Contrôle citoyen de cohérence entre dépouillements et résultats


Nous n’avons pas pu récupérer d’autres relevés directs que celui d’un bureau du 3ième. Une fois à la mairie tout est électronique.

Cependant, malgré le peu de données, nous avons tout de même tenté d’analyser les données pour mettre en évidence d’éventuels biais statistique. Nous avons peut-être trouvé quelque chose, du moins une méthode pour éprouver les rares informations récupérées .

Si on prend le dépouillement du bureau échantillon comparé à l’arrondissement de Lyon et qu’on évalue les intervalles de confiance à 95%, on voit que le score de Mélenchon a été sous-évalué et que ceux de Zemmour et de Dupont-Aignan ont été surévalués.

* Pour Dupont-Aignan, la surévaluation représente un vote sur 672, soit 0,15%. À un vote près, on peut penser que ça n’est pas significatif. Sur les très faibles scores, les statistiques sont toujours très fragiles.

* Pour Zemmour, la surévaluation représente 6 votes sur 672, soit 0,89%. Ce n’est pas beaucoup; mais ça commence à compter.

* Pour Mélenchon, la sous-évaluation représente 11 votes sur 672, soit 1,64%. Quand on sait que l’écart final entre Le Pen et Mélenchon n’est que de 1,46%, ça compte !

A un tel niveau de coude à coude entre Le Pen et Mélenchon, les scores n’ont pu être que très légèrement modifiés. On ne peut donc pas conclure fermement sur ce seul exemple avec un si petit échantillon, même s’il est déjà significatif.

Il faudrait faire le même exercice sur le plus de bureaux de vote possible. Ce n’est pas parce que Mélenchon a fait parfois de bons scores que ces bons scores n’ont pas été sous-évalués suffisamment pour ne pas qu’il soit une menace pour Le Pen. Si à chaque fois Mélenchon est sous-évalué, c’est qu’ils ont triché.

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