La liberté n’est pas une récompense, c’est une corvée et une course de fond, bien solitaire, bien exténuante. Au bout de toute liberté il y a une sentence, voilà pourquoi la liberté est trop lourde à porter. Ah mon cher, pour qui est seul, sans dieu et sans maître, le poids des jours est terrible. Il faut donc se choisir un maître. L’essentiel est que tout devienne simple, que le bien et le mal soient désignés de façon arbitraire, donc évidente. Vive donc le maître, quel qu’il soit, pour remplacer la loi du ciel.