La vague de grippe saisonnière est passée. On peut commencer à faire des analyses comparatives par rapport aux autres années. Les situations n’étant pas comparables, principalement à cause du confinement et des autres mesures d’exception prises, il est impossible de définir les causes de la mortalité pendant les derniers mois.
Dans l’ensemble, on s’en doutait, l’année 2020 n’est pas différente des autres. La courbe ne dépasse pas le pic de l’hiver 2017. La courbe en bosse de chameau se retrouve en 2018, en 2016, etc. Bref, rien de bien spécial.
Observons la mortalité pendant les trois mois consécutifs les plus meurtriers des années 2017 à 2020 (ratio sur 100000 habitants):
année | mortalité |
2017 | 267 |
2018 | 258 |
2019 | 254 |
2020 | 270 |
L’année 2020 est effectivement la plus meurtrière, mais à 3 mort près sur 100000 l’année 2017 l’est toute autant: on est à 1% de différence avec 2017 et à 6% de différence avec 2019, ce qui est négligeable.
Une tendance inquiétante est cependant passée sous silence: la mortalité globale augmente dangereusement depuis 2004: elle est passée de 831 morts pour 100000 à 915 en 2019, soit une augmentation de plus de 10% qui représente 55440 décès. En comparaison de l’année 2004, l’équivalent de deux COVID-19 a balayé la France cette année sans que personne ne s’en inquiète…
Il est encore trop tôt pour évaluer l’impact du confinement sur la mortalité. Il est tout de même notable de constater ceci: le numéro d’urgence du SAMU étant saturé par la panique construite autour du COVID-19, le moindre appel était mis en attente près de trois quarts d’heure. La mauvaise gestion de la crise est notable: tandis que le numéro d’urgence du SAMU était saturé, celui des pompiers était inutilisé (d’après un rapport de la FNSPF). Autrement dit, le véritables urgences hors COVID-19 n’ont pas été prises en charge. Le COVID-19 représente officiellement moins de 5% de morts annuelles, ce qui signifie que 95% des cas vitaux ont été victimes de la saturation des services d’urgence. Il est notable aussi que les médecins communiquent sur la baisse des consultations, y compris celles concernant des pathologies graves habituellement suivies au long cours. Par exemple, le cancer, c’est plus de cinq fois plus de morts que le COVID-19 tous les ans. Ne sous-estimons donc pas l’impact du confinement sur la mortalité. Le temps nous dira ce qu’il en est; mais nous n’aurons pas les informations utiles avant la fin de l’année.
Il ne faut pas non plus négliger l’abandon de soins des personnes âgées dans les EHPAD, auxquels on a refusé l’accès aux hôpitaux au profit d’une euthanasie légalisée en catastrophe via le décret autorisant la prescription de Rivotril et les consignes des agences gouvernementales de santé préconisant le refus de soins aux personnes âgées. La panique a laissé de nombreux séniors abandonné à leur sort, errant dans leur EHPAD, sans soins, sans nourriture, sans rien. Il faut bien évidemment aller chercher l’information sûr place ou dans les médias étrangers. On ne se vante pas de ce genre de chose. Cette politique inédite, criminelle, est vraisemblablement responsable d’au moins 5000 morts évitables en France. À l’étranger, la situation est similaire dans de nombreux pays; voici pour l’exemple ce qu’on peut lire dans la presse:
- Covid-19 : en Espagne, les militaires découvrent des cadavres abandonnés dans des Ehpad ;
- Coronavirus : abandonné en pleine pandémie, l’Ehpad qui indigne le Canada ;
- Etats-Unis : 17 cadavres retrouvés dans une maison de retraite après un appel anonyme.
Les masques sont une bombe à retardement en matière de mortalité. La plupart des gens ne savent pas porter un masque, qui devient alors un danger pour leur santé: nombreux sont ceux qui gardent leur masque toute la journée et le réutilise d’un jour à l’autre, même quand il est jetable. Leur port systématique est nocif; il peut provoquer des malaises, des maux de têtes, des vertiges, des troubles de la vision, des acouphènes, des convulsions même… Pour les personnes ayant des problèmes pulmonaires et cardiaques le risque est réel car le masque diminue l’apport d’oxygène, il augmente le rythme cardiaque et il empêche le corps de réguler correctement sa température. Les recherches dans ce domaine sont rares mais elles existent et datent d’avant l’épidémie: voir par exemple Preliminary report on surgical mask induced deoxygenation during major surgery ou Physiological Impact of the N95 Filtering Facepiece Respirator on Healthcare Workers. Les personnes réputées fragiles sont précisément celles à qui on impose le masque.
Ne nous voilons pas la face. Depuis le 20 juillet, nous portons un masque de force, mais pas pour des raisons sanitaires puisque l’épidémie est passée depuis plusieurs semaines. La justification d’une telle absurdité est purement économique. Les industriels du textile ont investi pour pallier la pénurie de masques et honorer les commandes issues du COVID-19. Malheureusement pour eux, ils sont arrivés trop tard: plus personne ne voulait de leurs masques. L’État-providence des entreprises en mal de profits a donc décidé de respecter son mandat ultra-libéral: il a rendu le masque obligatoire pour sauver les profits des fabricants. Nous allons bouffer du masque jusqu’à ce que les bénéfices des filateurs, des tisseurs et de toute la chaîne commerciale soient jugés suffisants. Jusqu’à la prochaine Révolution peut-être… La gestion uniquement orientée vers la sauvegarde des intérêts des lobbies divers et variés, de la santé, du textile, de la logistique, va encore faire gonfler la facture humaine. Voici la logique de nos élites dirigeantes: les masques sont inutiles quand ils ne rapportent rien, et ils sont obligatoires quand ils augmentent les profits.
Si on retire l’impact du COVID-19 du trimestre le plus meurtrier de l’année 2020, il faut soustraire 30000 morts ramenés à un ratio de 100000 habitants, soit 45 morts pour 100000. Cela nous donne 270-45=225 morts pour 100000 hors COVID-19. Le même calcul sur l’année 2017 concernant les pneumonies saisonnières (environ 22000 morts) nous donne 33 morts pour 100000, soir 267-33=234 morts pour 100000 hors pneumonies. Il y a un problème… On meurt beaucoup moins en 2020 qu’en 2017, malgré une mortalité globale en constante augmentation. En cette année 2020, les malades se sont arrêtés de mourir de tout le reste: ils ne meurent plus que du COVID-19. Comment se fait-il qu’on meurt plus du cancer, du diabète, d’infarctus ou de chute d’escaliers en 2017 qu’en 2019 ? On peut imaginer plusieurs hypothèses.
- Les gens fragiles meurent du COVID-19 car c’est un virus très méchant; hors, les mesures exhaustives effectuées sur le bateau de croisière Diamond Princess sur une population âgée et fragile montrent que le COVID-19 n’est pas plus méchant qu’une grippe et tue de la même manière; ces observations sont partagées par l’IHU Méditerrannée-Infections.
- Les gens qui meurent sont supposés mourir du COVID-19 dès qu’on détecte le virus sur eux, qu’il soit abondant ou non, qu’il soit symptomatique ou non; ceci est cohérent avec les observations de médecins États-Uniens, Erickson et Massihi, mais leur conférence de presse a été supprimée des plateformes vidéo, simplement et brutalement censurée au pays de la liberté d’expression. Ils se plaignen de la pression exercée par les autorités administratives pour estampiller «COVID-19» tous les morts qui (tré)passent. La France souffre du même problème: le décompte des malades a été principalement fait non par test PCR mais par pure observation symptomatique. Vous toussez avec de la fièvre ? Vous avez le COVID-19 ! Si vous mourrez, ça sera forcément à cause de lui.
En tout cas, il y a une aberration qui ne peut s’expliquer que par une mauvaise méthodologie de décompte des cas de COVID-19, soutenue par une propagande violente interdisant toute parole déviant de la doxa officielle. Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui les GAFAM jouissent de pouvoirs extra-constitutionnels: ils n’ont pas à répondre de leurs actes devant la loi. Déjà heureux de ne pas payer d’impôts dans les pays où ils s’enrichissent exponentiellement, les cours de justice avalisent leur droit féodal de disposer comme ils l’entendent de leurs usagers devenus captifs. En effet, les états et les GAFAM ont ensemble œuvré pour mettre en place un monopole privé de l’information hors duquel le citoyen est condamné à la marginalisation et au silence. Contrairement à ce qui est matraqué à longueur de journée sur tous les médias de masse, être confiné ne devrait pas faire diminuer la mortalité, bien au contraire: les accidents domestiques font 30000 morts par an, l’équivalent du COVID-19. De plus, comme expliqué plus haut, le confinement a impacté négativement l’action de la santé publique concernant les pathologies et les accidents hors-COVID-19, sans compter les cas de maltraitance domestique et les troubles psychiatriques, qui ont explosé.
Une dernière hypothèse, possible, est toutefois à prendre en compte: le COVID-19 guérit le cancer, le diabète et fait léviter quand on trébuche dans l’escalier. Puis il tue le miraculé.