Légitime violence


Les médias des dominants, emmenés par des dominants-dominés tantôt médiocres-zélés tantôt médiocres-malgré-eux (Alain Deneault) voudraient à la fois culpabiliser les gilets jaunes et remonter les bien-pensants  contre eux. Ils montent les uns contre les autres, au risque d’instaurer la guerre civile, afin de maintenir la position de domination de leurs maîtres de concert avec leur système de pillage et d’exploitation de la valeur ajoutée des dominés. Pour cela, ils en mettent classiquement en avant les contraintes imposées aux travailleurs dociles. C’est tout de même un peu le principe de la rébellion que de bloquer le système dont on est victime; et ceux qui soutiennent le mouvement sans enfiler leur gilet doivent accepter la contrainte de bon cœur en se disant qu’ils devraient epouser leur cause au lieu de se rendre complice de la domination en restant passifs.

Les mêmes médias, tout aussi classiquement tentent aussi de diviser le peuple en mettant en exergue le racisme ou la xénophobie sur fond de division idéologique extrême droite-gauche dans le mouvement. Ça ne fonctionne plus. La fusion des gilets jaunes, rouges verts… s’est faite. Le peuple a compris comment ses divergences d’approche sont exploitées pour le dominer.

Alors, jamais à court d’idées d’exagérations ou de sophismes, ils mettent maintenant en exergue les atteintes à la vie privée des dominants-dominés chargés de transmettre la domination d’en haut dans les entreprises. (Se reporter à l’article « les entreprises fléaux de la société ? » et consulter le groupe Facebook « les boîtes au pilori)

Mais qu’ils ont bien raison les gilets jaunes de s’en prendre à ceux-là ! Ce sont les pires; bien pires souvent que les dominants eux-mêmes. Petits tyrans du quotidien, veules inconditionnels de l’autorité hiérarchique « sacrée »; pour eux « ils font leur boulot ». Sans états d’ame, « ils ne font que respecter les règles » ! Ils maltraitent consciencieusement sans vergogne et sans se soucier du malheur permanent que leur petit pouvoir distille insidieusement ou abat brutalement dans la vie quotidienne des dominés : stress, fatigue, soucis de fin de mois, nourriture malsaine forcée, soins santé réduits, manque d’éducation et pour finir accidents, divorces, désespoir ou suicides. Licenciements insécurité précarité chez les dominés leur importent peu. La vue des mendiants, des invisibles qui pullulent dans les rue les laisse indifférents. Ils les culpabilisent même pour défendre le système. Ils nient la réalité de l’inflation des chiffres de la misère, de la pauvreté, du chômage, de la précarité…. Ils continuent sans vergogne à exercer leurs tyrannies du quotidien au mépris de conséquences humaines et sociales; pour leurs seuls petits profits du lendemain et pour le grand profit durable des petites castes de leurs dominants-dominés du dessus.
Ah que les japonais ont bien fait de donner cette magistrale leçon d’humilité à la couche supérieure avec l’emprisonnement de Carlos Ghosn!
Rendez-vous compte du changement de paradigme : Un état, bien commun d’un peuple, qui emprisonne un symbole de l’entrepri Multi-natinale et de la domination brutale des « cost killer ». Ils ont osé affirmer la primauté du droit du peuple, du pays, sur celui de l’entreprise ! Celui de la démocratie sur le totalitaire ! Des vrais gilets jaunes ces japonais !
Vive la culture traditionnelle japonaise et son sens du respect, de la qualité et de l’honneur ! Il est temps que ces dominants-dominés de petite noblesse, ces médiocres plus souvent plus zélés que malgré-eux, comprennent que leur comportement, pour commun qu’il soit, va trop loin; qu’il martyrise les dominés jusqu’au plus intime de leurs vies par le biais du professionnel; qu’ils sont complices d’un espace totalitaire.
En conséquence, il est devenu juste, comme de la légitime défense, que ni eux, ni leur famille ne soient plus désormais à l’abri des mêmes comportements en retour; non seulement dans l’entreprise mais en dehors et jusqu’à chez eux comme dans tout l’espace sociétal commun. Leur seul droit est d’avoir la vie sauve pour apprendre l’humilité et le courage de protéger et aider le faible à se relever au lieu de lui donner des coups de pied au ventre façon « Ben Ahllia ». Leur méthode est pernicieuse, celle des gilets jaunes est franche. Leur méthode est immorale, celle des gilets jaunes est légitime. N’en déplaise aux dominants et à leurs propagandistes, les cas de ces « managers » est indéfendable et les manifestants ont raison de rétablir la justice.

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