Ce livre relate les expériences de l’auteur, au début du XXe siècle, en tant qu’administrateur colonial britannique dans un groupe d’îles lointaines du Pacifique, les îles Gilbert, où la population vécut dans un état de superstition primitive jusqu’en 1892, lorsqu’un protectorat britannique fut institué.
En 1956, Douglas Reed dans https://www.deboutlafrance.fr/wp-content/uploads/2024/06/La-controverse-de-Sion-Douglas-Reed.pdf trouve une ressemblance troublante entre les malédictions énumérées dans le Deutéronome, qui constitue la Loi du nationalisme sioniste aujourd’hui, et les paroles de malédiction sur un four à cuisiner, utilisées dans ces îles avant l’arrivée des Britanniques.
Le sorcier, accroupi nu, dans l’obscurité précédant l’aube, au dessus du foyer de son ennemi, et martelant ce foyer avec un bâton, marmonne :
« Esprit de la folie, esprit de l’excrément, esprit de la dévoration vivante ; esprit de la pourriture ! Je martèle le feu de sa nourriture, le feu de cet homme Naewa. Frappe à l’ouest de lui, ô toi ! Frappe à l’est de lui, ô toi ! Frappe comme je martèle, frappe à mort ! Étrangle-le, rends-le fou, humilie-le par la pourriture ! Son foie se soulève, il se soulève, il est retourné et déchiré. Ses boyaux se tordent, ils se tordent, ils sont déchirés et rongés. Il est dans une fureur noire, il est mort. C’est terminé : il est mort, mort, mort. Il pourrit ».
La comparaison entre cela et de nombreux passages du Deutéronome et d’Ézéchiel est instructive à notre époque, où le Talmud-Torah est littéralement invoqué comme étant la Loi ordonnant des actes tels que celui commis à Deir Yassin ; l’affirmation de l’Encyclopædia Juive, comme quoi le Talmud enseigne la croyance en l’efficacité littérale de la malédiction, vient également à propos.