprendre la vie « comme avant ». Il faut au contraire se fortifier dans la haine de cette perversité et la volonté de lui résister.

6) Dévaloriser

Complotistes, extrême droite, islamo-gauchistes, populistes, judéo-bolchéviques…. les discrédits de ceux qui pensent plus juste, de ceux qui voient plus lucidement, de ceux qui ne pensent pas comme l’ont indiqué les nouveaux et anciens chiens de gardes des dominants, de ceux qui ne pensent pas donc comme les scientifiques corrompus par les groupes pharmaceutiques, de ceux enfin qui ne vont pas dans le sens des petits arrangements entre politiques et financiers (Blackrock, Rotschild, Gates, Rockfeller, Goldman Sachs, JP Morgan, Arnaud, Niel, Lagardère…) ne manquent pas.

Il ne faut pas s’y tromper, quand on est dans cette catégorie dans ce système à bout de souffle, dans cette société malade, c’est qu’on est sain ! Être critiqué par des pilleurs, des corrupteurs, des assassins systémiques et leurs valets, ou simplement par des perroquets crédules, c’est comme recevoir la légion d’honneur. C’est aussi une triple reconnaissance d’intégrité, d’engagement et de courage. Il ne faut pas bouder son plaisir….. Et vu comme cela, la tentative de dévalorisation s’en trouve, au plan psychique, magistralement retournée contre l’agresseur. Du beau judo !

On peut d’ailleurs si on en a envie s’adonner au même jeu dans l’autre sens. Mathilde Panot et Pascal Ruffin ne sont pas mal dans cet exercice à l’assemblée quand ils vilipendent gouvernement et députés de l’extreme-centre comme ils le méritent pour leurs incuries individuelles et collective. Cependant, il faut savoir, car la neurobiologie le démontre par scanner comme la sociologie (Zimbardo), que c’est cette dévalorisation de l’autre, du groupe des « eux » par rapport au groupe des « nous » qui ouvre la porte à toutes les barbaries. La menace est donc tout sauf anodine et il convient comme l’ont fait récemment les Insoumis de stigmatiser ce qui est bel et bien une agression.

7) Impressionner

Pour impressionner le prisonnier, on va lui faire voir des démonstrations de force. L’exemple terrible de torture d’autres prisonniers, des sévices sexuels en masse comme dans la prison d’Abou Grahim…. Une réponse disproportionnée d’Israel vis à vis de la Palestine; des balles qui explosent dans le corps en détruisant tous les tissus. C’est aussi ce que font les terroristes quand ils envoient des vidéos d’exécutions.

Dans la torture sanitaire de masse, ce sont les chiffres déconnectés du contexte, les séquences télévisuelles de réanimations, qui sont destinées à impressionner. L’idée est de saper tout espoir du prisonnier tant qu’il n’a pas parlé. Ici c’est l’espoir des prisonnier tant qu’ils ne sont pas vaccinés que l’on sape.

Pour cette technique encore, il suffit de ne pas y croire, de ne pas se laisser impressionner ni par la logistique, ni par le médiatique, ni par la confiance démesurée en des connaissances pourtant embryonnaires malgré leur degré technologique sur le fonctionnement des cellules, des virus, du corps humain. Il suffit de savoir que c’est de la propagande, de la propagande du camp opposé dans cette guerre du 1% contre tous les autres classes.

8) Dresser

Ruffin l’a bien fait remarquer à l’Assemblée Nationale, le monarque nous fait « jouer à Jaques à dit ». Ce qu’il n’a peut-être pas identifié comme le huitième et dernier principe du tortionnaire psychologique selon Biderman : dresser par une succession d’exigences absurdes. La liste est longue en ce qui concerne les baillons (sans effet puisque les virus flottent dans l’air même sans aérosol et qu’ils sont 8000 fois plus petits que les mailles et qu’on en respire entre 17 000 et 100 000 par minute), les distanciations ici et pas là, les auto-attestations, les vaccins qui (en plus d’être dangereux) ne protègent pas….

Passer par les fourches caudines seulement quand on ne peut pas faire autrement et toujours sans être dupe est une première solution. Résister sur le terrain en argumentant car comme disait Lénine : « les faits sont têtus »; déstabiliser voir stigmatiser les policiers improvisés dans l’exécution pointilleuse des règles est une seconde solution. Mais la liberté n’est pas compatible avec le dressage et chacun doit comprendre qu’il s’agit d’un conditionnement à la soumission et non pas de gestes sanitaires. Ce qui serait d’ordre médical, ce serait de soigner mais cela, comme l’usage des médicaments est interdit.

Conclusion

La connaissance de ces 8 techniques de torture psychique massivement appliquées à la population est indispensable pour rester sain et pour résister à cette nouvelle dictature mondiale qui s’installe. Cependant, pour paraphraser ce nécrophile fanatique de Winston Churchill : Comprendre est une chose, mais agir chacun et ensemble à partir de ce que l’on a compris est tout ce qui compte !

Erreur d’analyse et conditionnement idéologique


Je voudrais réagir à l’analyse par « la gauche » de la déclaration des militaires en retraite appelant ceux d’active à prendre le pouvoir car,  cela me semble tomber dans Le travers qui (nous le peuple) nous mine.

Croire qu’on va pouvoir reprendre le pouvoir des mains de ceux qui l’ont actuellement par les urnes est une grave erreur de jugement sur leur nature. Je ne vais donc même pas juger du procédé jugé illégal par les médias du capital mais devenu légitime au titre de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 93 qui prévoit dans son article 35 que « quand le gouvernement viole les droits du peuple se rebeller est un devoir ».

Je vous propose de nous concentrer sur l’analyse de l’évènement et pour cela de faire d’abord un petit détour par Tatiana Ventose :

Empêcher la jonction du prolétariat et du sous-prolétariat

J’avais déjà noté, place Bellecour un samedi en Gilets-Jaune, avec quelle promptitude deux pauvres malheureux jeunes typés banlieue éblouis par la lumière en émergeant naïvement du métro, avait été immédiatement et prestement refoulés par les forces en tenue de la répression accompagnées de ceux sans tenue abandonnant leurs couverture. Cela s’était fait d’un seul mouvement dans un réflexe si collectif, si énergique, si immédiat, si spontané qu’on ne pouvait douter que des ordres très précis aient été donnés à leur sujet : Il ne faillait surtout pas que les Français laissés pour compte tissent des liens avec les Français dans la galère. Il ne fallait surtout pas que les classes du prolétariat et du sous-prolétariat se rassemblent.

L’union fait la force, l’homogénéité fait la dynamique

Même de jeunes esprits éclairés élevés à gauche s’en aperçoivent : Dans une vidéo d’avril 2021) à propos des repas « caviar champagne sans fard ni masque » des riches à l’hôtel Meurice, Tatiana Ventose a (enfin à gauche) mis le doigt sur un point que je défends depuis longtemps en même temps que je soutiens la FI : celui du talon d’Achile que représente la division du peuple et par corollaire la contre-productivité du sectarisme idéologique des partis; tous les partis…..

La république c’est « une et indivisible ». La république c’est l’intérêt général d’abord. La république c’est le contrôle des agissement de la police et de la justice; par les représentants du peuple et quand ils sont défaillants ou en défaut de représentativité par le peuple directement; c’est à dire les réseaux sociaux.

La république c’est le mêmes traitement pour tous; les masques, les restaurants, la fibre, les trains, les écoles, les maternités et la poule au pot tous les dimanches… dans les villages autant que dans les villes… N’en déplaise aux capitalistes épiciers bornés, la rentabilité ne vient qu’en second ordre ! Les rois le savaient bien et les financiers modernes qui pendant des années ont financé des médias pour en prendre le contrôle le savent bien aussi….

C’est l’union qui compte et qui fait la force; les principes idéologiques ne font que les divisions. Cela ne suppose des inégalités modérées compatibles avec l’espoir d’une vie meilleure par le mérite pour les enfants de ceux moins satisfaits que d’autres. Je vous le prédit, la 6ième république commencera non pas par une constitution mais par une nuit du 4 août ! …. Si c’est dans le cadre d’une prise de pouvoir militaire ce sera sans frais, si c’est dans le cadre d’une révolution ce sera à relativement peu de frais, si c’est dans le cadre d’une guerre civile, ce sera très cher….

C’est cette orientation des choses après la répression du peuple des Gilets-Jaunes qu’ont bien analysée ces militaires en retraite ; apprécier les situations avant de combattre, c’est leur métier. Et plutôt que de subir, mieux vaut prendre les devants; amputer plutôt que mourir.

Abolir sinon les partis, au moins les divisions partisanes

Il n’est sans doute pas innocent de souligner que Tatiana Ventose a quitté la FI comme Cuzmanovic avant elle. La FI ne veut pas entendre, son leader en tête, c’est qu’elle doit s’ouvrir à tout le peuple si elle veut trouver le chemin du pouvoir. Probablement que dans les partis des « droitistes » on n’entendrait pas l’inverse d’avantage. Pourtant si les « deux morcelés » voulaient faire un pas vers l’autre, on n’aurait plus besoin de chercher l’union par la solidarité militaires pour rassembler et moins besoin de méthodes musclées. Les militaires pourraient s’en retourner à tenir les empires bureaucratiques, financiers, étatiques… prédateurs et leurs proxys en respect.

Imaginer droite et gauche réunies, c’est la bête noire des dominants extrémistes du centre. C’est ce que viennent implicitement de faire les militaires en retraite dans leur appel : ils ne se sont placés ni à droite ni à gauche, ils se sont placés dans l’intérêt général de la France et donc des citoyens français.  

Madame Le Pen a su très habilement récupérer cet appel mais il n’en demeure pas moins que ce n’est pas le sien. Ils le lui ont fait savoir dit. Il y avait un espace pour JLM et la FI qui aurait consister à la appuyer peu ou prou. Mais voilà, les a priori idéologiques et le clientélisme ont parlé. JLM est apparu comme un apparatchik alors qu’il nous faut un chef de guerre au 1% entouré de ses médiocres zélés et malgré-eux.

Car ce n’est pas parce qu’on est militaire qu’on est fasciste. Cela veut juste dire qu’on dispose d’organisation, armes et méthodes pour combattre les menaces pour la collectivité. Quoiqu’on les caricaturât à tort mais avec facilité avec une vision hérité de 1914, les militaires, plus encore de hauts-rangs, sont suffisamment fins pour choisir sous quel angle ils engagent une bataille : Leur appel sous cette forme est destiné à leurs collègues d’active de tous bords parce qu’ils savent que pour reprendre le contrôle des intérêts de la communauté, il faut être forts donc armés face à des brutes épaisses fanatisées et corrompues qu’il ne faut pas espérer pouvoir ramener à la raison. La réponse aux sanctions du pouvoir signée par le général Piquemal à l’attention du médiocre chef d’état major des armées le montre bien. Comme le souligne le site www.place-armes.fr leur appel s’adresse aux opinions de gauche comme de droite chez les militaires d’active car, eux, en bon stratèges, ils ne veulent pas de division ! Sans doute pour la même raison ne veulent-ils pas non plus, comme les Gilets-Jaunes de récupération. Ils veulent simplement l’union des forces; celle qui fait tellement défaut au peuple….. La grosse différence avec les Gilets-Jaunes c’est qu’eux ont déjà un chef et qu’eux sont organisés et pas trop tenté par les rêveries conceptuelles ou idéologiques.

Tout ce qui s’écrit en ce moment, qu’il s’agisse du dénigrement de gauche comme de la récupération de droite est à la fois une erreur d’analyse de leur démarche et un mécanisme d’échec. L’erreur d’analyse vient du conditionnement idéologique lequel fait retomber tout le monde dans l’immense travers du fossé idéologique artificiel ; celui qui permet aux médias de jeter de l’huile sur le feu en permanence et qui permet in fine aux dominants actuels de continuer à dominer pour le plus grand profit du 1%.

La peur des extrémistes du centre

les Vieilles recettes ne fonctionnent plus

Le cerveau est adaptatif. Ce qui faisait de l’effet la première fois n’en fait plus la dixième. Le mécanisme de masse est plus lent mais il est le même : L’accoutumance à la propagande médiatique, aux discours politiques, aux raisonnements moralisateurs prétendument philosophiques des journalistes et autres caciques des médias les annihile. Les vieilles méthodes ont fait long feu.

C’est l’heure du retour à la réalité qui affole les chiens de garde intellectuels et médiatiques; ceux qui ont volé dans les plumes de Tatiana Ventose. C’est l’heure de vérité qui fait peur aux politiques qui attaquent les militaires. toutes les catégories de médiocres zélés des valets du 1% sont bien conscientes que leur classe dominante asservie à ce 1% est allée mille fois trois loin dans les inégalités (Piketti, Stiglitz…). Ils ont trop bien servi leurs maîtres ! Ils sentent que le leurre sanitaire ne leur permettra plus de survivre bien longtemps mais ils n’ont pas envie de faire leur valise, de subir l’épuration, ni de cesser de traire et tondre les bêtes par toutes les méthodes coercitives possibles jusqu’à les tuer. Leur cupidité et leurs rivalités de puissance les empêche d’être exploiteurs durables ! Et dire que non conscients et non contents de cette bêtise crasse, ils se permettent de critiquer l’intelligence des Gilets-Jaunes, des cultures et des peuples colonisés ….!

Les fascistes sanitaires au pouvoir, tout incompétents qu’ils soient, ne se sont pas trompés sur l’importance du changement à venir pour eux. C’est pourquoi ils engagement si vivement des sanctions lourdes. Bienvenu chers militaires dans le club des syndiqués emprisonnés pour jet de confettis, destructions de chaises, ou chemines de cadre servile déchirée; Bienvenue chers militaires dans le club des Gilets-Jaunes mutilés; Bienvenue chers militaires dans le club des victimes du faux-problème sanitaire mal géré et exploité; Bienvenu chers militaires dans le club des bâtisseurs cassés dans leurs carrière par les incompétents….

Le moment de vérité approche

Tic tac, tic tac, comme l’avait dit JLM…. Les inégalités (Piketti le capital au 21ième siècle; Stiglitz le prix des inégalités…) sont telles que d’une manière ou d’une autre une remise à plat des inégalités se fera de toute manière; et pas forcément selon les plans de « la grande remise à zéro » du 1% des tenants de la domination mondiale. Contrairement à ce que voudrait nous faire croire la propagande du 1% avec Sapiens, Elon Musk ou Bill Gates, rien n’est écrit; ce sera une humanité saine et apaisée qui ira sur mars en démocrates sans masques et pas vaccinée !

Cependant, plus on attend pour amputer, plus la mort devient probable. Plutôt plus tôt que plus tard car passé un degré de dérélictions, en particulier avec la corruption généralisée, l’oligarchisme, l’instruction défaillante et le savoir faire industriel perdu, le phénomène devient irréversible. Diverses formes de colonisation en profitent parfois pendant plusieurs siècles ; Les africains le savent bien….

Comment faire ?

Sortir des carcans et stéréotypes

Tatiana Ventose, comme moi, comme Cuzmanovic, comme bien d’autres ont compris mais surtout osent dire qu’il est grand temps par les temps qui courent, de sortir de l’enfermement idéologique; sortir des stéréotypes. Par exemple, l’armée n’est l’ennemie ni de la démocratie ni du peuple. Elle est l’amie de l’intérêt général.

Il faut que les sectaires idéologiques de tous poils se rendent à l’évidence et changent leurs logiciels. Il faut que les sectaires idéologiques de droite comme de gauche éteignent leurs écrans et se mettent à penser, comme ces militaires : l’intérêt collectif d’abord, à l’intérêt général d’abord. Ils faut les sectaires idéologiques qu’ils oublient leurs certitudes, qu’ils considèrent ceux qui ne pensent pas comme comme aussi intelligents qu’eux ; et donc qu’ils écoutent au lieu de parler; qu’ils écoutent la réalité avant de répliquer avec des stéréotypes.

Chacun voit l’autre à travers le prisme de ses propres caractéristiques : Le gros de la troupe du peuple de droite, n’est pas plus fasciste que le gros de la troupe du peuple de gauche. Il a peur, il est mal dans sa vie, trop de choses ne vont pas et donc il cherche l’ordre, la justice, la sécurité et l’intérêt national. Il le voit par des moyens énergiques et francs; c’est bien différent du fascisme. Si on lui donne ce résultat ou même une amélioration sensible par d’autres moyens, il ne sera pas regardant. Certes il est conditionné dans son mépris pour les idées de gauche mais si l’on remplace droite par gauche dans ce qui précède on a trait pour trait le même schéma ! Tout au plus un peu plus de souplesse et de générosité dans les solutions mais avec les mêmes attentes fondamentales.

Marginaliser les idéologues

Des extrémistes, il en existe dans toutes les idéologies politiques, dans toutes les religions et plus généralement parmi tous les groupes d’activistes de causes. Le totalitarisme, c’est le fait pour un groupe d’extrémistes relayés par des sectaires idéologiques, zélés ou malgré-eux d’être devenus dominants ensemble. C’est un excès indépendant des notions de gauche de droite de centre en politique, comme en religion…. Les chiens de gardes de tous poils, les députés LREM, le gouvernement et les très riches sont de ceux-là; mais aussi bon nombre d’intervenants d’appareils et de têtes d’affiches de partis.

La gauche n’avait pas su emboiter le pas aux Gilets-Jaunes. La gauche, FI que pourtant je soutiens, ne se rend pas compte qu’elle est une opposition contrôlée et donc molle. Ses plus fidèles ne semblent pas discerner que, de par son sectarisme idéologique, elle se fait l’idiot utile des dominants contre les dominés ; tous les dominés…..  

A bien y regarder, tout conditionnement évacués, c’est-à-dire en ayant écarté la queue extrémiste et le pourcentage sectaire idéologique inconditionnel, l’essentiel des gens, les peuples des modérés de droite et de gauche veulent tous la même chose : l’équité, l’intérêt général, la qualité de fonctionnement des institutions, la qualité de protection de l’environnement, la qualité de vie, la stabilité pour l’avenir, une direction pour construire ensemble….  bref, liberté, égalité, fraternité bien comprises et bien appliquées.

Ne plus craindre la dictature de droite : Les extrémistes du centre l’ont déjà mise en place !

Comme l’explique très bien sur Youtube le Dr Louis Fouché président de de Réinfo Covid, nous vivons un extrémisme totalitaire quasi planétaire. Décomplexé dans brutalité, glorifié par les médias, il met sans vergogne sous embargo tout peuple qui lui résiste; soit environ 120 pays forçant les dirigeants de ces pays à l’autoritarisme pour garder le contrôle et induisant les souffrance des peuples concernés quand ce n’est pas en leur faisant 60 guerres en 60 ans… Sous couverts d’apporter la civilisation ils exportent le mal. Une nouvelle forme de colonisation.

En Occident, et particulièrement en France et au Benelux, nous ne sommes pas entrés en dictature; nous y sommes bel et bien de plain-pied sous couvert de mesures sanitaires.

Cette dictature nous gouverne par un conseil de défense sans même un référendum, c’est déjà une dictature militaire donc…,  Après avoir mutilés les protestataires en gilets jaunes,  elle maltraite maintenant les santés physiques et psychiques de tous, elle augmente les morts par interdiction des médicaments efficaces ou par l’organisation des abandon de soins (lire les deux articles sur ce site : du covid 10 au statistiques et des statistiques au scandale), elle ferme les commerces, elle induit la torture psychique et légalise l’assassinat des vieux au Rivotril injectable, elle abandonne ou refuse les soins en ville comme à l’hôpital; let tout avant de nous contraindre tous à nous faire injecter des cocktails vaccinaux délétères mortels pour jouir du plus élémentaire droit de vivre libre en société.

En bourgeoisie du centre, chez les CSP+ qui dévissent sans s’en accepter de s’en apercevoir, les extrémistes fascistes ont déjà une majorité au pouvoir; Ferry par exemple voulait faire tirer sur les Gilets-Jaunes; nombre de petits commerçants fiers indépendants aujourd’hui subventionnés par l’état disaient égoïstes et méprisants : « ils nous emmerdent » . L’extrême centre, dans la banalité du mal, gouverne déjà non par l’armée mais par son chef d’état major dans le conseil de défense et la répression est commandé par le chef tristement célèbre et ambitieux de la nouvelle gestapo parisienne dont il faut tout particulièrement se méfier car lui, au contraire des militaires, est un fasciste !

Outre l’Histoire du communisme autoritaire, la gauche n’est pas en reste de potentiel fasciste. Ne m’est-il pas arrivé à plusieurs reprises de m’élever par courriel contre l’autoritarisme de militants de gauche zélés de la FI locale qui auraient voulu me faire taire ? Je ne suis ni le seul ni le premier à critiquer ce travers à la FI dont les têtes pensantes parisiennes n’en font qu’à leur tête et interdisent de dire par exemple qu’il valait mieux voter le Pen que Macron au deuxième tour…. Il y en a même un qui m’avait donné le résultat de sa véritable enquête de police sur mon compte parce que je n’avais pas « l’opinion du parti » (c’est-à-dire la sienne qu’il prétendait imposer) ! Moi c’est de celui-là dont je me méfie !

Quand je vois les décisions autoritaires qui sont prises par les nouveaux élus verts, dont la principale critique aux élections régionales était qu’ils se comportaient en « kmer verts » ils ne sont pas en reste de potentiel totalitaire. La seule différence avec les actuels fasciste en place c’est que ce ne sera plus au nom des religions économique supplantée par la religion sanitaire mais au nom de la religion climatique ou anti-nucléaire; deux bêtises : la première parce que l’influence de l’homme est dérisoire (1%) et que les températures de la planète sont dictées par les cycles de Milankovitch (la preuve la température moyenne de la terre n’augmente plus) et la seconde parce que l’évolution de la qualité de vie de l’homme passera par une énergie concentrée et des technologies toujours plus puissantes et délicates à maîtriser. (pour lesquelles un supplément d’âme et d’intelligence sont nécessaires)

A côté de ses travers, le chiffon rouge des bruns qu’agite la FI et la gauche relayant les médias et le jeu du pouvoir paraît bien pâlot. On voit mal ce qu’il pourrait faire de pire. « Soupçonnez-moi du meilleur » disait au piéton une expression du trottoir. Elle va bien à cette initiative des militaires basée sur la solidarité.

Le fascisme indissociable du peuple de droite est une caricature que tout bon idéologue du capitalisme met immédiatement à l’épreuve du communisme soviétique ou du socialisme allemand; mais surtout, pour ce qui nous concerne, cela reste un cliché, en tout état de cause un procès d’intention au futur alors que l’actuel fascisme est déjà bel et bien installé; bel et bien réel !

Désacraliser l’obéissance au droit

Comme l’avait déjà bien remarqué l’économiste Frédéric Bastiat (dans citations sur ce site), et avant lui les révolutionnaires rédacteurs de la déclaration des droits de l’Homme de 1793, le droit est rapidement orienté pour servir ceux qui dominent jusqu’à en devenir insupportable pour presque tous. C’est probablement la raison d’être de l’article 35 qui stipule que lorsqu’un gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est un devoir. Or le viol des droits du peuple, après le viol initial que constituait le détournement médiatique et de 600 000 voix lors de l’élection présidentielle, est devenu un viol répété à chaque séance de l’assemblée nationale croupion.

De même que se plier aux règles de distanciation sanitaire sans efficacité constitue un viol, de même que forcer les gens à se vacciner au risque de séquelles ou de la mort tout en ayant interdit de prévenir et soigner constitue un nouveau viol, que nasser, gazer, trainer par les cheveux, mutiler sans raison valable constitue encore un viol, que licencier massivement après avoir touché les subventions et versé les dividendes constitue encore un viol, que détruire sciemment à petit feu les systèmes sociaux et d’éducation est encore un viol, que laisser asservir la nation par la bureaucratie financiaro-anglo-saxonne est encore un autre viol… le devoir d’insurrection est largement justifié.

Il faut accorder sa conduite aux temps et les temps ne sont plus à la douce concertation pour des lois équilibrées dans l’intérêt général. Les temps sont à la prédation décomplexée et dont à la rébellion tout aussi décomplexée.

S’organiser

Les militants extrémistes de droite sont mieux organisés que les militants extrémistes dits anti-fachistes de gauche. Ils disposent de milices avec hélicoptères et, quoi qu’en disent les médias de la propagande, ils sont nos véritables terroristes de l’intérieur pour une partie de la population. Aussi déterminés et décomplexés qu’ils soient, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont qu’une minorité.

Les mieux organisés pour l’instant ce sont les milices des extrémistes du centre : Non seulement elles se baptisent « forces de l’ordre » (tout en semant la violence la haine et le ressentiment) mais les CRS actuels ou la BAC qui se lâche sont suréquipés et disciplinés; prêts à exécuter des ordres illégaux voire à en rajouter personnellement.

Après les Gilets-Jaunes de la France des territoires, voici que vient de surgir, tel un coup de semonce, la France, profonde elle-aussi, mais toutes classes sociales confondues et toute entière tournée vers l’intérêt général. En lançant cet appel, ces français sont entrés en rupture non seulement de fait avec les dominants mais aussi implicitement en rupture idéologique, sinon avec le capitalisme, mais au moins avec ses excès systémiques et ses effets. C’est une opportunité à saisir pour la gauche.  La gauche stratégique devrait immédiatement changer son fusil d’épaule, les appuyer, parler sous couvert de pluralité d’opinions personnelles au sein de l’armée avec le peuple de droite.

Dans les temps actuels, pour être président, il ne suffit plus de s’y voir et de faire campagne; Il faut du discernement stratégique pragmatique dépourvu d’émotions et de conditionnement idéologique. Il faut rassembler pour conduire une révolution…..  !

S’organiser est donc la première chose qui compte, car elle ouvre sur tous les possibles, et en particulier celui de reprendre le contrôle de nos intérêts communs : l’état français, la politique de la nation, les médias, l’intégrité politique, les banques, les traités et lois, l’économie…. Cette initiative de militaires, c’est aussi de s’organiser très efficacement avec des chefs dont c’est le métier et à qui l’intérêt général peut faire confiance.

COVID-19 – du mythe aux statistiques


Il y a les petits mensonges, les gros mensonges et les statistiques

Les médias publics ont pris l’habitude de publier des statistiques au point qu’on serait tenté de penser qu’ils en sont les dépositaires privilégiés. Or la statistique est une discipline mathématique demandant de l’attention, de la rigueur et un savoir-faire de spécialiste. Les statistiques des journaux sont à la science ce que les conseils minceur sont à la médecine. On ne peut toutefois pas traiter de la même façon les problèmes de santé publique et les vertus du jus de concombre sur la cellulite.

Même les scientifiques les plus aguerris se font parfois piéger par les subtilités des statistiques. Les exemples les plus édifiants sont pourtant outrageusement simples. Considérons une entreprise qui emploie trois personnes : deux techniciens et un ingénieur.

employésalaire
technicien2000 €
ingénieur3200 €

Le salaire moyen dans l’entreprise est de 2400€ pour une masse salariale de 7200€. L’année suivante, l’ingénieur part à la retraite et l’un des deux techniciens est promu ingénieur à l’ancienneté. Il reste donc un technicien et un ingénieur dans l’entreprise. La direction en profite pour réorganiser la grille salariale :

employésalaire
technicien1900 €
ingénieur3100 €

Le salaire moyen dans l’entreprise est maintenant de 2500 € pour une masse salariale de 5000 €. La direction se vante de l’augmentation de 100 € du salaire moyen auprès des employés et des 2200 € d’économies sur les salaires auprès des actionnaires. Les employés ont pour leur part décidé à l’unanimité de faire grève pour protester contre la baisse de 100 € de leur rémunération.

Ce petit exemple illustre les biais qui peuvent déformer les conclusions d’une statistique. Son étude détaillée permet d’identifier les points saillants participant au paradoxe. Au delà des éléments bruts (le montant des salaires), la structure de la population de référence est de première importance car le résultat dépend des facteurs suivants :

‒ la taille de la population : moins elle est importante, moins la masse des salaires est élevée indépendamment de la moyenne des salaires  ;

‒ la répartition de la population par classes : plus le grade d’un employé est élevé, plus le salaire moyen augmente sans pour autant que les salaires de chaque grade suivent cette tendance.

Nous comprenons l’origine du biais car la notion de grade qui détermine des classes de population est explicitée dans l’énoncé du problème. Nous savons que les techniciens et les ingénieurs ne jouissent pas des mêmes conditions de rémunération : on ne peut donc pas les intégrer sans précautions au sein d’une même statistique. Quand les classes déterminantes dans le biais sont inconnues, les statistiques ne permettent pas de conclure, ni même d’inférer une tendance.

Les biais sont nombreux en statistiques  ; la littérature cite fréquemment l’effet Yule-Simpson [1824] dans ce genre de contexte. Sans connaissances précises des mécanismes articulant les faits étudiés, ils ont des répercussions tragiques sur tous les aspects d’une statistique. Dans le monde réel, ces mêmes biais sont à l’œuvre en permanence. Ainsi, dans le service public français, le non-remplacement des fonctionnaires qui partent à la retraite et le gel des rémunérations ont à peu près les mêmes effets que dans notre entreprise fictive : le revenu moyen augmente tandis que toutes les rémunérations baissent. Les indicateurs de santé publique sont également concernés. La figure 1 présente l’évolution de la mortalité en France de 2006 à 2019.

Le taux de mortalité s’envole ! C’est effroyable ! Que faut-il donc faire ? Faut-il emmailloter la population dans du coton dans l’espoir que les gens cesseront de mourir  ? Peut-être faudrait-il ne pas succomber à la panique et étudier le problème pour en comprendre la cause véritable. Observons l’évolution de la mortalité sur deux classes d’âges différentes: 60 ans ou moins (figure 2) et plus de 60 ans (figure 3). La situation est complètement renversée : dans les deux cas la mortalité chute significativement. Ce qu’on prenait pour une catastrophe cachait en réalité une heureuse tendance.

Tout comme dans notre entreprise fictive où le salaire moyen augmente avec le temps tandis que les salaires des employés diminuent, la mortalité moyenne des français grimpe tandis que celle des individus chute. L’explication de de paradoxe est le vieillissement de la population française. En 2006 les premiers baby-boomers ont atteint l’âge de 60 ans, bien décidés à vivre encore longtemps : le papy-boom a commencé peu après. Il masque les progrès accomplis dans la protection de la santé des citoyens du pays et leurs conséquences positives sur l’espérance de vie.

Le piège est déjoué car nous comprenons aisément le rôle du vieillissement dans l’évolution de la mortalité. Les progrès de la science moderne nous permettent aujourd’hui de savoir que plus on vieillit, plus on a de chances de mourir. De plus, en attendant suffisamment longtemps tout le monde finit toujours pas décéder. La connaissance du mécanisme sous-jacent à la statistique, c’est-à-dire le rôle des classes d’âges dans la constitution des agrégats statistiques, est l’élément primordial qui permet d’interpréter les résultats quantitatifs. Sans elle nous ne saurions pas quelles sous-populations étudier pour donner du sens aux données. La statistique, malgré les apparences, est incapable de se substituer à la démarche hypothético-déductive exacte qui forme la base de toute méthode scientifique.

En médecine, la primauté de la logique sur les statistiques n’est plus considérée. La médecine basée sur les faits – qu’il vaudrait mieux appeler médecine basée sur les statistiques – a complètement abandonné l’idée de comprendre les mécanismes biologiques avant d’interpréter les données. Ce faisant, elle affirme n’importe quoi et elle le sait. John Ioannidis, professeur de médecine à l’université Stanford, a jeté un pavé dans la mare en publiant en 2005 un article intitulé «Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux.» [15]. Depuis, la communauté des chercheurs ose avouer son impuissance : le prestigieux journal Nature a publié en 2016 un article signalant l’impossibilité de reproduire des recherches biomédicales majeures pourtant publiées dans les règles de l’art [4], citant par exemple un taux d’échec ahurissant de 89% en oncologie [5].

On n’insistera jamais assez sur l’importance des disciplines fondamentales. Accusées d’être inutiles, elles sont pourtant les garde-fous qui permettent de savoir de quoi on parle et de comprendre ce que l’on fait : elles sont la conscience qui manque à la science. L’enseignement scientifique supérieur, quelque soit le pays, ne dispense plus de cours de philosophie ni d’épistémologie à l’attention des scientifiques : ils ne savent plus ce qu’est la science, d’où elle vient ni sur quoi elle s’appuie. Ils sont par la force des choses devenus de simples techniciens ignorant les bases de leur propre discipline. On entend dire partout que la médecine est une science : il n’y a rien de plus faux. La médecine est un art, l’art de soigner dans le but de guérir. Elle s’appuie sur des sciences comme par exemple la biochimie ou la physique de particules  ; mais on ne peut pas réduire l’humain qui vient consulter à un ensemble de paramètres conformes. Une thérapie qui soignera l’un tuera peut-être l’autre. Le savoir-faire, le talent et même l’instinct du médecin participent à la qualité des soins tout autant que son savoir technique. Il est une sorte d’ingénieur de la santé  ; mais il n’est pas un scientifique. Un mécanicien n’est pas un scientifique  ; mais je conseille chaudement à quiconque de ne pas faire réviser sa voiture par un physicien, fût-il détenteur d’un prix Nobel.

En France, un médecin doit soutenir une thèse d’exercice pour être autorisé à pratiquer. Mais si il souhaite entamer une carrière de chercheur, on lui demandera de passer un doctorat, soit trois années d’études en plus au minimum car le métier de la recherche scientifique n’est pas du tout le même que celui de médecin. En confondant les qualités des scientifiques et des praticiens, on prive les premiers des savoirs et méthodes nécessaires à la maîtrise de la science et les seconds de la liberté d’exercer leur art, de prescrire en leur âme et conscience. À chacun son métier et les vaches seront bien gardées. En laissant des gens s’occuper de choses qui ne sont pas de leur compétence, on a fini par lâcher dans la société une drôle de bête couronnée.

Tout va très bien madame la marquise

Quand on considère l’espérance de vie en France depuis l’an 2000 jusqu’à fin 2020, reproduite dans la figure 4, on constate une amélioration significative tout au long de la période. La baisse d’espérance de vie en 2020 a été de l’ordre de 5 à 6 mois alors qu’elle a été de 3 mois en 2015. L’être humain n’est pas éternel : plus il vieillit, plus le temps de vie supplémentaire est difficile à gagner et facile à perdre. Perdre quelques mois d’existence est somme toute dommage  ; mais il conviendrait de savoir de quels mois on parle. La figure 5 nous montre que l’espérance de vie des personnes mortes avant l’âge de 80 ans ne varie plus depuis 2014 et n’a pratiquement pas varié en 2020. En revanche, la figure 6 dévoile l’origine de cette perte d’espérance de vie : il s’agit de celles des gens de plus de 80 ans. Autrement dit, en 2020, la baisse d’espérance de vie n’a touché significativement que les personnes de plus de 80 ans. La COVID-19 n’a visiblement concerné que les personnes mourant de vieillesse.

Peu importe dans quel sens on observe le sujet, la situation reste la même : en ce XXIe siècle, l’espérance de vie en France n’arrête pas de grimper. Elle a augmenté de 3 ans et demi depuis son début pour l’ensemble de la population et de 1 an et demi pour les plus de 80 ans. En France, on vit de plus en plus longtemps. L’année 2020 est anecdotique dans cette tendance globale. Si la COVID-19 a été meurtrière, elle ne l’a pas été suffisamment pour faire baisser l’espérance de vie des personnes décédées avant l’âge de 80 ans.

En France, on vit de plus en plus vieux, c’est entendu. Mais de quoi y meurt-on principalement ? La figure 7 présente deux courbes : la première, bleue, représente le taux de mortalité des personnes sous l’espérance de vie et la seconde, rouge, celui des personnes au-dessus de l’espérance de vie.

Il n’y a pas de définition objective de la mort causée par la vieillesse. On meurt toujours de dysfonctionnements organiques et ces derniers sont de mieux en mieux pris en charge de manière à toujours faire augmenter l’espérance de vie, qui est passé de 78,5 ans à 81,5 ans entre 2000 et 2020. Informellement, quand on décède au-dessus de cette limite, on peut considérer qu’on est mort de vieillesse relativement aux moyens médicaux et aux normes sociales de l’époque considérée. Depuis l’an 2000 et sans doute même avant, l’écrasante majorité des personnes décédées ont passé leur date de péremption. Les morts sous l’espérance de vie sont anecdotiques en comparaison. Il n’y a bien que la grippe saisonnière qui est nettement visible. Mais relativisons : si on faisait courir un semi-marathon à tous les vieillards du pays tous les 1er avril, on observerait une hécatombe à cette date précise. La grippe tue les personnes affaiblies en leur imposant un stress dépassant leurs capacités de défense. La différence entre la grippe et le marathon est qu’aucun senior en mauvaise santé ne ferait la bêtise de courir 21 kilomètres d’une seule traite  ; en revanche ils ne choisissent pas d’attraper la grippe. Tout comme une bâtisse qu’une tuyauterie poreuse remplirait dangereusement de gaz et qu’une étincelle suffirait à faire exploser, les personnes en fin de vie sont à la merci de la moindre difficulté. La Nature est mystérieusement organisé de manière à ce que les étincelles crépitent en hiver, du moins dans les pays européens.

Les français ont-ils réalisé qu’ils meurent de moins en moins jeunes ? Cela signifie que la vieillesse est devenue de loin leur première cause de mortalité. Force est de constater que l’on n’est plus au Moyen-âge, ni même au XIXe siècle : quand on meurt en France, c’est de vieillesse. Les accidents mortels de la vie y concernent plus qu’une ultra-minorité à tel point que le moindre accident de bus ou d’avion fait figure de drame. Par exemple, le crash de l’A320 de Germanwings le 24 mars 2015 a fait 150 morts, de quoi multiplier par 3 ou 4 le nombre de décès des moins de 50 ans sur une journée.

La figure 8 illustre le fait que la vie des moins de 50 ans est sans histoire, sauf exception. Depuis 2018 il n’y a eu aucun crash d’avion, aucun carambolage géant, aucun attentat de masse, rien. Compte tenu de la faible variabilité de la population en 3 années, on ne sera pas étonné de constater des extrema et des moyennes quasiment identiques de 2018 à 2020 :

décès quotidiens ● ≤ 50 ans [26, 34]

annéeminimummoyenneécart-typemaximumtotal
201856899,7111732487
2019648710,3612031869
2020598511,1212531245

L’année 2020 s’est même payé le luxe d’avoir été celle avec le moins de décès en dessous de 50 ans, et ce sans même tenir compte de l’augmentation naturelle de la population : la COVID-19 reste invisible alors qu’un accident d’avion se serait distingué immédiatement. La COVID-19 n’a pas concerné les moins de 50 ans. Les deux tableaux suivants tendent à montrer qu’elle n’a pas eu plus d’influence sur les décès des moins de 60 ans, ni même des moins de 70 ans.

décès quotidiens ● ≤ 60 ans [26, 34]

annéeminimummoyenneécart-typemaximumtotal
201815020317,0326173994
201915419817,6125172350
202015419817,9725172495

décès quotidiens ● ≤ 70 ans [26, 34]

annéeminimummoyenneécart-typemaximumtotal
201834242331,09539154250
201934841632,20506151893
202032242538,38577155723

La figure 7 nous informait déjà que la COVID-19 ne concernait quasiment pas les personnes en dessous de l’espérance de vie : il n’y a eu statistiquement aucune différence significative entre mourir de la COVID-19 et mourir de vieillesse.

On n’arrête pas le progrès

Toutes les années ne se ressemblent pas. Certaines sont plus meurtrières que d’autres. Mais depuis ces dernières années, la mort frappe principalement les personnes âgées. Si nous appliquons la mortalité de 2020 aux années précédentes, en distinguant les classes d’âge, nous obtenons les résultats présentés dans la figure 9. Notons qu’en France il n’y a qu’un recensement tous les 5 ans et que les décès d’une année ne sont pas forcément tous connus. L’INSEE procède donc à des extrapolations pour compenser le manque d’informations sur la population. Mais ces approximations ont de grandes conséquences sur l’évaluation de la surmortalité d’une année par rapport à l’autre car elle dépend presque exclusivement es personnes très âgées. Sur les plus de 90 ans, une erreur de seulement 1 % sur l’évaluation de leur population fait augmenter ou baisser la surmortalité de plusieurs milliers de décès. Il est donc impossible en l’état actuel des connaissances démographiques de proposer des chiffres exacts. C’est pourquoi la figure 9 présente des intervalles dans lesquels la surmortalité se situe vraisemblablement.

Les profils de mortalité ont beaucoup évolué depuis le début du XXIe siècle. Comme l’espérance de vie a beaucoup augmenté, comparer l’année 2020 avec le début des années 2000 n’est pas très pertinent : une COVID-19 entre 2000 et 2003 aurait causé une surmortalité de 119388 à 124093 décès par an ! L’année 2020 apparaît avoir souffert d’une mortalité globale équivalente à celles de 2013 ou 2015.

Même si la figure 10 nous rappelle que la COVID-19 n’a significativement touché que les anciens, il faut tout de même noter qu’elle a frappé les personnes âgées d’avantage que les années précédentes. Tout d’abord, les années 2016, 2018 et 2019 ont été relativement peu touchées par la grippe saisonnière. La grosse grippe récente a sévi en 2015 : sur la population actuelle, aurait causé sur la population actuelle, aurait causé jusqu’à 10969 décès de plus par rapport à l’année de la COVID-19. Ceci s’explique parce que 2015 a bien plus frappé la population générale que la COVID-19, y compris les moins de 60 ans. Ainsi, en comparaison, l’année 2020 a manifesté une mortalité nettement plus élevée pour les plus de 60 ans, bien visible sur la figure 11. La COVID-19 s’est acharnée sur les seniors plus que les grippes passées.

Tout de même, c’était mieux avant

La prise en charge médicale évolue avec le temps. Les progrès de la technique permettent d’améliorer la qualité des soins sans pour autant dépendre de la prise en charge des malades, mais seulement jusqu’à un certain point. En effet, la précocité des diagnostics est un facteur majeur dans l’augmentation de l’espérance de vie : traiter un cancer ou un diabète au plus tôt permet d’éviter bien des complications futures et ainsi de préserver plus longtemps la santé des patients.

De deux choses l’une : on meurt soit à l’hôpital, soit en dehors. Dans le premier cas, c’est le signe que la prise en charge a permis au malade de recevoir des soins. Il est certes mort  ; mais bien plus nombreux sont ceux qui survivent. Cependant, dans le second cas, la prise en charge n’a pas été assez efficace pour hospitaliser le malade puis tenter de le sauver. Quand la cause de la mort est rapide, il n’est pas toujours possible d’arriver à temps sur les lieux pour soigner le patient. Mais quand la mort est lente, plusieurs jours à plusieurs semaines comme dans le cas de la COVID-19, la mort en dehors de l’hôpital signifie un abandon de soins.

Pour construire un indicateur des abandons de soins, nous exploitons la différence entre la mortalité hors de l’hôpital et celle à l’hôpital. Ainsi, plus l’indicateur est haut, plus on meurt hors de l’hôpital, donc sans soins hospitaliers. Formellement, pour tout période temporelle t, notre indicateur d’abandons de soins At est défini comme suit :

avec Et le nombre de décès à l’extérieur de l’hôpital, Ht le nombre de décès à l’hôpital, Pt la population et R la valeur de référence du point zéro.

Pour une population stable, l’information véhiculée par At dépend de l’écart entre Et et Ht. Dans le cas de la France entre 2000 et 2019, la population a augmenté de 10,3%, ce qui n’est pas négligeable. En revanche, sur des périodes de 3 ans, depuis le début du siècle, la population a augmenté en moyenne de 2%, avec un maximum de 2,2% sur les années 2003-2005, ce qui est relativement faible. En respectant ces périodes de 3 années, l’écart entre Et et Ht est presque constant, comme l’illustre la figure 12. Entre début 2000 et début 2020, Et et Ht ont varié pratiquement linéairement avec une pente et un coefficient de détermination (R2) proches de 1. La pente a une moyenne de 1,02 avec écart-type de 0,04. Le R2 a une moyenne de 0,93 avec un écart-type de 0,02. Autrement dit, les courbes représentant les décès dans et hors de l’hôpital sont quasiment superposables, ce qui est le cas même sur toute la période 2000-2014, comme on peut le constater dans la figure 18.

Dans la France de ce début de XXIe siècle, sur des périodes trois années, l’indice At d’abandons de soins est donc très stable, ce qui laisse à penser qu’il caractérise une constante solide reflétant une facette fondamentale de l’organisation des soins. Il convient de vérifier qu’aucun événement susceptible de faire varier significativement la mortalité hors de l’hôpital sur une grande échelle n’a eu lieu, comme par exemple un tremblement de terre ou une guerre. De tels facteurs seraient à même de changer le sens de cet indicateur  ; mais on constate qu’aucun d’eux n’est advenu depuis au moins l’an 2000. Les événements auxquels on pourrait penser, par exemple la canicule de 2003, se sont pas pertinents : on ne meurt pas de déshydratation en cinq minutes  ; une bonne politique de suivi des personnes à risques aurait tout à fait été en mesure d’induire une prise en charge précoce puis une hospitalisation efficace des victimes. On peut donc supposer que At, dans ce pays et sur la période considérée, est un indicateur robuste de la qualité de la prise en charge médicale,

Dans l’absolu, il est impossible de déterminer si une personne a vocation ou pas à être hospitalisée. Cela dépend essentiellement de l’état de l’art médical et de l’organisation du système de soins à une époque et à un lieu donné. C’est pourquoi l’indicateur At est relatif à une référence arbitraire R qui sera choisie en fonction de la période qui sera considérée comme le point neutre de la prise en charge sanitaire. Observons l’évolution de cet indicateur depuis le début du siècle dans la figure 13, où il prend pour point de référence la moyenne de (Et − Ht)∕Pt sur la période 2000-2019.

On remarque un pic correspondant à la canicule de 2003. De même, la saison grippale de 2007-2008 se distingue. Mais ces événements apparaissent bien modestes en comparaison de l’augmentation régulière et très importante des abandons de soins depuis 2014. Ils ont atteint des hauteurs himalayennes en 2020 : la COVID-19 est nettement visible, non pas en tant que drame sanitaire mais comme un moment de profonde désorganisation du système de santé, incapable de faire accéder aux soins les personnes qui en avaient besoin.

Les moyens alloués à la santé publique baissent constamment depuis la fin du XXe siècle. La figure 14 et la figure 15 montrent que les hôpitaux publics en France sont en déficit depuis 2006 (à l’exception de 2012) et que leur dette dépasse 50% de leurs ressources stables depuis 2013. Les investissements chutent comme l’illustre la figure 16, malgré l’importante augmentation de la population âgée, la plus fragile. Mais le plus grave est le manque de lits d’hôpitaux, dont le nombre diminue depuis le siècle dernier pour atteindre aujourd’hui moins de 6 lits pour 1000 habitants alors qu’il était de 11 lits en 1980. La figure 17 exhibe cette funeste chute sur la période 1997-2018. Mais la raréfaction des ressources hospitalières a commencé bien avant et elle continue encore en 2021 malgré la COVID-19 qui, paraît-il, aurait révélé le manque criant de lits disponibles dans les services de réanimation. Il y a donc largement de quoi expliquer la hausse des abandons de soins depuis 2014 ainsi que son pic pendant la crise de la COVID-19, en fait un pic de confusion des instances sanitaires.

Quand on ne soigne pas les gens, ils ont tendance à mourir

L’organisation des soins en France se dégrade petit à petit, visiblement depuis le courant de l’année 2014 si on en croit l’augmentation aberrante du nombre de morts hors de l’hôpital par rapport à ceux décédés à l’hôpital. La figure 18 est éloquente : les courbes de décès dans et hors de l’hôpital sont quasiment superposables jusqu’en 2014. À partir de là, elles commencent à se séparer au détriment des décès à l’hôpital. On meurt de plus en plus sans soins hospitaliers sans que rien d’apparent ne le justifie. Quant à l’année 2020, elle dévoile une explosion des morts sans soins hospitaliers.

Pour mieux observer l’évolution des abandons de soins, nous allons exploiter les régularités des données. Nous avons constaté que les décès à l’hôpital Ht et ceux à l’extérieur de l’hôpital Et sont linéairement très proches. De plus, la population évolue peu sur trois années. Nous évaluons donc pour la période s’étalant de début 2003 à fin 2020, sur un intervalle glissant de trois ans, la pente α de la régression linéaire qui lie Ht et Et. Elle est issue d’une approximation linéaire Et ∼ αHt + β. Posons ht = Ht∕Pt la mortalité à l’hôpital, et = Et∕Pt celle hors de l’hôpital et dt = et + ht la mortalité globale. Comme Pt varie peu en restant proche d’une valeur P, on obtient :

La pente α lie donc fonctionnellement la mortalité globale à la mortalité à l’hôpital. Elle reflète la capacité d’adaptation des infrastructures de soins en fonction de la mortalité courante : la réponse est uniforme quand α = 1, l’accès aux soins diminue avec l’aumentation des décès quand α > 1 et il augmente en même temps que les décès quand α < 1. Elle ne dépend pas de la temporalité dans chaque intervalle de 3 années  ; chaque événement perturbateur est susceptible de créer des plateaux s’étendant sur tout l’intervalle. Pour les identifier, nous évaluons [dα∕dp]+ la partie positive de la dérivée de α par rapport au temps : chaque pic de cette vérivée correspondra à un événement déstabilisant faisant diminuer la capacité d’adaptation des structures de soins. Les représentations graphiques de α et [dα∕dp]+ sont reproduites dans la figure 19. Pour faciliter la lecture, le graphe de [dα∕dp]+ a été lissé sur 6 mois par convolution avec une demi-gaussienne tronquée à droite.

On constate tout d’abord que de 2003 à fin 2019 la pente α varie dans un intervalle restreint compris entre 0,95 et 1,13 avec une moyenne de 1,02 : la tendance est donc stationnaire tout au long de cette période. La courbe entre 2003 et 2014 est semée de rares hausses brutales que nous pouvons lier à des événements ponctuels bien identifiables :

‒ la première hausse correspond à la canicule de l’été 2003, pendant laquelle de nombreuses personnes, la plupart âgées ou en état de fragilité, sont mortes à domicile  ;

‒ la seconde hausse notable se situe tout début 2012, à l’occasion de la grippe hivernale de 2011-2012 qui, bien que modérée, a eu la particularité d’avoir beaucoup touché les plus de 65 ans [6], population pour laquelle l’accès aux soins s’est révélé tendu  ; une importante hausse de mortalité à cette période est également visible sur la figure 1 et sur la figure 2, mais pas sur la figure 3 qui ne concerne que les moins de 60 ans.

L’analyse de la pente de cette régression linéaire révèle des dysfonctionnements spécifiques comme la canicule de 2003, mais aussi la grippe de 2011-2012. La situation après 2014 n’a plus du tout le même comportement : la courbe de α accuse un profil sinusoïdal et celle de [dα∕dp]+ est hérissée de hauts pics, un pour chaque hiver. Les grippes saisonnières deviennent toutes visibles, ce qui signifie qu’à partir de 2014 l’hôpital s’est retrouvé systématiquement en tension pendant les grippes saisonnières, même les moins sévères comme celle de 2018-2019. La conséquence est alors une augmentation de la mortalité hors des hôpitaux en comparaison de celle en milieu hospitalier. Ainsi les hausses brutales autrefois extraordinaires sont devenues annuelles : l’abandon de soins est la norme en hiver depuis 2014. En 2020 on a observé plus qu’une simple hausse, en réalité un pic record.

Que l’accès aux soins soit difficile ne signifie pas que la mortalité doive mécaniquement augmenter. Dans le cas de la grippe, ce défaut de soins peut aggraver le bilan humain  ; mais si la grippe est déjà très faible, la mortalité pourra rester modérée bien que plus élevée d’attendue. On peut comparer la situation avec l’année 2015 qui a connu une très forte grippe mais qui a bénéficié d’un bon accès aux soins à l’époque. Quand les années à faible mortalité s’accumulent, la population des personnes âgées ou fragiles ayant survécu fait de même, créant ainsi un potentiel de décès s’actualisant lors de la grippe sévère qui suit. De fait, les saisons de mauvaises grippes sont espacées entre elles de quelques années. Quand la mortalité est faible plusieurs années de suite, comme de 2016 à 2019, il faut s’attendre à une année de forte mortalité. Ce phénomène se nomme l’effet moisson. Après une moisson, comme on ne peut pas mourir deux fois, il est possible que les hôpitaux soient privés de leurs arrivées habituelles de malades. Faute de patients, puisqu’il faut bien mourir quelque part, la mortalité hors hôpital est donc susceptible d’augmenter ainsi que l’indicateur d’abandon de soins. Il se peut aussi que la moisson soit causée par un dysfonctionnement des structures de soins et dans ce cas la même augmentation de l’indicateur serait révélatrice de réels défauts de soins. Pour éviter de tomber dans ce piège, il n’y a pas d’autre alternative que d’analyser les causes sous-jacentes : il faut enquêter sur les faits. Les statistiques n’offrent jamais de certitudes sans une connaissance solide des phénomènes d’où proviennent les données. Si réellement 2020 était une année de moisson, alors la désorganisation des soins a peut-être amplifié les effets déjà importants de son profil de mortalité spécifique.

L’indicateur d’abandon de soins est très stable sur la période 2017-2019 : les courbes des décès dans et hors de l’hôpital sont presque superposables, phénomène visible dans la figure 12, en bas à droite. Si nous les reproduisons au même niveau, nous pouvons alors observer que cette superposition ne se fait pas sur 2020. La figure 20 montre que les abandons de soins étaient massifs en 2020 pendant les pics de la COVID-19, mais également hors des périodes de virulence, ce qui prouve la désorganisation de la santé publique française cette année-là : on ne peut pas accuser la COVID-19 quand elle ne sévit pas. Les malades mettaient plusieurs jours à plusieurs semaines pour mourir : ils savaient quand ils étaient malades et ils avaient tout le temps de chercher de l’aide. Ainsi, les abandons massifs de soins en 2020 ont uniquement été le fait d’un affaiblissement généralisé du système de santé publique.

De mars à décembre 2020, les abandons de soins relativement à la période 2017-2019 représentaient 29866 personnes. Cela ne signifie pas que l’on aurait sauvé tous ces gens si leur accès aux soins avait été équivalent à celui des années précédentes. Les malades meurent aussi à l’hôpital  ; mais en général ils y survivent mieux qu’à domicile. Pour calculer une approximation du nombre de personnes en abandon de soins qui auraient pu être sauvées, il faudrait disposer d’une évaluation de la mortalité dans les meilleures conditions hospitalières mais aussi dans les pires conditions. Nous allons supposer que la mortalité sans soins était de l’ordre de celle dans les hôpitaux qui accusaient la plus forte mortalité. On supposera de même que que l’état de l’art en matière de soins était à l’œuvre dans les hôpitaux qui bénéficiaient de la plus faible mortalité. Les statistiques de Santé publique France par départements [38] nous apprennent que le département métropolitain où la mortalité était la plus faible est la Haute-Garonne avec 13,60% et celui qui souffrait de la plus haute mortalité est le Cher avec 28,11%.

Si 29866 personnes sont décédées avec une mortalité naturelle de 28,11%, cela signifie que 106247 personnes ont attrapé la COVID-19, parmi lesquelles 29866 sont mortes. Si ces 106247 malades avaient bénéficié des meilleurs soins librement applicables, soit une mortalité supposée de 13,60%, il n’y aurait eu que 14450 décès au lieu de 29866 : on aurait donc sauvé un peu plus de la moitié des abandonnés sanitaires, soit 15416 personnes. Pour mesurer la violence relative de la COVID-19 en tant que pathogène, il conviendrait donc de corriger la surmortalité en lui soustrayant le nombre de personnes décédés d’abandon de soins et non pas de la COVID-19.

En appliquant les profils de mortalité des années précédentes à la population de 2020 (figure 21), on découvre que la COVID-19 a une gravité de l’ordre des grippes de 2016 et 2017. Sachant que les années 2018 et 2019 ont été plutôt tranquilles, la conclusion s’impose : la COVID-19 et ses dérivés constituent des maladies de saison dans la norme : elles ne battent aucun record. Le véritable fléau est organisationnel : l’hôpital public est démantelé depuis des années. En 2020, le système a lâché.

Quand on tue les gens, ils guérissent beaucoup moins bien

Les refus de soins dans les hôpitaux français sont organisés officiellement et se retrouvent décrits dans les recommandations des autorités de santé. Les recommandations de l’ARS Île-de-France concernant la COVID-19 [3], datant du 20 mars 2020, définissent les règles à appliquer pour décider qui sera soigné en hôpital et qui ne le sera pas. Le document n’évoque pas verbatim le terme de refus de soins car la chose est condamnée par la loi : il fait donc mention de «limitations des traitements» ou de «retraits de traitements». En lieu et place de la prise en charge curative ordinaire, il préconise la «prise en charge palliative aiguë» en ces termes :

«Le droit à une analgésie proportionnée, à une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu’au décès prévenant toute souffrance doit être garanti.»

Or, l’euthanasie est définie par le dictionnaire de l’Académie (9e édition) comme suit :

«Euthanasie, n. f. : Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l’administration d’analgésiques.»

L’ARS Île-de-France garantit donc, hors de tout cadre juridique, le droit à l’euthanasie, pourtant illégal en France. Il encourage même à créer des centres d’euthanasie :

«L’anticipation d’ouverture d’unités aiguës de soins palliatifs devant assurer cette mission doit être encouragée, dans le même temps que l’ouverture des capacitaires de soins critiques.»

Elle propose également de retirer aux patients déjà en réanimation ses supports vitaux pour les transférer en centre d’euthanasie :

«Cette solution incite à extuber précocement des malades et à les transférer en structure intermédiaire (y compris avec des relais en haut débit d’oxygène) impose de respecter la temporalité des processus décisionnels et l’éventuelle introduction des soins palliatifs ainsi que l’accompagnement des familles.»

Le but affiché est de rétablir «l’équilibre entre les besoins médicaux et les ressources disponibles». L’ARS Île-de-France, avant même le début de la première vague de mortalité, décide qu’il n’y aura pas de place pour tous les malades à l’hôpital et qu’il faudra donc faire un tri. Mais il note que malgré tout il faudra se donner les ressources pour ouvrir des centres d’euthanasie. Elle utilise le terme de «bumping» pour désigner le fait de priver un patient des soins qu’il recevait pour laisser sa place à un autre patient jugé digne d’être sauvé :

«La troisième possibilité pour éviter de faire perdre une chance au patient nécessitant une admission en réanimation serait de faire sortir un patient déjà présent en réanimation pour libérer une place (bumping).»

L’équipe médicale se retrouve alors à décider qui mérite de vivre et qui a le devoir de mourir. Quant aux critères de tri, ils sont fondés non pas sur un diagnostic médical précis mais sur un tableau numéroté de 1 à 9 hiérarchisant des impressions allant de «personnes robustes, actives» à «dépendance complète» en passant par «empêche de faire des courses». Chaque niveau est illustré par une petite représentation graphique du patient. Le malade au stade le plus critique, 9 – en phase terminale, ressemble à ceci :

À aucun moment le consentement écrit du patient ou de la famille n’est évoqué. Ils doivent être informés, ils peuvent à la rigueur donner leur opinion  ; mais rien n’est prévu pour refuser l’abandon des soins. Le texte précise bien : «la décision reste de la responsabilité d’un seul médecin», après concertation avec l’équipe médicale afin de diluer la responsabilité dans la «collégialité». Le respect des volontés du patient de de la famille est laissé à leur libre appréciation. L’ARS Île-de-France, par une simple préconisation informelle, donne avec une exrême légèreté le droit aux médecins de décider de la vie et de la mort de ses patients. Contrairement au motif allégué, ces recommandations ne sont pas spécifiques à la COVID-19 :

«Dans ce contexte, ces principes décisionnels s’appliquent aussi bien aux patients COVID qu’aux patients non-COVID. Les données cliniques et de contexte pris en compte ne sont pas spécifiques aux patients COVID (comme âge, fragilité, comorbidités…), mais leur poids sur la nature de la décision prise pourrait l’être selon les situations.»

C’est donc bien une stratégie générale de santé publique qui est ainsi définie, peut-être même une vision de la société où la mort planifiée des inutiles car trop vieux ou trop coûteux serait tolérée, encouragée même.

Les instances de santé publique françaises, du moins en Île-de-France, ont décidé d’organiser l’abandon de soins avec la bénédiction des autorités, qui n’ont a aucun moment jugés bons d’augmenter les capacités des hôpitaux, bien au contraire : les suppressions de lits d’hôpitaux et de postes de personnels soignants ont continué même en pleine crise de la COVID-19. Nous citons pour l’exemple :

‒ 150 lits supprimés au CHRU de Tours [23]  ;

‒ 120 lits supprimées à l’hôpital du Vinatier à Lyon [8]  ;

‒ temps partiels forcés et suppressions de cadres au CHU de Saint-Étienne [17]  ;

‒ 15 lits supprimés à l’hôpital de Besançon [14].

La politique de démantèlement de l’hôpital publique concomitante aux recommandations encadrant les abandons de soins font donc partie d’une politique assumée de gestion de la santé publique en France. Les personnes âgées ont littéralement été chassées des services de réanimation pendant le pic de la COVID-19 du 21 mars au 1er mai 2020, comme le montre la figure 22 : le taux d’occupation des lits de réanimation par les plus de 70 ans varie à l’inverse de la mortalité de cette même population.

Les recommandations de l’ARS Île-de-France, s’apparentant à de l’euthanasie, sont accompagnées d’un décret du gouvernement français daté du 28 mars 2020 [16] autorisant exceptionnellement, hors AMM, l’administration d’un sédatif puissant aux «patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie». La drogue en question est le Rivotril (Clonazépam) sous forme injectable. Sa notice officielle [22] précise pourtant qu’elle n’est absolument pas indiquée dans les cas d’infection par coronavirus. Le Rivotril est uniquement un antiépileptique. C’est de plus un produit très contrôlé : en 2006, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et des Produits de Santé (AFFSAPS) a instauré une surveillance renforcée du Rivotril dont les observations ont relevé entre autres un fort potentiel d’abus et d’usages détournés, ainsi que l’utilisation de la substance dans la soumission chimique. Suite à ce bilan, un plan de gestion de crise a été mis en place en 2008 au niveau national et une lettre a été diffusé à tous les prescripteurs [20], précisant en particulier de qui suit :

«Par ailleurs, nous vous rappelons que RIVOTRIL® est uniquement indiqué dans la prise en charge de l’épilepsie, dans les indications suivantes :
[…]
– Pour la forme injectable de RIVOTRIL® : traitement d’urgence de l’état de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant.»

La forme orale est la plus utilisée et sa version intraveineuse l’est très rarement et uniquement dans le traitement d’urgence des crises convulsives épileptiques. Selon la notice de ce produit et les injonctions des autorités de santé, l’état clinique du patient atteint de la COVID-19 ne devrait donc jamais justifier l’injection de Rivotril, bien au contraire : son utilisation dans les cas de détresse respiratoire relève de la faute médicale grave. La notice précise bien que l’âge avancé est un facteur de risque et que l’insuffisance respiratoire est une contre-indications majeure à son utilisation :

«N’utilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules : Si vous avez une insuffisance respiratoire grave.»

«Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, des réactions contraires à l’effet recherché.»

La notice du VIDAL précise en outre [22] :

«Il convient d’utiliser la plus faible dose possible chez le sujet âgé.»

Parmi les effets indésirables, on trouve précisément les cas de complications de la COVID-19 :

‒ insuffisance cardiaque (défaillance du cœur), arrêt cardiaque  ;

‒ dépression respiratoire (importantes difficultés à respirer), arrêt respiratoire.

Il faut se rendre à l’évidence que le Rivotril est le pire médicament à administrer dans un cas de COVID-19, au point qu’on en vient immédiatement à penser que ses effets indésirables sont en réalité les effets désirés par les rédacteurs du décret du 28 mars 2020. En effet, le Rivotril n’est pas un analgésique. La lettre aux prescripteur précitée [20] insiste sur ce point :

«L’efficacité et la sécurité d’emploi de RIVOTRIL® ne sont en effet pas établies dans le traitement de la douleur (notamment céphalées, douleurs osseuses, neuropathiques, articulaires, analgésie postopératoire), ni dans les indications habituelles des autres benzodiazépines (notamment anxiété et troubles du sommeil).»

Au sens strict, l’utilisation du Rivotril ne relève pas de l’euthanasie car le produit utilisé n’est pas un analgésique. Pire encore, elle a toutes les qualités pour précipiter la mort de ceux à qui on préconise de l’injecter. Enfin, le consentement formel et éclairé du patient ou de sa famille n’est pas requis. Ainsi, en toute rigueur, son administration suivant la note de l’ARS Île-de-France et le décret du 28 mars 2020, en plus de constituer un refus de soins caractérisé, entre dans le champ de l’homicide.

La publication du décret du 28 mars 2020 a été suivi d’effets massifs sur la délivrance de Rivotril injectable par les pharmacies. La figure 23 montre depuis cette date une énorme surconsommation de ville qui représente 13490 ampoules. Dans le milieu hospitaliers, la figure 24 présente une surconsommation de 11323 ampoules. Au total, 24813 ampoules ont été délivrées suite à ce décret, ce qui représente 3,25 fois la consommation annuelle ordinaire de Rivotril injectable.

On remarque donc que l’usage du Rivotril pour euthanasier les patients a eu lieu non seulement hors de l’hôpital mais également à l’hôpital, ce qui jette un doute sur la réalité de la mortalité de la COVID-19 en hôpital, peut-être même supérieur à sa mortalité naturelle, sans prise en charge. Quand un patient est laissé sans soins, il lui reste une chance de guérir par ses propres moyens  ; mais si on lui injecte du Rivotril, il a alors la certitude de mourir. Le nombre d’ampoules surnuméraires délivrées à l’occasion de la COVID-19 est de l’ordre de celui des abandons de soins évalués à 29866. Il faut cependant noter que même en hôpital le Rivotril a été administré : ses morts ne sont pas comptabilisées dans les abandons de soins et viennent donc diminuer encore l’impact réel de la COVID-19 en faisant porter la responsabilité des décès sur des choix funestes de santé publique.

Il y a cependant un phénomène inquiétant qu’il convient de relever. Le décret du 28 mars 2020 limitait l’usage exceptionnel du Rivotril jusqu’au 15 avril 2020. Hors, la figure 23 tout comme la figure 24 montrent bien que la surconsommation massive de Rivotril continue bien après cette date et suit la courbe globale de mortalité du pays, y compris pendant les périodes exemptes de COVID-19. La raison, la voici : l’arrêté du 26 mai 2020 [21] autorise maintenant la prescription de Clonazépam (c’est-à-dire de Rivotril sous toutes ses formes) par tout médecin, même non-spécialiste, et hors autorisation de mise sur le marché. Il interdit en même temps la prescription d’hydroxychloroquine dans les cas de COVID-19, alors que ce produit est un bon candidat pour luter contre le virus tandis que son innocuité est avérée par une consommation massive et continue depuis 60 ans.

Le gouvernement français interdit dans le même texte l’hydroxycchloroquine, un produit connu comme anodin depuis des décennies, et à la place autorise la délivrance d’un poison mortel pour les personnes âgées en difficultés respiratoires. Tout laisse à penser que la politique de refus de soins et d’euthanasie fait partie d’un plan assumé, que l’État autorise l’euthanasie des malades indésirables dans le but de faire des économies financières en réduisant les ressources de santé publique. Hors de tout contrôle du législateur, malgré de nombreux débats houleux sur le sujet, l’euthanasie est devenue par simple décision de l’exécutif une pratique autorisée pour s’occuper des problèmes de santé des personnes âgées.

Les virus rôdent la nuit dans les ruelles sombres

Depuis plus de vingt ans, l’OMS nous promet la pandémie du siècle. Elle nous a proposé des grippes aviaires, porcines, des virus H5N1, H1N1, tout un bestiaire qui est passé inaperçu dans les courbes de mortalité. Il paraît que crier au loup désarme quand la bête surgit pour de vrai. Le 17 mars 2020, la France a décrété son premier confinement sur la base d’un virus, le SARS-CoV-2, inconnu jusqu’alors et qui au moment des faits sévissait en Chine dans la région de Hubei, faisant au total 4512 morts sur un population de près de 60 millions d’habitants, dans un pays qui subit environ 180000 décès par infections respiratoires tous les ans. Il n’y avait pas de quoi paniquer.

Est-ce que les statistiques de mortalité étaient alarmantes ? Bien au contraire, la saison grippale 2019-2020 s’avérait quasi-inexistante. La figure 25 nous permet de comparer la mortalité du 1er janvier au 17 mars de chaque année. Bref, il ne se passait rien et pourtant, obéissant à des injonctions mystérieuses autour d’un virus inconnu qui ne fait aucun dégâts apparents, la France comme bien d’autres pays a proposé d’appliquer un dispositif parfaitement étranger à tous les spécialistes des maladies infectieuses : le confinement.

Pour savoir si vraiment le confinement a eu un impact sur la dangerosité de la COVID-19, observons la mortalité dans deux pays qui ont adopté des politiques différentes de ce point de vue : la France et la Suède. En effet la Suède est l’un des rares pays européens a avoir refusé de confiner sa population. La figure 26 présente la mortalité mensuelle en France durant l’année 2020 et la figure 27 fait de même pour la Suède. On ne constate aucune différence significative :

paysminimummoyennemaximumécart-type
Suède65,2378,78102,0012,15
France68,9982,9099,8211,51
mortalité mensuelle en 2020 pour 100 000 [263440]

On constate un écart de 4,97% sur la moyenne et de 2,14% sur le maximum. La Suède a un maximum légèrement plus élevé tandis que la France a une moyenne sensiblement plus haute. Sur l’année 2020, la Suède a souffert d’une mortalité de 9,43‰ et pour la France ce taux est de 9,95‰. Globalement, même si la France a souffert de la plus mauvaise situation, la différence entre les deux pays est minime.

Notons tout de même qu’en Suède 53% des plus de 70 ans décédés officiellement de la COVID-19 sont morts en maison de retraite et non à l’hôpital [39]. La moitié des plus de 70 ans n’ont donc pas bénéficié d’une prise en charge hospitalière, ce qui tend à montrer que le facteur déterminant dan la maîtrise de la mortalité dans le contexte de la COVID-19 est la qualité de la prise en charge médicale.

Avec le recul, on peut donc raisonnablement penser que d’un point de vue sanitaire le confinement n’apporte aucun bénéfice. Mais est-il potentiellement néfaste ? Que dit la littérature sur ce point ? Un article de Aaby et Leeuwenburg [1] étudie comment le virus de la rougeole frappe différemment les cas secondaires infectés à domicile et les cas primaires contaminés à l’extérieur. Les malades infectés chez eux ont dans ce cas trois fois plus de chances de mourir que ceux touchés à l’extérieur. Les auteurs attirent l’attention sur la possible influence de l’intensité de l’exposition au pathogène sur sa létalité, qui semble plus importante en milieux confinés comme le sont les environnements domestiques. Le SARS-CoV-2 n’est bien sûr pas comparable à la rougeole de manière aussi brutale  ; mais ce travail met en évidence le rôle néfaste que pourrait avoir une stratégie de confinement sur une maladie virale. Dans le cas de la rougeole, un confinement tel qu’il a été appliqué en 2020 aurait provoqué une hécatombe. A priori, Le confinement n’est donc pas du tout une démarche qui va de soi dans un contexte sanitaire viral.

Il semblerait tout de même que le SARS-CoV-2 se propagerait d’avantage au sein d’une population confinée. C’est du moins la conclusion d’une grande étude séro-épidémiologique menée par le Ministère de la santé espagnol en collaboration avec l’Institut de santé Carlos III, les services des santé des communautés autonomes et l’Institut national des statistiques [13]. Les taux de contamination au SARS-CoV-2 ont été mesurés dans différentes catégories de population. Les contaminés ne tombaient par forcément malades  ; mais tous ont croisé le virus de manière à développer des anticorps caractéristiques. Les populations actives confinées ont été contaminés par le virus dans une proportion de 6,3%, tandis que les travailleurs l’ont été à 5,3%. La différence est significative  ; elle montre que le SARS-CoV-2, à l’instar de la rougeole, est plus virulent dans une population confinée. Nous constatons a posteriori que le confinement des populations accroît la diffusion du virus SARS-CoV-2.

Un article de Bendavid, Oh, Bhattacharya et Ioannidis [7], publié en janvier 2021, étudie la pertinence des stratégies de confinement pour contrôler la diffusion de la COVID-19. Les auteurs comparent les politiques respectives de différents pays : l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Iran, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Corée du Sud, la Suède et les États-Unis. Parmi ces pays, seuls la Corée du Sud et la Suède n’ont pas pratiqué de confinement. La conclusion de ce travail est que les stratégies de confinement n’ont semblé apporter aucun bénéfice dans la gestion sanitaire de la COVID-19.

Des effets néfastes du confinement ont cependant été relevés par les autorités sanitaires françaises. Le groupement d’intérêt scientifique EPIPHARE a été constitué fin 2018 par l’ANSM et la CNAM pour mener des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données de santé. Il a publié plusieurs rapports concernant l’usage des médicaments durant l’épidémie de la COVID-19. Le rapport 4 du 5 octobre 2020 [25], couvrant la période de confinement du 16 mars au 10 mai 2020, résume la situation en ces termes :

«L’épidémie de Covid-19 avec toutes ses conséquences organisationnelles dans la filière de soins et sur la population en général a profondément déstabilisé la consommation de médicaments de ville en France.»

À l’exception des anxiolytiques et des hypnotiques dont la consommation a augmenté, la consommation de tous les autres médicaments a baissé plus ou moins fortement. Si la délivrance des traitements de maladies chroniques comme l’épilepsie, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, l’hypothyroïdie et les traitements médicamenteux de ville du cancer était globalement stable, plusieurs classes thérapeutiques usuelles ont subi un effondrement marqué : les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les antiulcéreux de type inhibiteurs de la pompe à protons, la corticothérapie orale, le paracétamol et les antibiotiques de la classe ATC J01. Cette étude confirme une très forte diminution de la délivrance et de l’utilisation de produits qui nécessitent une administration par un professionnel de santé. Cet effondrement de la consommation sur toute la période du confinement et après n’a pas fait l’objet d’un rattrapage. La vaccination accuse également un fort déficit six mois après le début du confinement. L’instauration de traitements cardio-vasculaires et antidiabétiques pour les nouveaux malades a fortement diminué durant le confinement. Les conséquences de tels baisses ne se voient pas immédiatement mais elles se révéleront sans doute durant les mois ou les années qui suivront.

D’un point de vue purement épidémiologique, le confinement semble donc inutile. Mais d’un point de vue politique, il répond aux angoisses habituelles des pouvoirs inquiets. Les techniques efficaces pour contrôler les maladies infectieuses sont toutes fondées sur la séparation des personnes saines et des malades. Le but est de diluer le virus et non pas de le concentrer, ce que font les méthodes agrégatives que sont le confinement et le couvre-feu. Le confinement concentre spatialement les personnes dans leur domicile et le couvre-feu concentre temporellement l’activité dans des tranches horaires rigides. Dans les deux cas, ces démarches concentrent le virus en plaçant les populations dans des situations de promiscuité. Elles répondent à un désir de contrôle politique des populations en soumettant les activités individuelles à l’autorité de l’État  ; mais elles n’ont ni a priori, ni a posteriori un quelconque rapport avec la médecine.

Les mots ont un sens

Le dictionnaire définit :

Euthanasie, subst. fém. : Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l’administration d’analgésiques. [9]

L’ARS Île-de-France publie :

«Le droit à une analgésie proportionnée, à une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu’au décès prévenant toute souffrance doit être garanti.» [3]

Donc l’ARS Île-de-France édicte le droit à l’euthanasie.

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Le dictionnaire définit :

Palliatif, adj. et subst. masc. : Qui atténue ou supprime les symptômes d’une maladie sans la guérir. [10]

L’État arrête :

«les spécialités pharmaceutiques à base de clonazepam peuvent faire l’objet d’une prescription […] pour les pratiques palliatives» [21]

Donc l’État autorise le refus de soins et par la même légalise d’homicide des malades désignés.

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Le dictionnaire définit :

Dictature, subst. fém. : Régime politique dans lequel le pouvoir est entre les mains d’un seul homme ou d’un groupe restreint qui en use de manière discrétionnaire. [11]

Le gouvernement français décide et applique à sa discrétion, par décrets et par arrêtés, le devoir de mourir par euthanasie et la privation des droits fondamentaux que sont le droit à la vie, le droit d’aller et venir et le droit d’être soigné selon sa volonté.

Donc l’État français est une dictature.

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Le dictionnaire définit :

Totalitaire, adj. : Qui fonctionne sur le mode du parti unique interdisant toute opposition organisée ou personnelle, accaparant tous les pouvoirs, confisquant toutes les activités de la société et soumettant toutes les activités individuelles à l’autorité de l’État. [12]

Le gouvernement français, en tant que dictature, accapare tous les pouvoirs, confisque toutes les activités de la société en interdisant arbitrairement ses activités économiques et les déplacements, et soumet toutes les activités individuelles à sa volonté en assignant à résidence, en masquant de force hommes, femmes et enfants, et en interdisant les soins choisis par les citoyens sous sa responsabilité.

En l’absence de parti unique, l’État français a donc une tendance fortement totalitaire.

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En conclusion, la France est devenue une dictature à tendance totalitaire qui décide de la vie et de la mort de sa population.

Références

Ouvrages

[1]    Aaby Peter, Leeuwenburg Johannis, «Patterns of Transmission and Severity of Measles Infection: A Reanalysis of Data from the Machakos Area, Kenya», The Journal of Infectious Diseases, vol. 161, no. 2, 171–174 (février 1990),www.jstor.org/stable/30126070. Accessed 3 Feb. 2021. Journal of the Royal Statistical Society Series B, vol. 13 no. 2, 238–241 (mai 1951), https://www.jstor.org/stable/30126070.

[2]    ANSM, «RIVOTRIL 1 mg/1 ml, solutions à diluer injectables en ampoules», Base de données publique des médicaments, mise à jour du 6 septembre 2020, lien sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

[3]    Azoulay Élie, Beloucif Sadek, Vivien Benoît, Guidet Bertrand, Pateron Dominique, Le Dorze Matthieu, «Décision d’admission des patients en unités de réanimation ou de soins critiques dans un contexte d’épidémie de Covid-19», ARS Île-de-France, Recommandations régionales COVID-19 (20 mars 2012), lien sur le site de l’ARS Île-de-France.

[4]    Baker Monya, «Biotech giant publishes failures to confirm high-profile science», Nature, vol. 530, 141 (février 2016), doi: 10.1038/nature.2016.19269.

[5]    Begley C. Glenn, Ellis Lee M., «Drug development: Raise standards for preclinical cancer research», Nature, vol. 483, 531-533 (mars 2012), doi:10.1038/483531a.

[6]    Belchior Emmanuel, «Surveillance épidémiologique, clinique et virologique de la grippe en France métropolitaine : saison 2011-2012», INVS, Bulletin épidémiologique hebdomadaire 38, 424-427 (octobre 2012), lien sur le site de Santé publique France.

[7]    Bendavid Eran, Oh Christopher, Bhattacharya Jay, Ioannidis John P. A., «Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19», European Journal of Clinical Investigation (5 janvier 2021), doi:10.1111/eci.13484.

[8]    Bouaziz Anne, «Près de Lyon, le personnel de l’hôpital Le Vinatier dépose un préavis de grève pour le 9 juin», actu Lyon (27 mai 2020), lien sur le site de actu Lyon.

[9]    CNRTL, TLFi, définition du mot «euthanasie».

[10]    ibid., définition du mot «palliatif».

[11]    ibid., définition du mot «dictature».

[12]    ibid., définition du mot «totalitaire».

[13]     ENE-Covid, «Estudio ENE-Covid-19: primera ronda», Estudio Nacional de sero-Epidemiología de la infección por SARS-CoV-2 en España (ENE-Covid), rapport du premier tour (13 mai 2020), lien sur le site du Ministère de la Santé espagnol.

[14]    Hermel Cédric, «En plein Ségur de la santé, l’hôpital de Besançon va supprimer 15 lits», France Bleu (29 mai 2020), lien sur le site de France Bleu.

[15]    Ioannidis John P. A., «Why Most Published Research Findings Are False», PLOS Medicine, vol. 2 no. 8 (août 2005), doi:10.1371/journal.pmed.0020124.

[16]    Philippe Édouard (Premier ministre), «Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire», Journal Officiel de la République Française, lois et décrets, no. 77, texte 11, 33-34 (29 mars 2020), lien sur le site de Légifrance.

[17]    Rochedy Émeline, «La colère des personnels du CHU de Saint-Étienne contre des restructurations décidées en pleine crise du Covid», France Bleu (14 mai 2020), lien sur le site de France Bleu.

[18]    Simpson Edward H., «The Interpretation of Interaction in Contingency Tables», Journal of the Royal Statistical SocietySeries B, vol. 13 no. 2, 238–241 (mai 1951), https://www.jstor.org/stable/2984065.

[19]    Toutlemonde Fabien (directeur), «La situation économique et financière des hôpitaux publics», DREES, Les établissements de santé, édition 2019, 163-166, ISBN:978-2-11-151609-0.

[20]    Trin Sophie, d’Enfer Jérôme, «RIVOTRIL®: Informations importantes sur le bon usage», ASSFAPS, lettre aux médecins généralistes, neurologues, pédiatres, pharmaciens, psychiatres (7 juillet 2008), lien sur le site de l’ANSM.

[21]    Véran Olivier (ministre des Solidarités et de la Santé), «Arrêté du 26 mai 2020 complétant l’arrêté du 23 mars 2020 prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire», Journal Officiel de la République Française, lois et décrets, no. 128, texte 29, 100-101 (27 mai 2020), lien sur le site de Légifrance.

[22]    VIDAL, «RIVOTRIL 1 mg/1 ml sol diluer inj en ampoule», site internet de l’éditeur (6 août 2020), lien sur le site du VIDAL.

[23]    Wanecque Annabelle, «Au CHRU de Tours, les restructurations se poursuivent, dénoncent des syndicats», France Bleu (2 juin 2020), lien sur le site de France Bleu.

[24]    Yule G. Undy, «Notes on the Theory of Association of Attributes in Statistics», Biometrika, vol. 2 no. 2, 121–134 (février 1903), doi:10.1093/biomet/2.2.121.

Données

[25]    EPIPHARE, «Usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de la Covid-19 – point de situation jusqu’au 13 septembre 2020», rapport 4 (5 octobre 2020), lien sur le site d’EPIPHARE.

[26]    INSEE, «Populations par âges au 1er janvier (1991–2020)», fichier pyramides-des-ages_bilan-demo_2019.xls, lien sur le site de l’INSEE.

[27]    INSEE, «Naissances, décès et mariages de 1998 à 2013», détail des décès, lien sur le site de l’INSEE.

[28]    INSEE, «Les décès en 2014», lien sur le site de l’INSEE.

[29]    INSEE, «Les décès en 2015», lien sur le site de l’INSEE.

[30]    INSEE, «Les décès en 2016», lien sur le site de l’INSEE.

[31]    INSEE, «Les décès en 2017», lien sur le site de l’INSEE.

[32]    INSEE, «Les décès en 2018», lien sur le site de l’INSEE.

[33]    INSEE, «Les décès en 2019», lien sur le site de l’INSEE.

[34]    INSEE, «Téléchargement des fichiers des décès quotidiens», années 2018 à 2020, fichier 2021-01-29_detail.zip, lien sur le site de l’INSEE.

[35]    Medic’AM, «Médicaments délivrés par les pharmacies de ville par type de prescripteur», relevé mensuel, lien sur le site de l’Assurance maladie.

[36]    OCDE, «Lits d’hôpitaux», indicateur, données extraites le 31 jan. 2021, doi: 10.1787/9b82df80-fr.

[37]    Santé publique France, «Données hospitalières relatives à l’épidémie de COVID-19», données hospitalières relatives à l’épidémie du COVID-19 par région, et classe d’âge du patient, fichier donnees-hospitalieres-classe-age-covid19-2021-02-04-19h03.csv, lien sur le site data.gouv.fr.

[38]    ibid., données hospitalières quotidiennes relatives à l’épidémie du COVID-19 par département, fichier donnees-hospitalieres-nouveaux-covid19-2021-02-04-19h03.csv, lien sur le site data.gouv.fr.

[39]    Socialstyrelsen, «Statistics on number of COVID-19 deaths», onglet «Place of death», lien sur le site du Socialstyreslen.

[40]    Statistiska centralbyrån (SCB), «Preliminary population statistics, by month, 2020», lien sur le site du SCB.

22 OOO morts de trop !


En temps normal

L’écrasante majorité des gens, meurt soit à l’hôpital, soit sur son lieu de vie (domicile, pension, etc.) Ceux qui meurent à l’hôpital tentent d’être sauvés.

Ceux décédant chez eux n’ont pas « la chance » d’être secourus; soit qu’ils soient irrécupérables (sénilité avancée, cancer en phase terminale, etc.), soit que l’organisation des secours ne le permette pas ou que les ambulanciers arrivent trop tard.

Il arrive aussi qu’on meure à la maison où à l’EHPAD parce que les soins ont été refusés au malade, pour diverses raisons. C’est évidemment une situation indigne censée être rarissime car combattue. Vraiment ? Regardons comment a évolué le rapport entre les décès à l’hôpital et ceux sur le lieu de vie.

Évolution des lieux de décès et de leur proportion

La courbe rouge représente les décès en hôpital et celle en vert ceux sur le lieu de vie. On voit qu’en général le rapport entre les deux, c’est à dire la courbe bleue, est situé entre 1,3 et 1,6. Autrement dit, sur 5 personnes, 3 mourront à l’hôpital et 2 sur le lieu de vie. C’est comme cela depuis longtemps et on constate que sur les années 2018 et 2019, c’est le cas tout du long sans variation significative : les courbes rouge et verte ont une forme quasiment superposable. Ce rapport est un indice fort de la qualité régulière de la prise en charge hospitalière. Plus il est élevé, mieux les malades sont soignés; indépendamment de leur maladie. Leur santé est menacée, donc on les emmène à l’hôpital pour tenter quelque chose; dans le pire des cas, ils meurent à la clinique.

Que s’est-il passé pendant les confinements de 2020 ?

On voit bien les pics de mortalité. Mais on y voit aussi, et c’est cela qui nous intéresse dans cet article, que le rapport mort à hôpital / décès sur le lieu de vie s’effondre ! De 1,6 on tombe entre 1 et 1,2; et les creux sont significatifs : il s’est passé quelque chose qui n’a rien à voir avec tel ou tel virus car cet indicateur est propre à la prise en charge médicale, pas à l’état du malade. Pendant les enfermements obligatoires, on se met à mourir à la maison; donc sans soins hospitaliers. « Doliprane et attendez que ça passe » : On laisse les gens crever dans leur coin, tout particulièrement les personnes âgées (quand on ne les pique pas au Rivotril). On meurt étiqueté «COVID19» à l’hôpital, et de tout les autres maladies ailleurs, loin du regard des médias.

Vous cherchiez la raison de « l’hécatombe » ? Là voilà !

Quand on confine, on ne soigne plus les gens. On laisse les malades pourrir dans l’isolement, tout spécialement les plus de 70 ans. L’excès de mortalité causé par ce défaut de prise en charge est de… 22 000 morts !

Au moins. Sans compter l’impacte funeste des consignes imposées sottement aux hôpitaux, les gestes iatrogènes qui tuent mais qui sont censées diminuer la «propagation du virus». Car quand on intube un malade au lieu de lui apporter son oxygène par voies non-invasives (lunettes O2, masques, C-PAP, VNI) à raison des 2,5l/mn recommandés au lieu des de 8 l/mn possibles par exemple, on a toute les chances de le tuer; surtout si il est vieux ou déjà mal en point. C’est tellement important qu’il se serait même avéré inutile d’interdire un traitements efficaces, dont tout le monde connaît pourtant l’innocuité depuis des décennies. L’isolement des malades, encouragés à se gaver de paracétamol hépatotoxique était suffisamment meurtrier.

Ne cherchez donc plus le meurtrier: c’est votre gouvernement et son administration sanitaire délirante (la même qui poursuit les fous en justice) C’est elle qui affaiblit et ainsi tue les citoyens, tous masqués, parqués, stressés, angoissés, mal soignés, ruinés, abandonnés, bientôt empoisonnés par un pseudo-vaccin d’apprenti-sorcier.

L’absence de soin combiné au confinement et au port permanent de masques sont les causes principale du désastre planétaire nommé «COVID»:

Traitement indigne, Confinement désastreux, Désinformation odieuse.

Chers cadres d’entreprises, sortez de la caverne


Comme tu avais sans doute déjà remarqué, j’ai mal tourné en regard des croyances dominantes de société et ça ne s’est pas arrangé depuis que j’ai rencontré quelques rares penseurs érudits hors croyances dominantes (à Mensa que je me suis empressé de quitter mais dont j’invite tous les membres mal à l’aise dans la doxa et à l’aise avec ce qui suit à se rapprocher). Bref je me porte mentalement comme un charme depuis que je suis moi.

En bref, tout est faux !  et notamment ce qu’on entend dans les grands médias qui ne sont que des reformulation de la moraline ambiante ; sécrétée en France par les 9 milliardaires et dans le monde par les 8000 qui conduisent notre évolution.  

Beaucoup de faux

  • dans la science y compris dans la réaction chimique, la biologie et peut-être surtout médicale, (Pierre Lance : Chercheurs exclus savants maudits)
  • presque toute l’histoire réécrite par les vainqueurs, ou pour rassurer (Ecouter Henri Guillemin sur Napoléon ou sur les révolutions française ou russe ou sur la commune)
  • tout dans les modes de vie occidentaux et leurs idéologies… (stress, égards pour les vieux, alimentation industrielle, culture intensive…)
  • jusqu’aux sciences humaines (les théories de management ont été élaborées dans l’Allemagne nazie et ce sont d’anciens nazis qui les ont propagées dans les grandes écoles) et en particulier l’économie (Hayek et l’école de chicago ont également été propagés par les grandes écoles qui sont, c’est un euphémisme « largement teintées d’idéologies».

En somme je suis sorti de la caverne à la faveur des coups de pieds au cul des bureaucrates d’entreprise. C’est une grande solitude, parfois un calvaire quand il faut bien gagner sa vie mais aussi une belle satisfaction intellectuelle.

Concernant l’écologie en général, il est clair que les humains saccagent la planète en qualifiant en bons colonialistes à peine néo, de sauvages ceux qui voudraient y vivre en symbiose avec la nature (Afrique, Amérique du sud). Le virus du capitalisme a tellement infecté les bactéries que cela provoque l’inflammation des écosystèmes.

Concernant l’écologie en général, il est clair que les humains saccagent la planète en qualifiant en bons colonialistes à peine néo, de sauvages ceux qui voudraient y vivre en symbiose avec la nature (Afrique, Amérique du sud). Le virus du capitalisme a excité les bactéries et cela provoque l’inflammation des écosystèmes.

Nous avions discuté (il y a environ 10 ans déjà…) de l’augmentation de température, vraie ou fausse, du climat .

L’augmentation de température c’était vrai ; Vrai, mais les démonstrations sont fausses. Tout d’abord il est clairement démontré maintenant que l’élévation du CO2 suit l’élévation de température et non l’inverse. 70 ans de décalage retard avec la courbe historique ci-jointe. Ce n’est donc pas l’effet de serre qui provoque l’augmentation de température. Qui plus est l’effet anthropologique du CO2 n’est que d’1%. On est donc dans une forme de masochisme, d’auto-flagellation dont les religions ont le secret depuis toujours pour empêcher les êtres de s’épanouir. Les mesures de contraintes prises pour faire face à la variante d’un innocent virus annuel sont une nouvelle preuve de cette curieuse propension de l’Humain à se faire souffrir et à faire souffrir les plus faibles. L’anti-amour en somme.

L’Humain est une grenouille prétentieuse dans l’univers qui n’a cessé de se penser plus grosse que le bœuf ! On l’a encore vu récemment avec les documents déclassifiés américains démontrant clairement les visites d’extra-terrestres bien plus avancés que nous technologiquement. Pour eux nous sommes sans doute le genre de bêtes sauvages qu’évitent les enfants africains pour aller à l’école. Ils ne s’approchent pas et veillent seulement à ce qu’on ne casse pas tout avec le nucléaire. D’ailleurs j’ai la même impression qu’eux quand je regarde les robocops du RN tabasser pour LREM les Gilets-Jaunes ou les gouvernants sionistes israéliens génocider les palestiniens ; sans oublier quelques faits divers individuels bien dégueulasses ou le développement de la violence faite aux femmes, depuis celle de leurs compagnons jusqu’à l’industrie pornographique d’aujourd’hui aux mains de financiers…. Sans oublier la pédophilie dans les milieux cinématographiques, financiers et politiques… Bref les martiens ont raison dans leur appréciation nous con-cernant….

L’augmentation de température c’était vrai. C’était, car la température n’augmente plus. Voir graphique. Dans 10 ans ça commencera à se savoir et dans 20 ans on expliquera le pourquoi et le comment de la supercherie. Exactement comme pour le cholestérol, ou le 11 septembre dont la démonstration scientifique de l’écroulement contrôlé vient d’être publiée.

Ce qui est toujours vrai et démontré encore une fois, c’est que les journalistes incultes découvrent la pandémie, se repaissent des erreurs scientifiques ou des opérations sous faux drapeaux, avides qu’ils sont de grasses rémunérations et de recettes publicitaires passant par le sensationnel anxiogène permanent.

Les variations climatiques proviennent des mouvements planétaires très bien identifiés par Milankovitch, retrouvant des connaissances perdues on ne sait pourquoi depuis des millénaires (Egypte). Ou plutôt dont on saurait pourquoi si on avait cherché autour de la théorie du catastrophisme d’Immanuel Velikovsky. Malgé la vindicte dont, comme Jacques Benveniste ou Beljansky, Montagnier, Raoult et tant d’autres…, il a fait l’objet, il est cité par la NASA comme l’une des 60 personnes ayant le plus fait pour la découverte de l’espace alors qu’il était psychiatre ! Preuve que la perception individuelle comme collective est avant tout une affaire de cerveau…

En revanche, même si Yuval Noa Harari voudrait nous faire croire à l’échelle planétaire (c’est fou ce que des livres se propagent dans le monde comme des virus alors que le moindre auteur, surtout dissident, doit batailler pour parler à un éditeur) que c’est une loi de la nature, je suis d’accord pour l’écologie de la biodiversité, de la régénération des ressources et autres purifications du milieu ; y compris la nourriture industrielle des humains sans oublier celle des animaux. C’est pris en compte dans l’idéologie de la qualité pour tous et c’en est même un fondamental essentiel.

La croyance dominante est aussi une affaire de propagande. C’est le cas des moines copistes qui, pour asseoir la supériorité de leur religion (catholique) ont inventé 6 siècles d’histoire grosso modo entre 600 et 1200 (et brouillé pas mal de pistes). A l’époque, on respectait sans doute l’âge. Pas comme aujourd’hui ou le jeunisme vient de se transformer en haine de la vieillesse et où le deuxième assassinat de masse (le premier c’était la canicule) vient d’avoir lieu. Si on combine les deux théories alors il devient clair, contrairement à ce qu’affirment les experts entrainés à répéter la doxa lue dans les livres pour être premiers de la classe, qu’une peinture de Lascaux représente bel et bien le ciel visible à cette époque ! Ce qui, n’en déplaise aux flics de la pensée scientifique que sont les zététiciens, valide les deux théories dissidentes à contrario.

Avec le covid-19 nous vivons, massifiées, tous les effets, propagande, corruption, cupidité, ancrage systémique et idéologique; ce qui nous renvoie, entre autres à Rabelais, Solomon Ash et Gustave le Bon mais aussi à Naomi Klein. Des gens comme Bill Gates, Soros et quelques Rockefeller, les 8000 ont très bien su mettre à leur service des cadres intelligents pour industrialiser leur puissance de frappe idéologique. Ils ont industrialisé les pratiques de privilèges ou prébendes qui leur ont permis de s’allier les bureaucrates de l’OMS, les technocrates des ministères jusque dans les armées d’état, les dirigeants et les cadres des entreprises, et la majorité des politiques ; ces princes et marquis d’avant la grande révolution, les Zélites d’avant la révolution planétaire communicante organisée…..

J’avais tout cela en tête quand j’ai cherché comment limiter l’éparpillement des uns et des autres dans des causes toutes plus valables les unes que les autres quoique parfois des leurres scientifiques (climat, pandémie grippale, vaccins, cancer prostate, cholestérol…). Je l’ai trouvé sous le terme qualité ; évidemment en essence, en éthique, dans une acception large sans le moindre rapport avec la déviance de la bureaucratie contraignante ou les systèmes certifiés. Qualité pour tout, qualité pour tous, il me semble que c’est ce que chacun cherche par une voie, une cause, spécifique.

J’ai aussi voulu, moi qui ai viré à l’inverse de la tendance générale de conforme du centre d’hier à non conforme à gauche de l’extrême-centre d’aujourd’hui, à sortir des division idéologiques politiques anciennes (communisme, socialisme, capitalisme, etc…) pour arriver au pragmatisme. J’ai voulu respecter, sauf pour le 1% détenant 60% du monde et plus particulièrement les 8000, soit le millionième menant le monde, les attentes d’étagement social naturelles. Henri Laborit l’a montré, il existe un besoin de domination chez l’Humain de par sa nature animale. Étagement, différence sont souhaitables car il faut conserver le moteur du désir tout en faisant taire celui de la peur en n’ayant pas de pauvre. C’est à cette condition qu’on peut rassembler 80% dans une même direction ; que chacun pense y trouver, et y trouve concrètement son intérêt.

Le rouage principal pour y parvenir c’est l’économie. Aucun système en continu ne fonctionne sans régulation ; cela va depuis l’endocrinologie jusqu’aux procédés chimiques en passant par la finance et le pouvoir. J’ai donc travaillé la régulation de l’économie internationale et du casino financier toujours à la limite de la banqueroute comme principal levier.  Je laisse à la 6ième constitution français le soin de réguler le pouvoir.

Après la compréhension de cette idéologie levier et ces principes de régulation, reste le rassemblement. C’est sans doute le moins abouti de ma réflexion car je suis très nouveau dans l’action politique et quand je lis la lutte des classes au 21ième siècle par Todd ou le capital au 21ième siècle par Piketty, je vois bien que ma classification manque de ciblage marketing ou Gramsci cela revient pratiquement au même; mais la tour Eiffel pour rassembler les français et même la francophonie, c’est un bon symbole.

Armés de ces trois outils, dans les circonstances, l’heure est venue de préparer le nettoyage des écuries d’Augias.

Vous les cadres qui dévissez tout en croyant encore au système, c’est-à-dire beaucoup d’écologistes par défaut d’idéologie parmi les 50% qui n’ont rien ou les 40% qui possèdent leur(s) maison(s) et « trois actions», peuvent maintenant, il est temps de vous arracher à l’idéologie de la main invisible du marché, et de contribuer activement à la mesure de vos capacités à faire tomber l’ancien monde et créer le nouveau.

En ce lendemain de premier mai parjuré par le président français, partout et notamment en France, il faut commémorer que tout ce qu’il y a de bon dans nos systèmes de société même moribonds, c’est-à-dire l’état social s’opposant à l’état régalien de l’ancien régime, a été arraché par les luttes du peuple contre les dominants !

Vous qui vous croyez dominants mais n’êtes que des dominés, vous me feriez, un grand honneur en lisant les autres chapitres de l’idéologie de la qualité (page 3 de la liste des articles de ce site.

COVID-19 – dissection d’un crime de masse


Le gouvernement français a imposé un confinement absurde à tous le pays, assignant à résidence chaque citoyen, les seuls ayant le droit de sortir étant les travailleurs réquisitionnés, envoyés au front sans aucun égard. Des centaines de milliers d’employés, des millions peut-être, s’entassent dans les transports en commun tandis que des promeneurs se font traquer sur des plages désertes par des hélicoptères et d’autres sont mis en prison. La diabolisation des loisirs, vitaux mais non-rentables, au bénéfice du travail forcé ouvre la voie à l’esclavage décomplexé. Toutes les libertés fondamentales ont été annulées: droit de réunion, droit d’opinion, droit d’expression, droit au travail, et j’en passe… sauf un: le droit à la vie.

Le Contexte

Tous les ans la France connaît un épisode de grippe saisonnière qui tue environ une personne sur trois mille, avec 90% des décès concernant des personnes de plus de 70 ans. La saison 2019–2020 ne fait pas exception, on le constate facilement grâce aux statistiques de mortalité publiées par les autorités:

En observant le graphique ci-dessus, on constate qu’au niveau de la mortalité générale le COVID-19 est invisible, insignifiant, banal.

Le même phénomène apparaît concernant la mortalité spécifique aux infections respiratoires: il ne se passe rien de spécial. Si l’État Français n’avait pas réagi du tout, la situation aurait été similaire à celles des autres années. Malheureusement, il a réagi.

Le plan

La Grande Purge, l’assassinat de masse des indésirables ordonnée par l’État français est de mieux en mieux comprise car bien documentée. En effet, il apparaît que dans la gestion de l’épidémie de COVID-19, l’État a décidé de priver de soins les personnes de plus de 70 ans, ce qui constitue un géronticide.

Le premier élément significatif est la diffusion dans les services de soins des recommandations officielles de l’Agence Régionale de Santé concernant la gestion des services de réanimation pendant la pandémie de COVID-19. Ce document daté du 19 mars 2020 n’est ni plus ni moins qu’une autorisation donnée aux médecins de tuer en toute impunité, collégialement, pour diluer la responsabilité.

En voici les extraits les plus édifiants (j’ai mis en gras les passages décisifs):

«Ce document vise à apporter un soutien conceptuel à toutes les équipes soignantes actuellement engagées dans la gestion de première ligne de la pandémie COVID-19. Il s’adresse particulièrement aux médecins qui, en termes de culture, de formation ou d’expérience, ne sont pas nécessairement habitués à la démarche réflexive des limitations des traitements.

Il poursuit deux objectifs :

– les assister dans l’enjeu décisionnel de l’admission en unité de soins critiques, ce qui peut comprendre les situations bien connues des réanimateurs de limitations et retraits de traitement de suppléance vitale dans le cadre du refus de l’obstination déraisonnable. Ces décisions peuvent intervenir dès l’admission ou en cours de séjour.

les aider à continuer d’assurer des soins continus et de qualité, en particulier pour l’accompagnement de fin de vie, au mieux réalisé en coordination et collaboration avec les familles et les proches. Les patients non admis en réanimation ou pour lesquels des décisions de limitation de traitements ont été prises devront pouvoir disposer de toutes les compétences disponibles à l’hôpital (les urgentistes, les services de médecine et les unités mobiles de soins palliatifs) afin que cette prise en charge palliative aiguë assure un confort de fin de vie et un accompagnement des familles.»

Le document décrit ensuite le sort réservé aux résidents des EHPAD: confinement, refus de soins, euthanasie et mise à l’écart des familles.

«Á propos des personnes qui résident en USLD et en EHPAD : les mesures de confinement et d’isolement doivent être appliquées rigoureusement dans cet environnement de patients fragiles à haut risque d’infection. Par ailleurs, les régulateurs du SAMU doivent avoir un accès facile aux éventuelles directives anticipées et aux notes écrites dans le dossier médical. Ainsi, un médecin d’astreinte doit pouvoir être contacté h24 pour participer, le cas échéant, à la décision collégiale de non admission en réanimation. Une réflexion sur les modalités optimales d’information des familles doit être entreprise, dans le contexte d’interdiction des visites et de possible dégradation brutale de l’état du patient

La méthode pour renvoyer les indésirables à l’envoyeur, la voici:

«Cette solution incite à extuber précocement des malades et à les transférer en structure intermédiaire (y compris avec des relais en haut débit d’oxygène) impose de respecter la temporalité des processus décisionnels et l’éventuelle introduction
des soins palliatifs
ainsi que l’accompagnement des familles.»

Autrement dit, on débranche les vieux puis on les pique, et enfin on explique éventuellement aux familles que le cas était désespéré.

Finalement, le grand plan d’avenir de la médecine est dévoilé: euthanasie à volonté, hors de tout cadre légal.

«L’accompagnement des patients en situation de fin de vie et de leurs proches doit rester une priorité des équipes soignantes en tout lieu pour les patients dont l’état le requiert, et être soutenu au mieux par une équipe de soins palliatifs. Cet accompagnement prenant la forme d’une démarche de soins palliatifs aigus se fait au mieux en collaboration étroite avec les autres spécialistes de médecine et de soins palliatifs.

Le droit à une analgésie proportionnée, à une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu’au décès prévenant toute souffrance doit être garanti. Des prescriptions anticipées encadrées par des équipes expérimentées doivent, si besoin, être disponibles pour répondre à des demandes urgentes de soulagement.

L’anticipation d’ouverture d’unités aiguës de soins palliatifs devant assurer cette mission doit être encouragée, dans le même temps que l’ouverture des capacitaires de soins critiques.»

Oui, vous avez bien lu: les autorités préconisent l’ouverture de centres d’euthanasie ! Il restait donc à légaliser une technique de mise à mort, ce qu’à fait le gouvernement par le décret du 28 mars 2020, hors de tout cadre législatif. On y lit dans l’article 1:

«Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ”.»

Le Rivotril

est un anticonvulsivant utilisé dans le traitement de l’épilepsie, et uniquement l’épilepsie. Quel est donc le rapport avec la pandémie ? Ce médicament a pour effet secondaire notoire d’assommer salement les patients, surtout les personnes âgées. Le Rivotril est ainsi, en usage détourné, un sédatif utilisé en soins palliatifs pour endormir les patients en fin de vie jusqu’à ce que mort s’ensuive. En bref, c’est une drogue qui sert à euthanasier légalement sous couvert de sédation profonde.

L’usage du Rivotril est gravement contre-indiqué dans les cas d’insuffisances respiratoires et doit être évité pour les personnes âgées, comme le précise la notice du Vidal

. Le COVID-19 est une infection respiratoire touchant à 90% des personnes âgées. Prescrire du Rivotril aux malades constitue une rupture majeure de l’éthique médicale en mettant en danger de mort les patients.

Pendant ce temps, on interdit des traitement efficaces et anodins, sous prétexte de «rigueur scientifique». Pourtant, le Rivotril n’a qu’une seule application officielle: l’épilepsie.

Le décret du 28 mars est assez court: il ne sert qu’à autoriser l’injection d’un poison violent aux personnes affaiblies, un poison spécialisé dans l’euthanasie. On à affaire ici à un meurtre de masse pur et simple, planifié de sang froid. Les élites ont enfin compris l’intérêt d’un désastre sanitaire dans la conservation du pouvoir.

Les travaux menés à l’IHU Méditerranée-Infetction ont mis en évidence l’efficacité du couple hydroxychloroquine-azithromycine dans les soins apportés aux victimes du COVID-19, et ce dès le 18 mars 2020. Pourtant, l’hydroxychloroquine a été classée sur la liste II des substances vénéneuses

par le ministère de la santé, alors que ce produit, très sûr est très éprouvé, est consommé depuis depuis les années 1950 par des centaines de millions de personnes de par le monde sans aucun désagrément, même aux doses prescrites pour lutter contre le coronavirus.

Nous n’avons plus affaire à de l’incompétence mais à de la malveillance criminelle. Nous sommes dirigés par des meurtriers, à l’instar des dirigeants nazis qui se sont mis en 1939 à euthanasier les handicapés, ces bouches inutiles à l’effort de guerre. «Nous sommes en guerre» a déclamé à la télévision le président Macron. «Euthanasions les personnes âgées» crie-t-il discrètement dans son décret.

Toutes ces injonctions officielles sont en totale contradiction avec le serment d’Hippocrate, vœu déontologique formulé par tous les médecins dont voici un fragment:

«Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.»

«Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.»

«Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.»

Voici donc exposé le plan d’extermination des vieillards encombrants. Encore faut-il qu’il soit mis en pratique. Les médecins ont-il accepté de faire le sale boulot ? Il semblerait malheureusement que ce soit le cas.

L’exécution

Le Canard enchaîné a publié le 22 avril un article intitulé «Les vieux ont-ils été privés de réa ?» ajoutant qu’une circulaire datée du 19 mars à l’attention des professionnels de la santé leur demandait de ne plus soigner les personnes âgées. Selon ce journal, la conséquence visible est que dès le 5 avril, au plus fort de l’épidémie, les plus de 75 ans n’étaient plus que 7% en réanimation contre 19% le 21 mars, et les plus de 80 ans sont passés de 9% à 2% des patients en réanimation, soit dans les deux cas une baisse de l’ordre de 40%.

Cette politique d’assassinat de masse est visible dans les statistiques de mortalité. En effet, au 31 mars, la répartition des morts par tranche d’âge était cohérente avec ce qu’on sait du virus et similaire à ce qu’on trouve dans le reste du Monde (en Italie par exemple). Le COVID-19 tue en quasi-totalité les plus de 70 ans. Les morts souffraient presque tous de diverses pathologies invalidantes avant leur infection par le coronavirus.

Distribution des personnes décédées du coronavirus COVID-19 en France au 31 mars 2020, selon la tranche d’âge:

Au 31 mars, la raison semblait encore avoir quelques droits. Mais dès avril, dès que les politiques d’euthanasie ont été appliquées, le profil de mortalité a complètement changé. Les personnes âgées, pouvait-on penser, ne mourrait plus du COVID-19: seuls les jeunes semblait atteints, ce qui décupla la panique artificiellement.

Distribution des personnes décédées du coronavirus COVID-19 en France au 14 avril 2020, selon la tranche d’âge:

Une telle distribution de la mortalité est absurde et ne se rencontre qu’en France. Une analyse attentive montre qu’entre le 31 mars et le 14 avril les rapports de population ne changent pas entre 0 et 74 ans:

  • les moins de 15 ans ne meurent pas du COVID-19;
  • les 45-64 ans meurent environ 10 fois plus que les 15-44 ans;
  • les 65-74 ans meurent environ 20 fois plus que les 15-44 ans.

C’est comme si la statistique avait été tronquée après le seuil de 74 ans., comme si 70% des plus de 75 ans avaient disparus des hôpitaux et se mettaient à mourir d’autre chose, autre part. Le 5 avril, la présence des plus de 75 ans, selon le Canard enchaîné, a baissé d’environ 40% dans les services de réanimation. Si la même politique a continué, d’après les graphiques ci-dessus, on peut déduire que depuis cette date, la baisse s’est accrue pour atteindre 70%. C’est le 31 mars que les EHPAD on commencé à enregistrer leurs premiers décès, qui se sont alors accumulés de façon dramatique. L’épidémie avait pourtant débuté depuis longtemps; mais le décret funèbre du 28 mars était lui tout frais publié.

La mise en place de ces mesures correspond au désengorgement massif des services de réanimation, en flux négatifs depuis le 9 avril, avec une baisse dès le premier avril. Les hôpitaux se vident au plus fort de l’épidémie, tandis que les morts s’entassent dans les EHPAD ! Malgré les places libérés, les personnes âgées sont mises à l’écart des soins.

L’étude des statistiques officielles fait apparaître la différence de traitement suivant l’âge des patients:

  • 33% des moins de 70 ans hospitalisés sont placés en réanimation et ce quelque soit la date considérée: le taux est stable;
  • au 18 mars 2020, seulement 21% des plus de 70 ans hospitalisés étaient placés en réanimation, et ce taux a chuté à moins de 9% au 27 avril 2020.

Nous sommes face à un gouvernement pervers qui refuse de soigner les plus de 70 ans: ils sont renvoyés chez eux ou en EHPAD où ils contaminent tous les résidents, qui meurent alors en masse.

On constate que les ordres ont été respectés: le taux de mise en réanimation des plus de 70 ans, déjà très bas, est en chute régulière alors même que les lits en réanimation se libèrent en masse à partir du 7 avril, au plus fort de l’épidémie. Cela correspond parfaitement à la recommandation du document de l’ARS: «Ainsi, est-il licite de ne pas admettre un patient en réanimation, dès lors qu’il s’agit d’une obstination déraisonnable, quand bien même une place serait disponibleCeux qui vous diront qu’un tri a été effectué à cause du manque de moyens sont des menteurs: les personnes âgées se sont vues refuser des places en réanimation même quand elles étaient libres !

Vous êtes prévenus: si après 70 ans la police ne vous a pas arraché un œil ou une main, si vous avez le malheur de devenir non-rentable, toute tentative de soins sera jugée «déraisonnable» et vous serez endormi jusqu’à ce que mort s’ensuive, «quand bien même une place serait disponible».

Par extrapolation, connaissant la pyramide des âges des infectés grâce aux statistiques des italiens honnêtes, on peut reconstituer la courbe approximative des morts réelles:

Le véritable nombre de morts au 26 avril 2020 ne serait pas de 22856 mais plutôt supérieur à 25000.

L’explosion des morts en EHPAD est la preuve que les anciens ne sont plus soignés, et que le confinement les tue à vitesse accélérée: les EHPAD sont devenus des bouillons de culture. L’absence de suivi des malades hors hôpital et hors EHPAD est en elle-même scandaleuse. On peut tout de même essayer dévaluer le nombre de victimes grâces aux statistiques de la santé publique et à la connaissance des cibles préférentielles du virus. Faut-il le rappeler ? Tous les ans depuis plus de 30 ans, les victimes d’affections respiratoires sont à 90% des personnes de plus de 70 ans !

Printemps En Marche: Soleil Vert pour les vieux

En 1973, le film Soleil Vert décrivait une société futuriste dans laquelle un gouvernement corrompu et menteur, sous prétexte d’un désastre sanitaire, encourage l’euthanasie et nourrit ses pauvres avec les cadavres de leurs parents tandis que les nantis se gavent de mets raffinés. Est-ce là l’avenir de l’ultra-libéralisme ? Quand on constate qu’en France on peut autoriser l’euthanasie par décision unilatérale du médecin juste par la simple volonté du président, par un simple et discret décret, par quelques recommandations confidentielles de services officiels, on se dit que tout est possible.

Comme a dit le professeur Didier Raoult: «Il y aura enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante.» Peut-être, peut-être pas. Les extrapolations sur les morts véritables et évitables sont fondées sur des déductions, car, bien évidemment, l’État de diffusera jamais un tableau quotidien des personnes qu’il a assassiné. Les déductions et extrapolations statistiques ne valent pas une enquête sérieuse de la part des autorités. Sans une mobilisation de l’opinion publique, on ne saura jamais vraiment la vérité. Nous ne pouvons pas faire l’économie de refuser l’insupportable.

Désobéissance, maintenant ! et qu’ils dégagent tous !


Malheur au pays gouverné par un enfant !

Pourquoi dès maintenant ?

La pandémie existe. Le virus nouveau a comme particularité d’être très contagieux pendant longtemps mais il n’est pas plus grave que les grippes saisonnières. C’est un phénomène avant tout médiatique (voir http://www.deboutlafrance.fr/2020/04/covid-19-une-pandemie-du-spectacle-et-de-la-peur/) destiné à limiter la charge des structures médicales exsangues et rassurer la population devant la vague plus haute et plus tardive que les autres années.

Les gouvernements mal préparés par une administration percluse d’idéologie libérale dérégulée sont acculés à des mesures aussi spectaculaires que peu efficaces pour avoir voulu faire de mauvaises économies excluant la notion de bien commun, justifiés par des expédients sophistiques irréalistes.

Lorsque la vague, certes plus soudaine que celles des grippes des années précédentes sera passée tout reprendra comme avant au plan politique;  avec juste quelques procès spectacles et controverses télévisés car le pouvoir sera toujours aux mains de ces fanatiques de l’idéologie des marchés et du capital dérégulé remplacer leur système destructeur de l’intérêt général dès maintenant par un système plus constructif : http://www.deboutlafrance.fr/2019/01/rendre-les-pauvres-riches-partie-7-sappuyer-sur-le-modele-tour-eiffel-pour-installer-la-qualite-malgre-les-dominants/

1)    Aller à l’encontre des ordres

Délivrance de l’hydroxychloroquine (Plaquenil) et Azithromycine, tests et masques

–          Vente par Sanofi qui s’est déjà proposé et autres laboratoires concernés de source sûre (risques contrefaçons) et malgré l’interdiction ; éventuellement sous la pression des salariés

  • Stocks par les entreprises de distribution de médicaments éventuellement là aussi sous la pression des salariés

–          Approvisionnement par les pharmaciens avec ou sans la bénédiction de leur ordre

–          Prescription par tous les médecins (sauf aux responsables politiques et employés de ministères ?)

  • Organisation de tests de dépistage et de présence d’anticorps dans toutes les pharmacies
  • Ventes de masques d’hygiène et même FPP2 dans toutes les pharmacies

Sortir sans se faire prendre par la répression et sans propager la contamination

  • Promenade quotidienne une heure 1 km systématique et achats de l’unique baguette de pain quotidien
  • Réserves alimentaires pour permettre à la distribution de faire pression
  • Refus de

Rétablissement de l’équité capital travail

  • Rétablissement de critères d’intérêt général par déclaration d’abrogation sur le fond des lois scélérates et de nouvelles lois de substitution sous forme de principes et de valeurs seuils
  • Contrôles fiscaux diligentés sans autorisation ministérielles par les fonctionnaires et avec perquisitions dans les règles ou pas auprès de toutes les fortunes supérieures au-dessus d’un seuil à déterminer (typiquement celui permettant l’organisation méthodique de l’évasion fiscale légale soit le 0,1% ou le 1%)

 Fonctionnaires (ils ne pourront pas virer ou placardiser tout le monde) (coordination via les syndicats)

  • Rupture du devoir de réserve
  • De tous les ministères à tous les niveaux; y compris services de renseignements concernant en particulier les trafics financiers, scandales décisionnels, corruptions actives ou passives par l’industrie, la finance ou les services secrets étrangers, comptes offshore d’hommes politiques … (à commencer par Macron) – même avec seulement faisceau d’informations concordantes présentés comme tels en guise de preuve
  • Information systématique de la presse indépendante (de tous bords)
  • Justice = refus ou lenteurs de poursuite, en particulier pour diffamation et protection des sources
  • Refus d’obéissance systématique aux injonctions européennes
  • Grèves du zèle pour ce qui doit être arrêté ou freiné (non indispensable)
  • Commandes ; y compris sans autorisation hiérarchique pour ce qui doit être maintenu
  • Souplesse des contrôles de police uniquement centrés sur les rassemblements sans port du masque
  • Refus d’exécution de missions dévolues à un autre corps sauf urgence sanitaire ou terroriste
  • Refus d’utilisation de LBD ou grenades dans les ordres illégaux ou disproportionnés
  • Orientation éventuellement contraire aux ordres (de Castaner ou Lallement ou « préfet de Fontainebleau » ou « maire de Sanary »…) sur les zones réellement à fort risques de contamination et sur les trafics et banditismes ou terrorisme importants ;
  • refus de toute démonstration de force (hyper présence en forêt de Fontainebleau)
  • refus de tout gaspillage (heures d’hélicoptère pour deux randonneurs en montagne)
  • Organisation-encadrement d’un « confinement à l’air libre » des cités en mettant la population inactive et jeune dans une contribution (apport de nourriture aux vieux, surveillance et masques ; on joue au foot, on fait du vélo, on (re)vit… )
  • Mêmes dispositions de protection individuelles pour la police que pour les commerçants
  • Publication des informations de filiation de capital ; notamment des entreprises pharmaceutiques
  • pu

Distribution alimentaire

  • Applications de taxes à l’importation à répartir 50/50 avec les pays exportateurs en fonction du différentiel social, environnemental et d’attractivité fiscale du capital et de ses revenus récents. Estimation
  • Organisation via les corporations de marchés de petits producteurs et achat préférentiel (masque FFP2 pour vendeurs et d’hygiène pour clients) – proposition de tests de dépistages
  • Refus systématique de payer les amendes
  • Taxe organisée par les douaniers éventuellement contre l’avis de leur hiérarchie sur le différentiel des salaires des chauffeurs
  • Taxe à
  • Refus d’entreprise ou du cariste de décharger les camions conduits par des chauffeurs de l’Est ou d’ailleurs si pas payé la taxe différentielle de salaire et de conditions sociale à la frontière

Restauration et commerces pas indispensables

  • Réouverture de tous les restaurants avec moitié ou tiers de tables et protection FFP2 du personnel et tests quotidiens
  • Réouverture de tous les petits commerces avec protection du personnel, gestion de la densité de présence par la sécurité et crédit à la consommation
  • Maintien des fermetures des centres commerciaux

Toilettes publiques

  • Réouverture de tous les cafés pour les toilettes avec droit à une boisson après y être passé et avec masque
  • Réouverture sans autorisation hiérarchiques et par n’importe quel moyen des toilettes publiques

Usines arrêtées utiles ou fermées récemment et nécessaires

  • Famar : reprise par un belge mais ajouter augmentation de capital et reprise par les salariés
  • Luxfer : remise en fonctionnement sans autorisation et prise de possession collective de fait au prorata des ex rémunérations

Banques

  • Accord de prêt à taux réduits garanti par BPI ou directement par les banques d’Etat sans conditions et en proportion du chiffre d’affaire ou du revenu durant le confinement
  • Accord d’ouverture de compte pour les entreprises reprises de fait par les salariés
  • Retrait de l’argent sur les comptes de tous les déposants lorsqu’une banque refuse de prêter ou maltraite un épargnant
  • Communication aux médias indépendants d’informations utiles sur les capitaux et mouvement de capitaux importants
  • Préparation d’une nouvelle monnaie et des conditions de convertibilité

Employés de chambres de commerce, notaires, avocats

  • Création sans autorisation hiérarchique de statuts d’entreprises ou de nouveau contrats d’urgence même illégaux pour permettre le fonctionnement de ce qui doit refonctionner dans l’intérêt général immédiat ou futur (réindustrialisation) lors de reprises d’autorité par les salariés.
  • Établissements de contrats commerciaux d’urgence avec garantie BPI

Dirigeant d’entreprises

  • Fournir en tant que de besoin selon les principes de prévention et les évaluations de risques participatives les tests, les masques adaptés et l’hydroxychloroqine+Azithromycine
  • Investir dans les équipements et logiciels permettant de relancer les fabrications françaises
  • Augmenter considérablement l’intéressement et la participation
  • Diminuer les écarts de rémunération entre haut et bas de la hiérarchie des travailleurs

Medias

2) Simultanément tous sans préavis de grève (nous sommes en guerre) soigneusement préparé-planifié, avec une organisation établie de la communication de mise en œuvre, avec toutes les forces quelles que soient leurs idéologies : arrêter, ralentir ou paralyser jusqu’à démission du gouvernement :

Système de santé

  • Fonctionnement des hôpitaux sauf urgences vitales
  • Transfert des malades graves du CHRU de Nancy,  et arrêt de l’hôpital

Transport

  • Paris intra muros (mieux vaut prendre son temps, bouger et respirer l’air libre)
  • Remplissage clairsemé de RER successifs (horaires aléatoires) du matin, du midi et du soir pour les indispensables paris-banlieue
  • Idem grandes villes

Énergie

  • Travaux et coupures sur les lignes des productions pas indispensables
  • Microcoupures et baisses de tensions sur les secteurs sans risques
  • Coupures électriques domestiques les nuits
  • Coupures électriques permanentes des entreprises de communication des 9 milliardaires
  • Octroi de carburant en station uniquement au transport indispensables, en règle des taxes et aux professions médicales et autres indispensables (par exemple véhicules de police, gendarmerie, de l’armée si elle ne bouge pas mais refus aux CRS)

Banques

  • Refus de prêts à toutes les grandes entreprises
  • Refus ou lenteur ou morcellement ou erreur dans l’application des ordres de transactions financières spéculatives ou pas indispensable ou de fuite de capitaux
  • Calculs des taxes et transmission de tous les mouvements à des correspondants désignés du ministère des finances

Administrations

  • Suspension de toutes les subventions aux entreprises de communication et de culture
  • Réallocation des subventions aux « faibles » (handicapés)
  • Interruption des subventions aux entreprises de communications appartenant directement ou indirectement à des milliardaires

Communication

  • Intégration contre les directions de programmes de grands groupes ou de communication d’état engagée pour le gouvernement en place d’émissions pédagogiques (auto-défense contre manipulations par l’image, santé, alimentation, sociologie, philosophie, économie, auto-défense et protection des enfants contre les écrans, auto-défense contre la publicité, organisation de consommateurs pour procès en surveillance, en abus de pouvoir, juridique…) à place de séries B US ou du foot… ce qui n’empêche pas quelques distractions
  • Refus de construction d’informations tronquées ou mêlant du vrai en demi teinte et du faux amplifié
  • Perturbation des diffusions d’informations frelatées
  • Questions permettant à l’opposition de se mettre en valeur ou de pointer sur l’extrémisme ou l’approche réactionnaire ou l’approche de classe dominante ou l’approche idéologique de marché de la majorité présidentielle
  • De la part des intervenants grand public ou même des journalistes invités aux émissions : changement surprise des questions « au premier ministre » en direct aux heures de grande écoute; avec beaucoup moins de complaisance….

Informatique

  • Mises à jour et pannes fréquentes dans les systèmes des entreprises de communication du groupe des milliardaires.
  • Coupure ou ralentissement des lignes utilisées par les entreprises pour mettre leurs données sur des serveurs américains
  • Coupure ou ralentissement des requêtes internet utilisant des moteurs de recherche américains
  • Promotion des logiciels français, européens sans espionnage et cryptés de bout en bout
  • Mise en place d’un réseau social, visio conférence, plate-forme collaborative français avec serveurs français ; au besoin par fusion des applications existantes et de leurs entreprises.

Police-CRS-Gendarmerie-armée

  • Refus de participation ou semblant de participation à toute opération soit disant de maintien de l’ordre pour toute répression
  • Refus des ordres illégaux
  • Droit de retrait face au danger de contamination par le public
  • Refus d’utilisation des grenades et LBD pour le maintien de l’ordre
  • Intervention sans ordre avant même les tentatives de casseurs
  • Dénonciation des policiers casseurs infiltrés
  • Dénonciation et stigmatisation interne des forcenés tortionnaires des populations vulnérables les poussant à la démission par la pression de groupe
  • Désolidarisation systématique des faux-témoignages de couverture de « bavures » type Ben Alliah

Production (hors indispensables)

  • Les fabrications pas indispensables ayant été autorisées par dérogation voitures et avions
  • L’approvisionnement en carburant
  • L’approvisionnement en denrées alimentaires hors féculents, produits d’hygiène, alimentation bébés et écoulement des productions hors usines de petits producteurs
  • Les livraisons d’achats sur internet
  • Les transports de denrées
  • Préférer les arrêts remonté en amont de chaine de matière première pour limiter le nombre de grévistes et maximiser les et soutenir les grévistes 
  • Grève des auditeurs pour toute contribution aux maintiens de certifications de systèmes de management de type qualité menaçant de rendre caduque tous les contrats commerciaux liés
  • Grèves du zèle notamment des contrôles qualité
  • Arrêts maladie…

Ménages

  • Suspension des virements et de tous les paiements de factures dépenses forcées (loyer, eau, électricité, gaz)
  • Éviter les péages
  • Réallouer l’argent et le temps aux petits commerçants et à la préparation maison
  • Refus de paiement de toute amende
  • Adhésions à « tous » les mouvements de lutte contre les libertés : vitesse et radars sur la route, association de dépôt de plainte contre une grande entreprise (avis, Air France, Transavia, Easy Jet, …)
  • Comportement anti-contagion responsable
  • Transgression de toutes les règles restreignant la liberté de mouvement
  • Protestations systématiques contre les temps d’attentes trop long

Avocats

  • Organisation de class actions contre les privatisations
  • Organisation de class actions contre les grandes entreprises privées abusant de leur pouvoir (temps d’attente, amendes contractuelles, contrats imposés, surveillance de surf internet pour publicité ciblée forcée par obligation de paramétrage anti-cookies du navigateur, capitalisation d’information par les réseaux sociaux….)

Regard hospitalier : l’épidémie COVID-19 au quotidien


Je tenais à vous faire partager un « micro-trottoir » que vous n’entendrez pas sur BFM. C’est un médecin, de grande qualité, qui l’écrit :

 » J’ai la chance de circuler librement pour me rendre chaque jour à l’hôpital, pour le vivre de l’intérieur ce combat auquel nous n’étions pas préparés. Et cela m’a donné, les premiers jours, un sentiment étrange de liberté. Pouvoir rouler sur les routes de campagne, dans ce renouveau printanier, en ne croisant que des animaux, étonnés de ce calme, quelques tracteurs et les képis de la maréchaussée, qui veillaient à ce que nous ayons bien le droit d’être là (heureusement, mon caducée les dissuadait de s’approcher trop près et ils me faisaient circuler), oui, c’était une forme de liberté.

 C’était drôle, les premiers jours, dans cette sidération collective, d’avoir le droit de se déplacer, ce l’est moins aujourd’hui, où la fatigue se fait sentir, chaque jour apportant sa dose de stress.

Stress des patients, qui plus que jamais portent bien leur nom, puisqu’ils sont condamnés à la patience, enfermés dans notre hôpital, sans avoir le droit de recevoir de visites, à peine de sortir de leur chambre, dans ces moments de vulnérabilité où ils auraient besoin de soutien. Stress des familles ou des proches des patients, confinés aussi et ne pouvant s’approcher des leurs.

Stress des équipes soignantes qui doivent se réorganiser à toute allure, dans leur vie de famille et dans leur vie professionnelle, faire garder les enfants, faire les courses, adopter de nouvelles pratiques,  ne pas mettre de masques, mettre un masque, respecter les gestes barrière, protéger les malades, se protéger, sans trop savoir de quoi, prendre les températures et isoler les patients suspects…craindre d’être contaminées, craindre de ramener le virus à la maison, et que sais-je encore…

Stress des médecins qui découvrent chaque jour les signes de cette nouvelle maladie, inconnue de leur répertoire, la CoViD-19, qui peut prendre tellement de formes, de la toux, à la fièvre, en passant par les troubles cognitifs des plus âgés, les troubles digestifs, le mal de gorge, le mal de tête, la dyspnée, les éruptions… avec le risque des erreurs diagnostiques. Chaque jour apporte son lot d’informations, arrivant par mail, directement du Ministère de la Santé, avec des pages et des pages de recommandations à appliquer, et réactualisées tous les deux ou trois jours: dépister, ne pas dépister, apprendre à faire le test, attendre les résultats, transférer les patients,ne pas les transférer, se méfier des nouveaux qui arrivent, éviter qu’ils ne risquent de contaminer les autres, fragiles, forcément fragiles…Et je ne parle pas du débat sur les traitements…

Stress et incertitude de ce qui nous attend le lendemain…et rien n’arrive, pas de pic, pas d’afflux de patients, pas beaucoup plus de décès qu’en temps normal. Mais le temps n’est pas normal.

Comment vous dire? J’aurais tellement aimé être confinée, avoir le temps de souffler, de ranger ma maison, de réfléchir, de lire, de jouer du piano, de promener mon chien, mais ce n’est pas mon temps. Après, peut-être… Aujourd’hui, contrastant avec le côté stress de cette crise, je ressens plutôt une forme de colère dépressive. Je trouve les injonctions qui nous sont faites inhumaines, en particulier vis à vis des plus âgés d’entre nous, des plus vulnérables, des plus fragiles. Et quand j’entends sur une antenne publique mon ministre de la Santé dire:  » c’est contre-intuitif, mais aujourd’hui, la solidarité, ce n’est pas  de tendre la main, mais de retirer sa main », j’en frémis ! Et si je partage avec vous ces états d’âme, c’est pour partager mes interrogations. » Et si le but ultime n’était pas de rester vivant, mais de rester humain? ». C’est aussi ce que dit le président allemand, Frank-Walter Steinmeier: « Non, cette pandémie n’est pas une guerre. Les nations ne s’opposent pas à d’autres nations, les soldats à d’autres soldats. C’est un test de notre humanité« .

Covid et mortalité depuis 30 ans : les faillites du système et de la société face à la vieillesse


Ce n’est pas parce que tout le monde le dit qu’une chose est vraie. La réalité, la vérité se moque bien de cela.

La réalité c’est que la majorité n’entend que ce qui lui permet d’être bien dans le groupe et si le groupe croit majoritairement à une idée fausse, le partage de cette idée fausse perçue comme vraie devient un fait « vrai »

La bonne nouvelle c’est qu’on meurt moins et moins dans l’enfance dans le monde grâce à la qualité de vie. La mauvaise c’est que s’il faut bien mourir on laisse nos anciens mourir.

Scientifique de formation, je m’attache aux faits mettant de côté les émotions; notamment la pire en l’absence de réelle menace : la peur. Depuis les grecs on sait que de tout ce qui vit c’est elle qui nait le plus vite ! Cette fois encore j’ai un autre point de vue dont la conclusion simplissime surprendra plus d’un intoxiqué par les médias :

Il ne se passe rien de spécial !

En termes de santé du moins car par ailleurs il se passe quelque chose de très grave :

Le Monde est devenu fou !

La crise actuelle est une crise de civilisation, une tension de fin de règne pour le système en place, dont tous les indicateurs sont au rouge, du PIB aux inégalités, les dichotomies politiques ont basculé: on est passé d’un bipartisme droite-gauche à une séparation centre-extrêmes; le pire étant l’actuel extrême-centre.

Les médias alternatifs de récupération et canalisation des dissidents l’ont compris mais rien n’est plus mensonger que des déformations des omissions, des sélections emballées dans du vrai ou des sophismes ou les nouvelles religions et leurs tartuffes. Par exemple ils ne s’intéressent pas au méthodes d’éjection du pouvoir par la désobéissance ni à l’idéologie fédératrice de la qualité pour tous.

Mon propos n’est pas d’en faire l’analyse; il est de montrer que les faits chiffrés vont dans le sens d’une absence totale de désastre sanitaire et donc de la propagation planétaire du spectacle et de la peur.

Non seulement il n’y a pas plus de décès par pneumonie que dans le passé; mais en plus il n’y en a jamais eu aussi peu. Paradoxalement, la situation sanitaire mondiale n’a jamais été aussi bonne ! Ce n’est bien évidemment pas une raison pour ne pas mener une politique écologique de gestion des ressources naturelles; mais cela montre juste que la pseudo-pandémie et l’écologie sont des prétextes fallacieux.

Pour construire cette position, je me suis appuyé sur les statistiques librement disponibles via les sources de référence :

Premièrement, voyons si la situations sanitaire actuelle est inédite en France.

On constate que depuis 30 ans, la mortalité par affections respiratoires augmente régulièrement. Elle touche principalement les personnes âgées.

Ceci est vraisemblablement causé par le vieillissement de la population mais aussi par les politiques d’austérité qui ont diminué le nombre de lits d’hôpitaux par 1000 habitants de 11 en 1980 à 6 aujourd’hui, soit deux fois moins en 30 ans.

Si on observe le nombre de morts par an depuis 1990, il passe progressivement d’environ 15 500 à 20 500. Ramené à la population, la mortalité passe de 26 à 30 morts pour 100 000 habitants soit 0,02 à 0,03 %. On peut donc s’attendre, en 2020, une mortalité par pneumonie de 23 000 à 25 000 morts. Avec le score dramatisé du COVID19 considéré comme seul tueur, on a encore de la marge par rapport à la tendance lourde, et cela alors que la saison d’hiver de la camarde est pratiquement terminée.

La mortalité a un peu baissé entre 1997 et 2006. La raison est à chercher dans les politiques publiques moins focalisées sur l’austérité, comme le montre l’historique de la dette publique de ces années: en pourcentage du PIB, dans cet intervalle de temps, la dette a stagné, à même parfois diminué. Chirac, en poste de 1995 à 2007, serait-il le moins mauvais président depuis 1969 dans l’application de l’idéologie dominante à la santé ? De toute manière la mortalité en croissance n’autorise pas à se vanter.

En Italie, c’est la même chanson, en pire: ils ont moins de quatre lits d’hôpitaux pour 1000 habitants. De plus, la stratégie choisie par l’Italie et la France, le confinement indifférencié sans dépistage ni traitement, est la plus délétère de toute la planète.

Si il y a surmortalité par rapport au mieux qu’on aurait pu faire, ce sera à cause des décisions désastreuses de nos dirigeants et de leurs conseillers assujettis à des intérêts pharmaceutiques privés.

À cause de l’indigence intellectuelle des responsables, on atteindra peut-être 30 000 morts cette année, ce qui, naturellement pour chaque famille est une souffrance ou un drame mais n’est quasiment rien, une goutte d’eau à l’échelle du pays. Toute l’ambiguïté repose sur ce changement d’échelle.

Et ces morts ne seront pas morts du COVID-19, mais de toutes les autres infections, rendues mortelles par la panique, les incohérences, les compromis entre économie et prévention,  et par le grand âge de la population cible privilégiée par ce virus. Le gouvernement est-il assez cynique pour organiser la stratégie du cocotier ? Je le crois plus stupide que malveillant; mais qui peut savoir ?

Distribution des personnes décédées du coronavirus COVID-19 en France au 31 mars 2020, selon la tranche d’âge: 

Les pays qui ont eu le moins de morts, en Asie en particulier, ont l’avantage et l’inconvénient d’être préparés à la chose depuis longtemps. En effet, si on prend le Japon, pourtant un pays doté d’un des meilleurs systèmes de santé au Monde, 87 personnes, sur 100 000 meurent chaque année d’affection respiratoire, soit près de trois fois plus qu’en France. Là encore, on a énormément de marge. En Asie, les problèmes respiratoires sont réellement un problème de santé publique, d’où les masques, dont le port est devenu traditionnel depuis des années. En France le rapport du professeur Raoult de 2003 qui préconisait des mesures analogues a été ignoré.

En Corée du Sud, pays qui a très bien réagi au virus et qui ne compte que quelques dizaines de morts enregistrées, il vit la même situation que le Japon (en moins aiguë car le Japon possède une population particulièrement âgée). Ce sont deux pays avec des populations âgées, vivant dans des zones très humides. Pourtant, tout va bien en Asie, comme le montre le graphique suivant:

Dans l’Est asiatique, la quantité de mort annuelle s’est effondrée ! Mais un phénomène primordial est en jeu: c’est la mortalité infantile qui a baissé. Dans les pays développée, la mortalité sous la barre des 65 ans est insignifiante. L’Asie se développe et par conséquent il n’y a plus que les personnes âgées qui meurent de pneumonie: la mortalité a été divisée par deux !

Au niveau mondial, c’est similaire:

Le Monde se développe, les enfants ne meurent plus en bas-âge et depuis les années 1980, la mortalité par pneumonie est passée d’environ 5 millions a un peu plus de 2,5 millions. Les vieux meurent de plus en plus, car ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus fragiles, surtout dans nos pays. C’est pour cela que nous ne voyons pas de progrès : Nous sommes au sommet de l’échelle mondiale des pays développés. Pour combien de temps…

Donc oui, tout va pour le mieux ! Alors pourquoi vivons nous comme si c’était la fin du Monde ? Je pense que le COVID-19 est le bouc-émissaire de la fin de règne du capitalisme ultra-libéral. Il arrange tout le monde: les gens au pouvoir l’instrumentalise pour contrôler la population et faire croire qu’ils ne sont pas responsables de la crise économique, et l’opposition, qui se sert du virus pour attaquer la réputation des dirigeants actuels en ciblant leur incompétence et leur irresponsabilité. Macron est un dictateur sans carrure, et tous les autres se frottent les mains tels de bons Iznogoud.

La panique est mondiale car l’économie est mondialisée. La Chine a pris l’habitude de créer une panique à chaque nouveau virus qu’elle découvre (SRAS, H5N1, COVID-19). En Effet, la Chine s’est doté des meilleurs laboratoires d’études virales et organise d’énormes campagnes de détection. Dès qu’elle trouve un nouveau virus, elle tombe dans la paranoïa. La psychose du SRAS en 2003 a été créée par Margaret Chan, doctoresse chinoise entrée la même année à l’OMS et devenue la présidente de l’organisation de 2007 à 2017. Sauf que maintenant on prend la Chine au sérieux et le Monde entier lui emboîte le pas: la Chine est devenu le chef d’orchestre de la planète et prouve ainsi son influence.

Les virus grippaux sont-ils nouveaux ? Bien sûr que non ! 30% des rhumes et des grippes sont causés par des coronavirus. De nos jours, ils ne tuent que les vieux et les malades. Plus précisément, les gens meurent non pas du virus grippal mais avec le virus grippal.

La grippe espagnole avait fait en 1919 plus de 400 000 morts en France pour une population de 40 millions, soit une mortalité de 1%, 1000 personnes sur 100 000, 33 fois plus que la grippe saisonnière. A l’époque on n’avait pas les antibiotiques pour combattre les effets bactériens initiés par les virus. L’idée que les antibiotiques ne serait pas utiles lorsque les infections sont d’origine virale est une bêtise.

En 2004, une analyse du génome du virus a montré que la grippe espagnole est une grippe aviaire qui a muté (cf. Gamblin et al. 2004), sans doute apparue dans les premiers élevages de poulets aux États-Unis puis disséminés par leurs armées. La guerre aidant, les populations affaiblies et les infrastructures dévastées, la planète était prête pour une épidémie. Mais la grippe n’a pas tué 400 000 personnes en France, ni 50 millions de personnes dans le Monde comme annoncé.

En Effet, plus de 97% des morts sont en réalité décédés de complications d’infections bactériennes (cf. Shen et al. 2008). Si on exclut ces personnes, moins de 3% des morts, soit moins de 30 personnes sur 100000 en France, sont éventuellement mortes du virus de la grippe espagnole. 30 sur 100 000, c’est la mortalité de la grippe en France, c’est la mortalité d’une grippe – même espagnole – dans un pays développé avec accès aux antibiotiques. Même la grippe espagnole était une grippe ordinaire, qui a prospéré dans une situation extraordinaire: la guerre.

Comme tu le vois, au niveau sanitaire ou écologique, il ne se passe rien d’extraordinaire. Au contraire, la situation est peut-être la meilleure que l’humanité ait connue depuis plus d’un millénaire ou deux et nos dirigeants sont en train de casser leur jouet. Nous assistons in vivo a un changement de paradigme social, comme il y en a environ tous les 50 ans. C’est tout.

J’imagine que dans la panique et à cause du matraquage médiatique, une telle position est indéfendable, peut-être même criminelle. Peu importe. Je connais quelques médecins, parmi les meilleurs de la planète, qui partageront le même exil.

Ça n’est pas la fin du Monde, mais la fin de notre vision du Monde.

COVID-19 : Une pandémie du spectacle et de la peur


Cher monsieur, permettez-moi de réagir à votre information de fermeture de votre établissement hôtelier « pour le bien de tous ». De toute manière j’allais vous appeler car ma mission vient d’être annulée pour la même raison. Votre décision de petit entrepreneur est louable et réglementaire mais je crains fort qu’en s’appuyant sur vos bons sentiments autant que sur un abus de pouvoir, on vous ait berné :

Il me semble en effet que ces décisions gouvernementales pour limiter la propagation de la variante 2020 de la grippe sont excessives et mal adaptées. De très nombreux virus grippaux nous affligent certains par régions tropicales toute l’année, d’autres dans l’hémisphère nord et il convient comme l’a écrit dans son livre le professeur Raoult, de différentier les « vrais danger et les fausses alertes ».

Malheureusement, comme pour les épidémies annuelles, si 85% ne se savent même pas contaminé si dans les 15% la grande majorité s’en tire après quelques jours de repos ou de traitement, il n’en demeure pas moins que d’autres en meurent. C’est par respect pour eux et pour leurs proches que j’ai changé l’ancien titre, trop provocateur de cet article; sans pour autant changer le sens.

Par cet excès décisionnel même, le confinement ne sert pas en fait comme vous le croyez « le bien collectif » mais au contraire une pulsion morbide, des intérêts pharmaceutiques, des perversions de crédits publics de recherche et perversions médiatiques et surtout l’autoritarisme moutonniers de petits marquis ministériels complaisants et incapables de la moindre réflexion autonome et sensée comme de fonctionner en mode crise.

Permettez-moi d’expliquer cela sous quatre angles :

Angle 1 : La guerre des classes :

Les dirigeants financiers, politiques et industriels actuels, le 0,1%, le 1%, le 10% même ne se soucient pas du bien collectif. Ils se soucient juste de préserver ce qu’ils considèrent comme le troupeau qui va leur fournir leurs rentes. Ils veulent juste conserver leur pouvoir sur lui pour accumuler du capital et entretenir leur besoin de supériorité morbide. Le livre « le capital au 21ième siècle » du professeur-chercheur en économie Thomas Piketty et de ses thésards montre bien par l’histoire sur deux siècles que l’accumulation du pouvoir par le capital est leur seul souci. C’est parfaitement cohérent avec la reconquête idéologique par les théories économistes dans son intérêt que décrit Serge Halimi dans le grand bond en arrière.

  • S’ils se souciaient de l’intérêt général ils permettraient l’existence d’un bien collectif. Ils ne procèderaient donc pas à la casse de l’état social, cette part des activités de l’Etat née pendant la deuxième guerre mondiale ; part complémentaire de l’état excluivement régalien (armée, police, « justice ») qui prévalait jusque-là. Médecine du travail ravagée, code du travail taillé en pièce, droit de grève mis à mal, retraites confiées à Axa ou Blackrock et aux aléas du casino de spéculation financière…. L’état social n’existait pas avant 1914 et il a fallu deux guerres mondiales et une grande dépression pour y parvenir. C’est une merveilleuse construction des sociétés humaines avancées pour 90% de la population. S’ils se souciaient de son bien ils ne le détruiraient pas méthodiquement avec autant d’entrain.
  • S’ils se souciaient du bien de chacun et de tous, de l’intérêt général. Ils ne vendraient donc pas les actifs d’état qui rapportent sensiblement plus que la croissance (le rendement moyen d’un capital est d’environ 5% pendant que la croissance est d’1%). Qui plus est les 4% en moyenne permettent d’alléger le payement les intérêts de la dette empruntée à taux très faible voire négatifs. Une fois ces actifs collectifs vendus, il faudra prélever ou emprunter ces 4% en plus ou faire autant de coupe sombre dans les systèmes utiles à tous. C’est idiot. Ou plutôt non, c’est particulièrement intéressant financièrement pour le 1%. En effet non seulement cet argent va lui profiter mais légalement ou illégalement il va priver l’état des rentrées d’impôt sur ce capital nouveau comme sur l’ancien. Ce qui lui permettra de prêter encore un peu plus à l’état déjà endetté. C’est donc non seulement un pillage des biens publics mais aussi une mise en dépendance de plus en plus forte de notre bien commun qu’est l’Etat français
  • S’ils se souciaient de l’intérêt général, ils n’auraient pas permis que l’on démantèle tous les réseaux capillaires qui irriguaient le pays disons jusqu’en 70. La république une et indivisible, les humains qui naissent libres et égaux en droit cela implique d’avoir le même service public sur tout le territoire (la Poste nationale, la SNCF nationale, les télécom nationaux, les infrastructures de l’eau et de l’énergie nationaux, et les commerces d’autres biens et services locaux privés…).
  • S’ils se souciaient de l’intérêt général, ils ne tolèreraient pas la politique de l’euro fort qui ne sert qu’aux retraités allemands et laisseraient filer gentiment l’inflation qui réduit la dette. Parallèlement ils instaureraient un impôt progressif sur le capital, sur les revenus du capital et sur les successions de sorte que l’Etat social, l’état régalien, l’état entrepreneurial ne manque de rien et soit libre puisqu’il n’aurait plus à emprunter. Au passage ils ne tolèreraient pas les 160 milliards par an d’évasion et de fraude fiscale qui accumulés dans les paradis fiscaux totalisent rien moins que 10% du PIB mondial dont on peut penser que la part de la France est particulièrement élevée.
  • S’ils se souciaient de l’intérêt général, les pseudo « serviteurs de l’Etat » ne formeraient pas une caste méprisante et n’iraient pas, président en tête, pantoufler dans le privé pour se faire rémunérer leur services précédemment rendu en tant que hauts fonctionnaires ou politiques ; et bien sûr ils ne mettraient pas dans des paradis fiscaux au nom de leurs épouses, ou famille, leurs petites fortunes acquises à coup de compromissions au détriment du pays.
  • S’ils se souciaient de l’intérêt général, au lieu de cette focalisatio imbécile sur leur fortune ils auraient une vision de notre avenir industriel, technologique, économique…. Ils planifieraient la transition énergétique ou plus généralement l’avènement pratique de l’idéologie de la qualité pour tous.
  • S’ils se souciaient de l’intérêt général, les méritants prendraient l’ascenseur en montée et les incompétents descendraient de l’échelle sociale.

Or rien de tout cela, rien n’arrive.

Manière 2 : Le virus révélateur de société

C’est dans ce cadre général d’insouciance vis-à-vis du bien public et même d’agressivité qu’intervient un petit virus promu par des décisions chinoises de confinement de la population spectaculaires. La propagande des médias du 1% emmené par la puissance capitaliste et impérialiste rivale : les Etats-Unis d’Amérique et accompagnés par leur dominions, France en tête, sème la panique mondiale.

Dans un système à l’agonie conduit par des dirigeants aussi narcissiques qu’incompétents, entourés de flatteurs (émission du premier ministre à l’heure de plus grande écoute chez Bouygues) et de petits marquis, c’est-à-dire accompagnés des seuls profils adaptés au maintien de la phase de décomposition du système actuel prennent de mauvaise décision :

– en environnement comme en santé sécurité, c’est un grand principe que de prévenir à la source. Par conséquent, limiter la source de la contagion c’est porter un masque. Le masque n’étant pas cher on peut demander à tout le monde de le porter. Juste après dans l’ordre hiérarchique de prévention, vient la limitation des sources de contagion avérées. Pour cela, c’est le dépistage et le confinement des seuls contaminés.

– Comme on n’a rien et qu’il faut bien donner l’impression de faire quelque chose, comme plus c’est gros mieux ça marche, on décrète un confinement auquel on s’empresse de donner des passe droits ; notamment aux industriels américains. Or les études de propagation atmosphériques de Lydia Bourouiba le montrent, les virus flottant dans l’air étant dispersé gentiment au gré de la météo, le confinement est très peu efficace ; sinon pas du tout.

– Mais le confinement généralisé rassure : on lutte tous ensemble et donc on appartient au groupe et donc le groupe protège chacun. Il valorise aussi : il y a les petits héros qui acceptent la contrainte, les moyens héros qui acceptent malgré la peur panique qu’on leur a instillée de travailler et les grands héros qui se dévouent à l’hôpital.

– Vous ne le saviez peut-être pas car le battage médiatique, bien qu’intense a « oublié » de vous le préciser mais comme le montre le graphique ci-dessous, la grippe saisonnière (la pandémie deviendra une grippe saisonnière) fait habituellement entre 5 000 et 10 000 morts par an en France et 400 000 toujours par an en Chine. Ainsi cette omission stimule votre peur et prive votre intelligence : Vous risquez de mourir ! Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, je vous l’annonce : la vie est une maladie mortelle !

– En 2016, année particulièrement sévère pour la France, il y avait eu 200 morts par jour en moyenne sur une durée de deux mois. La route faisait encore 3248 morts en 2018. Pourtant à l’époque, de tout cela on n’entendait pas ou peu parler.

– cette année 2020 nous étions parti sur une année exceptionnellement basse de mortalité grippale de l’ordre de 1000 morts à fin février, mais le virus grippal 2020 a tout compromis et va probablement si l’on en croit le pic passé, nous amener dans la moyenne des 10 000 décès sur la saison malgré son démarrage tardif. Si cette version 2020 s’arrête comme souvent avec l’arrivée de l’été.

– Contrairement à ce qu’on pourrait penser en écoutant les médias, tout le monde de meurt pas de la grippe ; pas plus de celle-là que des précédentes. Ce n’est pas la peste ni le choléra. Un jeune tunisien me racontait qu’un de ses amis, un parisien de 27 ans avait eu la grippe avec les symptômes du virus star et avait été diagnostiqué comme contaminé. En guérir lui avait pris une semaine comme pour n’importe quelle grippe. Les exemples de ce type sont fort heureusement nombreux ; mais ils n’intéressent pas les médias car il n’y a pas de quoi faire pleurer dans les chaumières. Comme au cirque chez les romains, il faut des (télé)-spectateurs, il faut des gladiateurs, il faut du sang !

– Il faut savoir qu’en France on ne dépiste pas: on teste les gens en réanimation ! On pourrait tout aussi bien ne tester que les morts et on aurait 100% de mortalité… Les chiffres français donnés actuellement permettent d’apprécier grossièrement l’inefficacité par construction de notre système médical par rapport à l’Allemagne et malgré tout le dévouement du personnel; mais certainement pas la nocivité du covid19. Son taux de mortalité est d’approximativement 0.2-0.4%, comme toutes les autres grippes.

– on notera que la perspective est toujours masquée dans les chiffres délivrés par les médias. On indique le nombre de décès (ans coefficient d’incertitude sur l’origine) sans la rapporter à la population d’une part et sans comparer le ratio cumulé du taux de décès suite à détresse respiratoire à celui des épidémies de grippe précédentes. Comment cela ? Malgré tout vous n’avez toujours pas peur ! Mais comment comment ? On vous le sous-entend, vous devez avoir peur !

– le pneumologue Dr Wolfgang Wotan, (en allemand sous-titré en anglais) a toute l’expertise pour confirmer : https://www.youtube.com/watch?v=p_AyuhbnPOI . Il a décidé de donner l’alerte parce qu’il a jugé que l’erreur prenait des proportions invraisemblable. Le Pr Raoult préfère focaliser sur la troisième démarche curative précoce avec l’hydroxychloroquine et l’azitromycine mais il n’en est pas loin dans son livre.

– Singapour où il est devenu culturel de porter un masque sanitaire dès qu’on est malade a imposé le masque à tous en permanence en public (Taïwan). Il n’a pratiquement aucun cas déclaré et pas de mort à déplorer ; tout en préservant les libertés individuelles et l’activité économique…. Et donc même si on n’accepte pas la situation des années précédentes il existe des remèdes plus simples et plus efficaces.

Angle 3 : les emballements scientifico-médiatique, pharmaceutiques

On voit les gens se frotter compulsivement les mains après y avoir mis du gel hydro-alcoolique toutes les 5 mn alors qu’ils sont restés assis et n’ont rien touché. Les rues sont vides mais à la moindre incartade les PV pleuvent. Les chiens sont lâchés et les serviettes périodiques ne sont pas considérées comme indispensables par les pandores. Qu’on la leur coupe, ce n’est pas indispensable non plus ! Mais où est donc passé le marché de Brive la Gaillarde…. Fermé sans doute pour laisser l’alimentation à discrétion de la grande distribution.

Comment en est on arrivé là ?

Au 3ième trimestre 2019 un laboratoire de recherches biologiques militaire américain doit fermer une partie de son activité après une perte de confinement. Une petite épidémie de grippes s’ensuit alentours tandis que des athlètes militaires contaminés s’en vont participer aux championnats mondiaux à Wuhan, ville de 11 millions d’habitants (presque Paris donc) où existe un centre de recherche biologique et donc une concentration de virologue comme de virus.

Les athlètes américains contaminent involontairement des gens en visitant la ville et pour une raison inconnue une concentration se produit sur un marché.

Les nombreux virologues du lieu se mettent en valeur auprès des politiques et le gouvernement chinois, après avoir emprisonné trois semaines les 6 médecins dont un décédé du virus qui avaient donné l’alerte sur l’épidémie nouvelle, sur-réagit de peur de perdre la face vis-à-vis du monde et de la propagande américano-capitalistico-libérale. Trop tard l’épidémie s’est propagée, il ne leur reste plus qu’à confiner et à construire un méga hôpital de campagne pour montrer qu’ils prennent le problème à bras le corps ; que la Chine est un pays développé futur empire du monde.

Les dirigeants des autres pays contaminés tour à tour, surtout les pays européens, se doivent pour démontrer la supériorité de leur idéologie de faire mieux que la Chine. Ils sur-réagissent à leur tour compte tenu de l’attention médiatique qui vient d’être donnée à la Chine et à la peur que la forme choisie (voir précédemment l’absence de perspective temporelle et de relativisation numérique)

Les médias, en bons chiens de berger du troupeau, affolent le troupeau le poussant dans le sens voulus par les dirigeants-bergers que sont l’industrie pharmaceutique et les médecins. Comme d’habitude, ils digèrent mal les statistiques, acceptent ou créent toutes les erreurs pseudo-scientifiques. Ils répètent des informations fausses par omission. La psychose bat son plein et le troupeau français guidé par son chef narcissique court maintenant à bonne allure, tel les moutons de Panurge, se précipiter avec son économie du haut de la falaise.

Rien ne sert de dépenser inutilement : la gaffeuse gouvernementale vous l’a expliqué, « le masque ne sert à rien » et de toute manière « vous, (les gueux, les riens, les sans dents) ne sauriez pas le mettre »… On ne boit plus dans des tasses, il est vraisemblable que dans leur esprit de classe zélite, ils pensent qu’on ne saurait pas les laver puisqu’on ne sait pas porter un masque ! Seulement des gobelets jetables; ils sont bons pour l’environnement brusquement…. J’ai même vu une dame reprocher à un vigile de supermarché filtrant les entrées d’une file où chacun laisse un vide sanitaire d’un mètre, de s’être trop approché du premier de cordée. Les médias avaient oublié de lui parler des recherches de Lydia Bourouiba sur la propagation des aérosols jusqu’à 6 m et de la durée de vie des virus de plusieurs jours en milieu humide. Jusqu’au comptoir de la pharmacie où l’on se tend à bout de bras le terminal de paiement par carte et où il n’y a plus de lingette désinfectante… C’est une psychose car plus c’est grave plus on se protège, plus on se protège plus c’est grave ; s’ajoutant au plus on en parle plus c’est grave, plus c’est grave plus on en parle….. ad libitum des moyens de communication radio, télé, internet

Mieux aurait valu tenir compte du rapport du professeur Raoult de 2003 et conserver les stocks stratégiques de masques, y ajouter des stocks de tests et faire provision d’hydroxychloroquine et d’azithromycine lorsque les chinois ont commencé à confiner. Mieux aurait valu, organiser une saine information pour adultes responsables des français; Mieux aurait valu, à la lumière des années passées, planifier une organisation de crise des hôpitaux pour passer les deux à trois mois d’une épidémie limitée par cette prévention aurait été bienvenue. Mais voilà, à moins qu’ils n’en aient reçu l’ordre par les politiques ou qu’ils se soient censurés, les petits marquis de ministères, sûrs d’eux, imprégnés de l’idéologie de réduction des dépenses de l’Etat ne préparent rien, ne se mettent pas en grève, n’alertent pas leurs syndicats, ne disent rien d’éventuels dysfonctionnements au Canard Enchainé, au Media, à QG Media ou à Mediapart où un journal d’investigation qui écrirait un livre circonstancié. C’est moins fatiguant et c’est moins cher de ne rien faire et on gagne pareil. Comme le nuage de Tchernobyl, le virus s’arrêtera bien tout seul aux frontières ; parce que c’est la France tout de même !

On peut comparer avec la préparation de pays comme Singapour où le masque pour tous a été imposé avec succès, avec l’Allemagne où la détection plus prévention fait merveille et où, avec le double de lits par habitants, ils sauvent 19 personnes sur 20 quand ça ne suffisait pas. Ce n’est donc avant tout qu’une manière idéologique et narcissique de gérer les pays et en particulier, la France qui s’exprime en Europe latine comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis d’Amérique du Nord.

Est-ce cela prendre en compte l’intérêt général ?

Angle 4 : les brèches économiques, idéologiques et totalitaires

La brèche économique est bien préparée :

A quoi rime le classement de la chloroquine comme substance vénéneuse par la ministre Buzyn juste avant l’épidémie ? Que signifie cette opposition décennale constante de l’INSERM dirigé par son mari, monsieur Levy contre les préconisations de molécules pas chères chères aux intérêts américains mais contraires aux intérêts santé et économiques des français ? A quoi rime ce comité scientifiques de badernes qui échafaudent un stratagème pour déconsidérer l’hydroxychloroquine en la faisant interdire en administration précoce où elle fonctionne pour la réserver aux cas désespérés où on la sait sans effets ?  La réponse on la connaît et c’est la même que les vaccins obligatoires : il faut satisfaire les appétits de l’industrie pharmaceutiques avec la manne de la sécurité sociale français. Tout comme il faut satisfaire les appétits d’Axa et Blackrock avec la manne de vos épargnes retraites. Ces gens-là veulent nous piller par milliards, fusse au prix de vaccinations au mieux inutiles au pire délétères. Je vous le prédis, on discutera sous peu à l’assemblée de la vaccination coronavirus obligatoire ; laquelle sera aussi aléatoire que les précédentes puisque les virus, c’est leur condition de survie, mutent chaque année. Grace à l’impréparation, grâce à la réduction des moyens hospitaliers, grâce à la formidable mécanique médiatico-polique, tout est en marche pour parvenir à ce but initial qu’est la vaccination généralisée payante et obligatoire pour un oui pour un non. Est-ce cela se soucier de l’intérêt général ?  Ah mon bon hôtelier, que vous êtes naïf en fermant votre établissement pour le bien de tous !

Toujours dans la brèche économique, notez qu’au passage, on va en profiter pour renflouer sous prétexte de virus, le système économique prêt à craquer et desserrer, temporairement rassurez-vous, quelques contraintes européennes devenues un tantinet gênantes pour cela.

Si en plus on peut en profiter pour enfoncer, voire dépecer ces peuples à l’esprit fondamentalement socialiste comme la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la France ce n’en sera que mieux.

Il n’y aura que vous pour avoir souffert mon brave petit patron d’hôtel. Ce n’est pas grave, vous êtes un pauvre et vous continuerez bien à voter comme les médias des 9 milliardaires vous le diront ; pour un président à leur botte et pour une représentation du peuple d’autant plus inutile que sauf la FI et les communistes, elle trahira l’intérêt général. Il faut bien assurer les dividendes des banquiers, les salaires mirobolants des dirigeants de grands groupes et les primes des traders. Vos fins de mois à vous, l’éducation de vos enfants, leur santé, la justice, votre retraite…. ils s’en tapent !

350 000 PV, 50 millions d’€ ; mais ne vous leurrez pas, c’est pour acheter des grenades et des LBD dont les stocks sont au plus haut après l’énorme consommation anti-sociale. Les quelques millions ne serviront pas à acheter des masques FFP2 ; pas plus qu’à relancer Luxfer ou l’entreprise lyonnais de fabrication de la chloroquine qui certes a trouvé repreneur mais n’a pas été reprise par les ex salariés – faudrait pas exagérer tout de même !

Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve Macron, Castaner, Lallement et par instant Philippe et Beloublet dans les rôles principaux presque autant que le ministre et le directeur général de la santé.

Plus discrète mais bien là, la Penicaud qui n’oublie pas d’envoyer tout le monde au charbon comme si ne rien n’était ; et au passage de passer la semaine à 60 h avec réduction du repos intermédiaire. La brèche est bien exploitée pour la casse sociale.

Comme on le voyait déjà avec la terreur d’Etat combinée à la désinformation médiatique pour casser le mouvement des Gilets Jaunes ou avec les manipulations du pouvoir politico-judiciaire pour casser l’opposition (perquisitions FI et procès Mélenchon), nous voilà maintenant tous en prison à ciel ouvert avec interdiction de la moindre circulation. Aucun tyran n’a jamais fait mieux que la loi martiale qui vient de s’instaurer !

A cela s’ajoutent bientôt les contrôles de Google sur la mobilité des français permettant de battre en brèche d’un coup une idée reçue et une communication fantaisiste : l’idée reçue nouvelle les français savent se discipliner. Quelle nouvelle ! il n’y avait que la propagande des milliardaires pour tenir tout le monde sous le joug pour dire cela. Les français ont défendu avec discipline Paris à Valmy il y a deux siècles et demi et l’auraient encore défendue contre les prussien en 1970 si Thiers n’avait pas fait en toute urgence la paix sur leur dos pour pouvoir retourner l’armée contre eux et massacrer les héros communards. Les français sont les plus efficaces et les plus créatifs au monde, soyez en persuadé. Mais comme de par cette intelligence et ce courage, ils ne sont pas dociles, il leur faut de bons chefs pas des dominants assoiffés de capital.

Conclusion

Tout ceci n’est qu’un gigantesque emballement décisionnel catastrophique autour d’une situation sanitaire épidémique hélas récurrente.

Il est urgent de réagir pour utiliser la brèche ouverte par la situation sous prétexte de virus et de faire basculer le système. S’il n’est pas balayé maintenant il se redressera à la faveur des pertes de liberté déjà exploitées. Seuls sont dispensés de grève les soignants des réas pulmonaires…..

Les bénéfices pour les dominants français sont nombreux :

  • Donner libre cours à leur pulsion sadique envers les classes inférieures pour libérer leur frustration de n’être plus rien dans le pouvoir européen et mondial,
  • Effacer l’oukase « oukase 49-3 » cadeau de 312 milliards à Axa et Blackrock
  • Mettre en perspective de l’entreprise de casse sociale et de pillage de la nation par quelques privés avec commissions aux politiques et hauts fonctionnaires
  • Casser tous les mouvements de contestation d’un coup ; en particulier les Gilets-Jaunes,
  • Stopper le ras de marrée vert balayant les REMs aux municipales avec obligation constitutionnelle de revoter aux municipales pour tous les endroits où les gagnants ne sont pas passés du premier coup,
  • Présenter médiatiquement le duce, le commandatore, le caudillo, le führer…. comme le grand vainqueur du virus rhume des foins, très dangereux parce que couronné, et faire revoter pour ses listes municipales en ballotage sur cette base,
  • Se présenter comme le sauveur économique des petites entreprises,
  • Mais surtout, dernier mais pas moindre, masquer la faillite du système économique par un impondérable viral démesurément grossi ; et donc sauver par-là l’idéologie ultra-libérale qui l’induit. C’est-à-dire implicitement avoir trouvé un bouc-émissaire pour pouvoir continuer à nous pourrir la vie, toujours progressivement, mais de pire en pire.

 

Face à ce qu’il faut bien appeler un coup de maître pervers, il faudrait rassembler les petits entrepreneurs, petits patrons, avocats, Gilets Jaunes, Insoumis, ouvriers syndiqués, dirigeants syndicalistes employés, ouvriers égarés au Front National pour que, dans la caste étatico-financière, « ils dégagent tous ».

Je ne voudrais pas que les « petits patrons indépendants d’hôtel ruraux et autre petits commerçants professions libérales, autoentrepreneurs…. Comme vous, soit encore une grande partie des forces vives,  entrepreneuriales et non parasitiques de la nation, se laissent berner par leurs bons sentiments, pour des motifs aussi fallacieux que politique sortis tout droit d’esprits de médiocres zélés, de sociopathes, parfois de psychopathes, tous plus incompétents les uns que les autres, et pataugeant tous en cœur dans des marigots d’intérêts personnels, corporatistes et bureaucratiques.

C’est pourquoi je me permets, cher petit patron hôtelier de vous faire entendre une perception plus réaliste.

Le roi est nu, il serait temps d’arrêter cette farce du COVID-19 en virant le gouvernement et en appliquant l’idéologie de la qualité pour tout et tous.